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Critique de Bazart



De Renaud, j'en reparle donc une nouvelle fois en cet été 2016, non pas à travers son nouvel album sorti en avril dernier qui a connu un succès triomphal qui fait du bien '500 000 exemplaires de l'album Renaud vendus très rapidement) et qui montre que son retour était très attendu, mais plutôt au travers de sa toute première autobiographie parue dans la foulée chez Xo éditions et que je viens tout juste de dévorer. retrouvant avec plaisir un Renaud revenu de sa descente aux enfers dont tout le monde ou presque a parlé..

Une descente aux enfers que Renaud, aidé par Lionel Duroy qui n'en est pas à son coup d'essai pour aider les stars à acoucher de leurs mémoires, décrit d'ailleurs dans le menu détail.

L'artiste raconte en effet, notamment dans la dernière partie du livre, tous ses vieux démons, combien il fut ravagé par les dégats de l'alcool, passant toutes ses heures à la terrasse d'un café à siroter ses pastis, comme un zombie que rien ne puisse faire bouger, avant que Grands Corps Malade ne le fasse sortir de sa torpeur, comme on l'avait déjà entendu ici et là mais comme le confirme Renaud dans son livre.

Car si cette autobiographie ne nous apprend finalement pas grand chose, si l'on connait déjà comme moi pas mal la vie de l'homme et la carrière de l'artiste, on aime le coté libérateur, carthasistique que semble avoir été ce livre pour lui, et aussi le fait que Renaud réussit à arréter ces confessions intimes avant que n'arrivent la barrière de l'impudeur et le voyeurisme.

Et pourtant Renaud, l'enfant perdu, comme il se qualifiait lui même dans une de ses premières chansons en 1969, ne lésine pas sur les confidences, notamment sur les relations compliquées avec son père, écrivain qui n'a jamais écrit la grande oeuvre qu'il souhaitait

Une relation père fils marquée sous le sceau de la culpabilité, une culpabilité que ressentira encore plus fort à la mort de son père en 2006, lorsque la mère de Renaud "lira plusieurs passages du journal de notre père dans lesquels il répète combien ma réussite l'écrase, l'humilie, le paralyse".

On peut du coup aisément comprendre au gré de ces relations compliquées une partie des états d'âme de notre génial artiste..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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