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Citations sur Le Prophète et le Vizir (10)

Auront-ils l’à-propos d’en tirer la leçon ? Et de gouverner non comme des princes indignes mais vertueusement, pour éviter révolte ou révolution et faire mentir la prophétie ? Car, s’en persuade-t-il de plus en plus, il existe plusieurs avenirs. Libre aux hommes, si Dieu a jugé bon de les avertir d’un péril futur, de s’employer à l’écarter.
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- [...] Je ne serai pas ces chroniqueurs d'aujourd'hui qui se contentent de rapporter une suite de faits pittoresques plus ou moins avérés ou des récits légendaires sans mise en perspective, et qui n'essaient pas de comprendre le pourquoi et le comment. Je m'appliquerai à considérer chaque fait historique comme un témoignage révélateur de son époque. Il me semble que l'Histoire doit être une science et une discipline fondamentale. Alors seulement elle deviendra riche de sagesse et utile à la compréhension de l'Homme.
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Ainsi parla Kemal avec autorité et sans plus argumenter il se retira dignement tandis que l'auditoire se demandait si les fous pouvaient prophétiser ou si, d'habitude, les prophètes étaient sujet à la folie.
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Mais chacun des mots lancés par Kemal étaient comme des graines qui ne demandaient qu'à germer et à pousser dans le terreau gras, fécond et généreux des légendes en gestation ou de l'histoire, la petite, puisque la grande jugea bon de faire l'ignorante.
Fares résolut donc d'arracher ses enfants au sort qui leur était prétendument promis.
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C'est alors que se répandit, des faubourgs de Bab Souïqa à ceux de Bab Jazira, des fondouks chrétiens aux souks de la médina, une rumeur têtue et rampante, comme un oued qui serpente, se pert dans les sables et renaît, à propos des huit enfants du vizir. Tantôt sourdement, noyée dans les palabres, tantôt ouvertement, bouillonnante dans les chicaïa, elle cherchait sa voie dans la casbah. On l'entendait se heurter aux arcades et aux murs blanchis à la chaux, refluer devant les portes lancéolées et lécher les moucharabiehs.
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Une multitude de puits de naphte étaient en feu levant dans le ciel obscurci d'épaisses colonnes de fumées noires. Sur une large piste, des centaines de chariot d'assaut gros comme des éléphants étaient éventrés et finissaient de brûler, d'autres qui transportaient des troupes étaient foudroyés, avec leurs grappes de cadavres encore assis sur les bancs, rôtis comme moutons en broche, et partout comme des petites caisses métalliques à quatre roues avec leur coffre béant étaient immobilisées, déchiquetées, carbonisées. Des guerriers gisaient tout autour, morts ou gémissants. Les trois mille anges de la garde rapprochée d'Allah le Tout-Puissant avaient dû fondre du haut du ciel sur une armée qui semblait battre en retraite avec le gros de ses forces et ses habituels pillards en fuite.
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Des formidables machines et une armée d'esclaves taillaient en direction du sud une tranchée si large que lorsqu'elle sera mise en eau, ce gros navire que nous avons croisé à quelques siècles d'intervalle pourra l'emprunter !
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Il ne savait pas ce qu'il allait advenir de cet exode intempestif mais il sentait que cette population déplacée était porteuse d'un ferment de violence, de discorde et de tragédie et il comprit quel message il devait léguer aux habitants de Beryte. Dans le plus grand embarras, il se contenta de leur dire : "Cultivez les lois de l'hospitalité !"
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Pour l'heure; le petit wali que le Seigneur avait peut-être distingué et doué de pouvoir retrouvait chaque matin l'urine putride des bêtes de somme qui éclaboussait régulièrement sa tunique car il était peu versé dans le domaine de ces animaux et n'avait pas le bonheur, lui, le devin, de pressentir comme un simple chamelier les incontinences de ces maudites bêtes.
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sous un dôme qui recouvrait une dune d'un sable immaculé et aussi blanc que la nacre à l'intérieur des coquilles d'huîtres, des hommes sur des planches attachées à leur pieds glissaient le long de la pente à la vitesse d'un poney au galop.
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