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Critique de Kittiwake


Sur la couverture, un avertissement signale que l'on risque après lecture de ne plus pouvoir dormir la fenêtre ouverte. En fait on risque de ne plus pouvoir dormir du tout. Dans un premier temps parce qu'on aura réduit ses heures de sommeil pour avancer dans ce thriller qu'on ne peut pas lâcher. Et ensuite parce qu'on va rapidement découvrir que ce n'est pas une fenêtre fermée, quel que soit l'étage où elle se trouve, qui arrêtera Alpha.

Alpha. le nom que l'on redoute de voir apparaître car on sait immédiatement que quelqu'un va passer un sale quart d'heure. Rien n'arrête ce démon, uniquement animé par sa propre jouissance qui ne peut se manifester que dans la torture et la domination de ses victimes. Même si l'on découvre peu à peu son passé, pas question de l'absoudre, on souhaite juste que les valeureux flic qui sont sur ses traces parviendront à le neutraliser. Si possible pour toujours.

La Poire, c'est lui qui traque ce pervers démoniaque. Ce surnom fruitier, lié à la morphologie peu excitante d'Anthony Rauch, cache un passé trouble, que l'on va découvrir peu à peu. Et quel que soit ce passé, Anthony reste un personnage qui suscite l'empathie. Mais tout cela sera révélé à petites doses. le seul indice livré dès le départ est la personnalité remarquable de sa mère, avocate réputée pour plaider les causes perdues.

Troisième élément d'un thriller, les victimes. La compassion est là inévitable. Et elles contribuent par leurs caractéristiques sans originalité à l'impression générale que cela peut arriver à n'importe qui. Il suffit juste d'être là au mauvais moment.

C'est donc un thriller haletant, difficile à lâcher, à la fois en raison de la terreur qu'inspire le psychopathe mais aussi parce qu'on beaucoup à découvrir sur le passé du capitaine Rauch.


Un thriller efficace et mouvementé comme je les aime.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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