Citations sur Le virus Morningstar, Tome 2 : Les cendres des morts (10)
Rebecca sentit la peur se tapir au creux de son ventre, mais elle avait appris depuis longtemps comment la surmonter. Elle tenta de rationaliser, la repoussa dans un coin de son esprit et l'utilisa comme moteur. La peur permettait de savoir qu'on était toujours bien vivant.
les suppositions sont à l'origine de toutes les situations merdiques .
C'est un truc de politiciens. Ils ne considèrent pas les problèmes en fonction de leur probabilité. Ils ne peuvent pas faire comme ça.. S'ils dépensent une énorme somme d'argent pour la prévention d'un danger hypothétique, et que ce dernier blesse tout au plus une mouche, et cela grâce à leur prudence, à leur prévoyance... eh bien, ils sont accusés de gaspiller l'argent public. D'un autre côté, s'ils attendent trop longtemps, on va les accuser d'être des enfoirés sans cœur. L'astuce, c'est de trouver un juste milieu. (…)
Il faut laisser le danger apparaître une ou deux fois, puis lui botter le cul. Ainsi le politique peut déclarer : « Vous voyez, c'était vraiment un danger, et je l'ai vraiment endigué avant qu'il ne devienne trop important. Votez pour moi ! ».
Que dieu ait pitié de nous si ce fils de pute se reveile .
(En parlant du virus )
Ne rêvez pas . Les rêves ne mènent à rien maugréat Thomas
Il y aura toujours des gens qui préféreront se servir plutôt que produire. Des individus qui préfèrent le vol à la création, le pillage à la fabrication.
- ça devrait être la Route 13.
- ça c'est de la chance.
- si je peut me permettre, mon général, depuis quand donnez-vous dans la superstition ?
- je ne suis pas superstitieux, je trouve cela drôle c'est tout.
- oui, mon général. Et ça pourrait être pire.
- comment ça ?
- ça aurait pu être la Route 666.
- On dirait qu'ils nous ramènent suffisamment de carburant pour nous permettre de quitter ces fichues montagnes.
- Tu es canadien. Je croyais que tu étais habitué aux montagnes.
- Je suis habitué aux lacs. Aux lacs et à la neige.
- Ainsi qu'au sirop d'érable, à la mauvaise bière et au hockey.
- Hé ! Fais gaffe, on ne critique pas la bière, d'accord ?
On ne trouve pratiquement jamais d'antidote à un virus. La meilleure chose à faire est de vacciner le restant de la population...
- C'est quoi ce délire ? Je fais de mon mieux et je n'ai rien ici, et tu ne fais rien et tu as le meilleur. Qu'est-ce qui se passe ici ?
- Tu n'a jamais vu "Airheads" ? C'est une vieille comédie ? Quoi qu'il en soit, moi, je la joue cool et nonchalant. Tu te poses, sûr de toi, tu fais semblant de te désintéresser de tout ce qui t'entoure et, crois-moi, ça rend dingue les nanas.
- Pourquoi tu les repousses, alors ?
- C'est pour en rajouter une couche. La rumeur va courir qu'un mystérieux soldat résiste à tous les charmes, même à ceux d'une demi-dizaine de jeunes filles, et ce sont les vraies beautés qui vont finir par vouloir me séduire et danser avec moi. Tu verras.
- Va te faire foutre.