AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,26

sur 21 notes
Peu de temps avant la vente de la maison de sa grand-mère, vide depuis des années, la narratrice vient passer une semaine chez ses parents et décide d'aller voir une dernière fois ce lieu des mercredis de son enfance et des repas dominicaux.

Avec elle nous partons en balade dans sa Charente-Maritime et dans les souvenirs de son passé, des choses qu'on lui avait raconté sur sa famille paternelle, arrivée d'Italie quand son grand-père était très jeune homme !

Elle ne se rappelle pas son grand-père, elle avait 3 ans à sa mort et tente de retracer sa vie à partir de photos dans de vieux albums.

Avec ses souvenirs, ni nostalgiques, ni tristes, elle donne vie à la maison de ses grands-parents, aux animaux familiers, aux membres de la famille qui venait en visite, ce qu'elle imaginait de la vie dans son enfance !

Une lecture intimiste, tout en douceur où la narratrice ne cherche pas à tout prix la réalité des faits et des choses mais raconte la fillette qu'elle a été, dans une Charente maritime et pleine d'une Histoire tumultueuse et violente !

Elle m'a donné envie de retourner flâner d'un fort à l'autre et d'une île à une autre, sur cette côte Atlantique que Vauban a rendue inexpugnable et où chaque enfant a joué dans les vestiges de ses défenses.

#LeMurdelAtlantique #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Plumes Féminines 2023
Challenge Riquiqui 2023
Commenter  J’apprécie          360
Que connaît-on vraiment de ses aïeux, de ce qu'ont été leur vie, leurs rêves, leurs combats? Que reste-t-il d'eux une fois qu'ils nous ont quitté? Avec la vente de la maison de la Nonna, sa grand-mère, Olivia Resenterra revient pour une dernière visite sur les traces d'une partie de son enfance. A la vue des bibelots, des meubles ou encore des albums photos, les souvenirs ressurgissent, parfois vivaces, parfois flous, laissant alors place aux histoires qui se réinventent sur ce qui se cache derrière ces instants figés, menacés d'oubli. Une lente balade empreinte de nostalgie, qui la conduira sur les sentiers de l'enfance pour s'achever dans les allées d'un cimetière de Charente Maritime…

Le mur de l'Atlantique” est un texte court, bien écrit, à l'atmosphère surannée, qui réussit parfaitement à créer une ambiance propice à la nostalgie et à l'introspection. On suit sans déplaisir cette petite fille d'immigrés italiens sur les traces de ses souvenirs et de l'histoire de sa famille. Néanmoins, le texte étant particulièrement intimiste, j'ai tout de même eu l'impression de rester en dehors et j'ai eu dû mal à me sentir concernée ou à m'intéresser vraiment à l'histoire.

Ainsi, malgré une jolie plume, toute en délicatesse et pourtant pleine de justesse, il m'a manqué l'émotion nécessaire pour que je me sente vraiment touchée. Malgré la brièveté du récit, c'est un livre que j'ai lu lentement, voire très lentement, non pas pour faire durer le plaisir mais parce qu'il me manquait l'impatience provoquée par une lecture captivante. J'aime pourtant ces écritures intuitives qui laissent jaillir les mots en même temps que les émotions qu'elles rencontrent, mais j'ai l'impression cette fois d'être complètement passée à côté! Dommage pour moi!
Commenter  J’apprécie          320
Balade nostalgique et intimiste en Charente-Maritime.

La maison de des grands-parents de la narratrice est à vendre, c'est l'occasion d'y faire une sorte de pèlerinage et de lui dire un dernier adieu. Olivia Resenterra se remémore avec mélancolie ses souvenirs d'enfance dans cette vieille bâtisse, les plaisirs tout simples, le jardin et son potager, la laiterie, les poules qu'il fallait nourrir... Elle feuillette les vieux albums de famille et découvre avec curiosité des visages qu'elle n'a jamais connus, elle élabore des histoires, fait moultes suppositions. Elle évoque avec une certaine tendresse l'histoire familiale : Valentino et Giacomina, le Nonno et la Nonna, immigrés italiens qui toute leur vie ont travaillé âprement sans jamais démériter et ont obtenu, ainsi que leurs quatre enfants, leur naturalisation française.

Le récit foisonne de descriptions (parfois un peu longues...), d'observations, de petits détails précis et judicieux. On sent que la narratrice prend son temps pour savourer ses derniers moments dans la demeure ancestrale et nous faire partager son plaisir et sa nostalgie.

Dernière balade paisible le long du littoral atlantique, ses plages, ses blockhaus de la dernière guerre et surtout ses nombreux forts construits par Vauban au 17ème siècle. de belles images et des explications historiques pertinentes qui donnent envie au lecteur de venir (re)découvrir la région et d'y paresser.

Ce roman autobiographique est plein de charme et de mélancolie. Il est très agréable à lire avec un style d'écriture élégant et ciselé. Je ne connaissais pas Olivia Resenterra. Merci à Babelio et aux Editions du Rocher de me l'avoir fait découvrir grâce à la dernière opération Masse Critique. J'ajoute que la qualité d'impression de ce livre est d'excellente qualité (papier, illustration, caractères).

