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Critique de ibon


L'auteur de "A l'ouest, rien de nouveau" fait paraître ce roman en 1954. Il y montre l'horreur sur le front russe lors de la seconde guerre mondiale mais aussi à l'arrière avec le bombardement des villes allemandes. Enfin, il décrit la guerre vue du côté des vaincus.

Le début voit Ernst Gräber, abruti comme une machine à tuer après deux ans passés au front russe, partir en permission. Il compte retrouver ses parents mais cela ne se passe pas comme prévu. Sa ville natale est bombardée depuis des semaines. Beaucoup de repères ont disparu: sa rue et ses habitants.
Il part à leur recherche. Au fil des rencontres, des problèmes de conscience resurgissent, comme après un réveil suite à un long sommeil, quand il rencontre un ancien professeur de lycée ou un camarade de lycée devenu officier SS. Cet aspect n'est hélas pas traité longuement mais j'ai trouvé que ces pages sauvaient le roman.
Lequel s'attarde donc un peu trop à mon goût sur une histoire d'amour naissante, le temps d'une permission de trois semaines avec une amie de lycée, Elisabeth Kruse.
Ce point m'a semblé trop développé par rapport au reste mais il permet de souligner après tout, avec cet "amour impossible", la déchéance d'un régime totalitaire qui ne sombrera que dans défaite la plus totale.
Une question me taraudait l'esprit: allait-on parler du sort des Juifs dans ce roman? La réponse est oui et heureusement. Remarque évoque aussi le sort des prisonniers politiques. Mais ce ne sont pas les sujets centraux du livre.
Il traite donc surtout de la guerre et de l'immense horreur qu'elle répand.
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