Années 1920, en Alabama. Nous suivons la vie de Roscoe T Martin, de sa femme Marie et de leur fils Gérald. Roscoe se passionne pour l'électricité et va en faire son métier. Mais très vite, il doit abandonné son poste pour reprendre la ferme familiale suite au décès du père de sa femme. Roscoe n'a jamais aspiré a être fermé et il ne s'investit pas dans les travaux de la ferme. Heureusement qu'il y a Wilson, fermier noir employé par son beau-père, qui s'occupe des travaux de la terre.
Le couple bas de l'aile, la ferme est en déficit et après une dispute, Roscoe va avoir l'idée de raccorder lui même la ferme au réseau électrique. Il demande l'aide de Wilson pour l'aider dans son projet. Une fois les travaux réalisés, la ferme devient prospère, le couple est de nouveau heureux mais tout ceci n'a qu'un temps.
Un employé de la société électrique fait une maintenance de la ligne qui raccorde la ville et découvre le travail de Roscoe. En l'inspectant il se fait électrocuter et décède.
Roscoe est condamné à 20 ans de prison et Wilson à 10 ans mais ce dernier étant noir, il est vendu à une société minière et doit réaliser sa peine dans les mines de charbon.
Nous suivons le quotidien de Roscoe à la prison de Kilby, les amis qu'il s'y fait, les conflits qui éclatent entre eux ou avec les gardiens, les travaux confier à Roscoe (la laiterie, la bibliothèque et le chenil).
Un travail comme un autre est le troisième livre lu dans le cadre du prix Page America et il me laisse un avis mitigé. le roman est trop centré sur le personnage de Roscoe, j'aurai aimé suivre en parallèle la vie de Wilson dans les mines, son ressenti et la vie qu'il a du mener/subir pendant tout le temps de sa peine. Je ne me suis pas attaché aux personnages de Roscoe, Marie ou Moa, un peu plus à Wilson. Mais le personnage qui apporte un peu de douceur et auquel on s'attache est la chienne dont s'occupe Roscoe et que Taylor lui confie le jour de sa sortie de prison.
Un roman en demi teinte pour moi car il me manque beaucoup de choses pour qu'il retienne vraiment mon attention, mais nul doute qu'il plaira quand même et trouvera son public.