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Citations sur Wisconsin (Le guerrier tortue) (139)

S'il avait bien appris une vérité dans la vie, c'était celle-ci : poser une question pouvait se révéler le plus rebelle des actes et aussi le plus indispensable; laisser subsister les non-dits pouvait faire mal, à soi comme aux autres.
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L'armée n'a qu'un objectif : vous lavez le cerveau de tout ce qui a jamais compté pour vous afin de pouvoir y graver ses propres conneries.
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Je ne croyais plus aux contes de fées après la trahison [de mon premier amant]. Pour moi, l'amour se construisait et se consolidait petit à petit, comme une maison que l'on doit entretenir et réaménager au fil du temps. Le désir, c'était différent. Il aidait à mieux supporter les nuits de solitude, au même titre qu'un bon vin ; c'était juste un emplâtre temporaire sur le cerveau et une source de plaisir entre les cuisses. Mais lorsque j'ai posé les yeux sur Ernie et entendu sa voix, bon nombre de mes certitudes se sont volatilisées. J'ai compris que j'avais rencontré mon futur mari. [...] A cette époque, on parlait de destin ; aujourd'hui, on invoque plutôt la chimie ou les phéromones. (p. 332-333)
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Il avait oublié le plaisir de se plonger dans une histoire qui avait le pouvoir de le transporter loin de sa propre existence tout en renforçant le caractère réel de ce qu'il vivait. D'autres avaient éprouvé des sentiments comparables aux siens ou fait des expériences similaires.Les livres affirmaient que , belle ou laide, la vie avait de la valeur.
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Comme tout le monde, j'avais pris pour de la vulnérabilité sa réserve, sa façon tranquille d'observer le monde autour de lui. Oh, il était vulnérable, bien sûr. Mais d'une façon qui incitait les autres à s'écarter de lui et non à le protéger. Peut-être parce qu'ils craignaient son regard trop perspicace.
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L'armée n'a qu'un objectif : vous laver le cerveau de tout ce qui a jamais compté pour vous afin de pouvoir y graver ses propres conneries (P. 234)
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Quand on achète une maison, hérite-t-on aussi de la douleur dont elle est imprégnée ?
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[...] il était vulnérable, bien sûr. Mais d'une façon qui incitait les autres à s'écarter de lui et non à le protéger. Peut-être parce qu'ils craignaient son regard trop perspicace. Un regard que je connaissais bien : je me voyais tout le temps reflétée dans les yeux de mon fils. (p. 228)
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"Tu as fait ce que tu avais à faire [à la guerre] (...) Tu n'es pas devenu mauvais pour autant."
[Son père] avait ensuite prononcé des paroles qui allaient à l'encontre de celles qu'Ernie avait dû répéter pendant toute sa formation militaire.
"Ceci, avait-il ajouté en tapotant d'un doigt calleux le canon du fusil d'Ernie, est juste un outil, rien de plus. Ce n'est pas une partie de toi. Réfléchis bien avant de t'en servir, et surtout, ne te prends pas d'affection pour lui. Ainsi, tu ne tueras pas aveuglément. Seuls les idiots et les faibles, avait-il chuchoté dans la pénombre de la cuisine, aiment leurs armes."
(p. 293)
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...À son regard empli de désespoir, comme si son existence était une corde qui lui glissait entre les doigts, la condamnant inexorablement à la chute.
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