Jamais l'odorat n'est plus puissant que lorsqu'il nous évoque un être aimé.
Même les âmes et les cœurs fermés peuvent s’entrouvrir lorsqu’ils s’avèrent touchés par la beauté.
Pour ce dernier point, vous ne pouvez pas savoir, lui dit Margot. Un pantalon ne l'arrête pas, vous savez. Et même si votre tenue était
courte, et même si vous aviez porté une tenue provocante, ce serait votre droit ! Comme vous avez le droit de rentrer seule, à pied ! Les femmes ont le droit de se balader dans les villes, de jour comme de nuit, sans se faire emmerder, siffler, suivre, et encore moins agresser.
C'était pour ces moments qu'elle avait décidé d'exercer ce métier. Pour l'adrénaline. Pour coincer des fumiers pareils, oppresseurs de femmes - ou même d'hommes -, de sale violeurs. les arrêter, dans les deux sens du terme.
La solitude s’avérait tant un choix qu’une conséquence. Un besoin autant qu’une légère souffrance.
Je suis revenue d'entre les morts pour ça.
Serflex, qui accompagnait sa tante, ne la quittait ni d'une semelle ni — surtout — du regard. Fasciné. Par sa figure grimaçante, en larmes, désemparée. Il était à l'origine de cet état, de cette peine. Et pour une raison étrange, l'enfant qu'il était en jouissait.
• Page 13 (Robert Laffont, La bête noire)
Note perso : Merci Antoine Renand, mais on avait compris !
"Elle avait du plaisir à se trouver avec ses collègues masculins, à sentir qu'elle faisait partie de leur équipe. Non qu'elle s'estimât inférieure au contraire, et elle abhorrait le machisme ou qu'elle n'appréciât pas la compagnie des femmes... Mais depuis toujours, les activités considérées – à tort comme celles des mecs la séduisaient. Les sports de contact, de vitesse, le risque... Son père avait longtemps voulu la cantonner à des loisirs, puis à des professions jugés plus féminins. La police était un concentré de tout ce qui l'attirait."
Ce n'est que ma part de vérité mais .... ce genre de gens sont comme schizophrènes : ils se voudraient altruistes, bienfaiteurs de causes nobles, mais leur espèce est celle des égoïstes, des individualistes .... des prédateurs. Leur misanthropie n'est jamais cachée loin derrière leur philanthropie de surface.