A observer les villes de France, de nos jours, on se dit que les histoires se ressemblent. Personne n'a trouvé la martingale contre le déclin. Mais on constate en revanche l'existence d'une recette du déclin.
A pied, le territoire apparaît décousu, sans logique, mal conçu.
En conséquence, la voiture immobile a envahi l'espace public. Il est impossible de faire un pas, en ville mais aussi dans un village, sans tomber sur cet objet métallique et coloré. Même sur la place la plus protégée de la ville la plus piétonne, même sous les fenêtres d'un bâtiment historique, même dans la cour d'un palais médiéval classé au patrimoine de l'humanité, il y a toujours, dans un coin, une voiture garée.
Nous, habitants, sommes la ville. Nous la vivons, la connaissons. Nous avons le pouvoir de la réorganiser autour d’elle-même, de ses ressources et de ses emplois. Il s’agit certes d’un programme complexe, à rebours des discours simples et complaisants.Privilégier la proximité et réduire \a vitesse constituent pourtant d’extraordinaires opportunités pour se réapproprier sa vie.