Comme un enfant perdu - Autobiographie

Je regrette que Renaud ait choisi la plume de l'écrivain Lionel Duroy pour se raconter, mais peu être que son état actuel ne lui permet pas de mettre ,seul, ses idées en place. Son insistance à parler des dons qu'il fait m'a aussi mis mal à l'aise. Anarchiste, gavroche chanteur de rue, comédien remplaçant au café de la gare, bibliothécaire, Renaud dévoile sans retenu ses démons, ses désillusions, ses angoisses, l'alcool bien sûr et aussi sa paranoïa, moins connue du public. Il nous parle de ses amis Coluche et Desproges, de sa tendresse partagée pour François Mitterand, de ses blessures secrètes du fait du passé de son père et de son grand-père. Un homme tiraillé en permanence entre la morale protestante du côté de son père et la morale ouvrière du côté de sa mère. Des extraits de ses chansons illustrent chaque chapitre, et la magie opère car Renaud est un formidable poète, quel gâchis ! Pourquoi faut-il toujours que les poètes se noient dans l'alcool ou la drogue.
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