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Citations sur L'Amour et les Forêts (385)

Accepter sa propre bizarrerie pour en faire sa joie, n'est-ce pas ce qu'on devrait tous faire dans nos vies.
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Rétention de désirs, de pulsions, de gaieté, de rêves, d'espérance, d'exigences, d'ambition, de tendresse, de colère, de révolte. Les conséquences de cette posture de renoncement avaient été comparables en définitive à une insidieuse accumulation d'explosifs, c'est ce qu'elle avait découvert ce soir-là quand la présence de toute cette dynamite entreposée par son abnégation dans un recoin obscur de son cerveau avait encore amplifié la violence du souffle.
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Mon cul oui ! Tu te fous de ma gueule ! Tu me prends pour un abruti ou quoi ! Bénédicte ! C’est pour te sentir valorisée par le regard des autres femmes que tu as mis tes bas Dim Up ? Tu espérais que ces femmes, elles devineraient que tu portais des bas Dim Up sous ta plus jolie robe ? Tu m’as donné, depuis quinze jours qu’on parle de cette fameuse journée, et Dieu sait qu’on y consacre du temps, des explications plus ou moins convaincantes sur un tas de points précis, mais là, sur les bas Dim Up, tu es muette, ton imagination est sèche, ce que je peux comprendre. La raison en est relativement simple : on met ce genre de bas pour baiser. Tu n’as jamais porté ce genre de bas que le samedi soir, avec l’évidente intention de m’émoustiller, ça a toujours été plus ou moins implicite, chez toi, que le port des bas Dim Up impliquait le sexe, la séduction. Je ne t’ai jamais vue enfiler des bas Dim Up un autre jour que le samedi, et encore, le samedi soir. Je ne t’ai jamais vue enfiler des bas Dim Up un jour de semaine. Je ne t’ai jamais vue enfiler des bas Dim Up le jour où normalement tu fais les courses à Carrefour pour remplir le frigo. Comme par hasard, le seul jeudi où tu enfiles des bas Dim Up le frigo reste vide, cherchez l’erreur, il n’y aurait pas, selon toi, comme une anomalie ?
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Tu sais, ça prend du temps de savoir qui on est, il faut y réfléchir et dans ce but il faut apprendre à penser, oui, penser, tu m’as bien entendue, donc s’équiper des outils adéquats, acquérir une culture, exercer sa sensibilité et son intelligence. C’est à ça que ça sert, les études, figure-toi, et pas à formater les esprits [...].
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"Quel bonheur que d'écrire, quel bonheur que de pouvoir, la nuit,souvent la nuit, s'introduire en soi et dépeindre ce qu'on y voit, ce qu'on y sent, ce qu'on entend que murmurent les souvenirs, la nostalgie ou le besoin de retrouver intacte sa propre grâce évanouie, évanouie dans la réalité mais bien vivante au fond de soi......"
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- C'est une bague que m'a laissée ma grand-mère, elle la tenait elle-même de la sienne, elle date du début du XIXe siècle. On y trouve la peinture d'un regard.
- La peinture d'un regard ?
- Un œil. Regardez. Cette bague a été faite pour une femme amoureuse d'un homme qui était déjà pris. Elle a fait peindre son œil plutôt que son portrait, afin que personne ne puisse l'identifier. C'était une pratique assez courante au XVIIIe siècle.
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Moi aussi j'attends des livres que j'entreprends d'écrire qu'ils me secourent, qu'ils m'embarquent dans leur chaloupe, qu'ils me conduisent vers le rivage d'un ailleurs idéal.
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Je préfère le profond, ce qui peut se pénétrer, ce en quoi il est envisageable de s'engloutir, de se dissimuler : l'amour et les forêts, la nuit, l'automne, exactement comme vous.
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C’est drôle, quand on s’enfonce ainsi en soi et qu’on marche vers cette lointaine lumière habitée, c’est comme un paysage nocturne qui se déploie, grandiose, empli d’autant de sensations et de phrases qu’une forêt peut raisonner de cris d’oiseaux et de bruissements d’animaux, de senteurs de fleurs et d’écorce, de mousse, de champignons.
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Un jour, il y a longtemps, peut-être une dizaine d'années, Bénédicte m'a confié que ce qu'elle aurait aimé, c'est avoir un amant et le retrouver une fois de temps en temps dans un hôtel, l'après-midi, pendant que les autres travaillent et que la vie continue de bourdonner, sans elle, industrieuse, de l'autre côté des rideaux. S'extraire de la banalité du réel pour connaître une expérience inoubliable, récurrente, addictive, de plus en plus merveilleuse, de plus en plus enchanteresse, dans les bras d'un homme, dans un recoin secret de la réalité, et de son existence. Je m'en souviens, elle m'en a parlé en ces termes, en me donnant tous ces détails, comme si vraiment elle y pensait souvent. J'ai trouvé beau que ce soit ça son rêve, mais en même temps ça m'a un peu attristée car j'ai compris que Bénédicte rêvait sa vie, elle rêvait la vie qu'elle aurait aimé avoir, sa vie était en grande partie virtuelle.
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