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Critique de evergreen13


Inguma

Ce roman commence un mois après les terribles évènements relatés dans de Chair et d'Os (le deuxième volet de la trilogie du Baztàn, dont les trois ouvrages forment un tout - d'où la nécessité de les lire « dans l'ordre ») lorsqu'une petite fille de quatre mois à peine est retrouvée morte dans son berceau. Mort subite du nourrisson ? En fait elle a été étouffée dans son sommeil, et très vite les soupçons se portent sur le père qui, le jour des obsèques, tente de s'enfuir avec le petit cadavre… Une scène horrible et déchirante pour la police forale et l'équipe de l'inspectrice Amaia Salazar. Mais ce qui va attirer l'attention d'Amaia, ce sont les paroles prononcées par le père du bébé « je l'ai offerte… comme tant d'autres »… offerte à Inguma, «le démon qui boit l'âme des enfants pendant qu'ils dorment ».
Une fois encore, les vieilles légendes basques s'invitent au coeur de l'enquête poignante et passionnante qui va amener Amaia au bord du gouffre.
Ce troisième tome est encore meilleur que les précédents : loin de s'essouffler comme c'est parfois le cas, l'auteure étoffe l'intrigue qui prend une nouvelle ampleur. le personnage d'Amaia, qui est au coeur de cette trilogie, navigue entre son passé et le présent se servant de l'un comme de l'autre pour tenter de résoudre l'énigme des bébés morts au berceau et son histoire familiale qui sont inextricablement liés.
Certains chapitres sont d'une intensité dramatique presque insoutenable, certaines pages m'ont touchée tellement intimement que j'ai pu croire qu'elles avaient été écrites tout spécialement pour moi…
J'ai été totalement happée par ce livre jusqu'aux toutes dernières pages. Une chose est certaine, maintenant que j'ai terminé ce tryptique, Amaia et Elizondo vont me manquer.

Magistral.
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