#Challenge Riquiqui 2023
Commenter  J’apprécie          240
L'autrice vient nous conter l'histoire de sa famille venue d'Italie au moment de vendre cette maison près de la mer. C'est alors qu'elle se remémore son enfance, à courir sur ces remparts érigés par Vauban, et l'histoire apprise enfant des prêtres refractaires. Nostalgie assurée. Mais bémol : Elle passe surtout plus de la première moitié du livre à décortiquer les albums photos : une à une, les décors, les postures, les habits, puis les décors, les postures, les habits, puis.... Un peu du curriculum vitæ de chacun aussi. L'écriture est d'un bon niveau, agréable, mais si tout le monde commence à écrire un livre sur les albums familiaux, ça va faire beaucoup de livres sans grand intérêt, sinon celui du seul auteur !
Commenter  J’apprécie          210
Le mur de l'atlantique est un roman calme et contemplatif. Ce roman court prend le temps, à une époque où l'on ne le prend pas vraiment, de poser le cadre, de décrire, de se souvenir aussi. La narratrice est revenue en France pour dire adieu à sa maison d'enfance, celle de sa grand-mère, en Charente-Maritime. Sur les lieux, elle se souvient, des souvenirs heureux, des bonheurs simples avec son frère, dans la maison, dans le jardin, dans ces anciens bâtiments qui vont sans doute être détruits par le nouveau propriétaire, dans des lieux pittoresques, propice à leur imaginaire, comme ils l'avaient été, des années plus tôt, à celui de son père, de son oncle, de ses tantes.

La narratrice retourne dans le passé, par le biais de ces petits morceaux de temps arrêté que sont les photos. Son grand-père, Valentino, sa grand-mère sont venus d'Italie, ayant construit leur vie et leur famille en France. Il est question d'immigration oui, mais aussi de transmission, de ces valeurs que l'on enseigne à ses enfants, par delà le départ du pays natal. Ces retour dans le passé nous rappelle aussi la vie quotidienne de cette population active des années cinquante, active mais oubliée, qui était constituée d'ouvriers, de journaliers. Oui, en dépit de la scolarisation obligatoire, et ce, depuis des décennies, il était encore possible de ne savoir ni lire ni écrire, comme Vincent, ouvrier agricole dormant « au milieu des sacs d'orge et d'avoine. » Les enfants eux-mêmes devaient accomplir leur part de travail à la ferme – futurs successeurs de leurs parents, dans l'esprit des patrons. Oui, l'on parle d'ascenseur social, mais l'on n'oublie que certains n'avaient pas envie de voir d'autres s'élever. Constat pessimiste que je fais en passant, dans ce roman qui nous montre la France de l'après-guerre, les séquelles laissés sur le territoire français par la guerre – les blockhaus, les batteries en béton, vestiges du mur de l'Atlantique qui donne son titre à ce roman.
A découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          180
Charentes-Maritimes. La narratrice va se rendre une dernière fois dans la maison de sa grand-mère qui vient tout juste d'être vendue. C'est l'occasion pour elle de faire appel à ses souvenirs au travers de la contemplation des lieux, des albums photos et de l'environnement de son enfance.

C'est un roman contemplatif et initiatique que propose ici l'auteure. Avec une délicatesse et une sensibilité à fleur de peau, elle va faire preuve d'introspection et une dernière fois dire adieu à la maison de sa grand-mère.

Ce genre de roman intimiste me plait particulièrement puisque l'auteure se livre en quelque sorte à son lecteur et c'est de toute beauté. Avec beaucoup de générosité, elle va nous faire part de ses ressentis. On se sent presque privilégié par rapport à toutes les émotions qu'elle nous confie.

Ce court roman est une parenthèse littéraire entre deux lectures plus lourdes. J'ai ressenti une belle palette d'émotions de par un récit qui a su me toucher profondément sans jamais tomber dans la sensiblerie facile.

La plume de l'auteure est d'une grande élégance. Sincère, authentique et généreuse, elle permet au lecteur de comprendre au mieux les ressentis de la narratrice.

Un récit intimiste et empli d'émotions à découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          140
Tu descends à la gare de Surgères. Avec elle.
Elle, c'est la narratrice.
Elle a peu de bagages, elle n'est pas là pour longtemps. Quelques jours. Pour rattraper la lumière des matins d'été. de l'enfance qui ne lève jamais le camp, enfouie, au plus intime. La seule à laquelle tu te dois.

On lui annonce que la maison de sa grand-mère, Nonna, va être vendue.
La maison de ce couple d'immigrés italiens, dont elle va, une dernière fois, ouvrir l'album photo. le feuilleter. le dépoussiérer.
Partager avec le lecteur ces images dont elle se souvient. Puis celles qu'elle cherche à déchiffrer. Nonna et son accent qui ne s'est jamais atténué. Les ballades à vélo avec le petit frère. L'île Madame au bout...

Un album photo que tu découvres au gré des pages tournées. Et dans ces souvenirs qui ne sont pas les tiens, c'est pourtant ta lumière d'été, ta nostalgie d'enfance, le souvenir de ta grand-mère qui reviennent.

Parce que les photos jaunissent. S'abiment. Se perdent.
Pas les souvenirs.
Et que la plume d'Olivia Resenterra à trouvé la délicatesse pour le dire.
Commenter  J’apprécie          110
Une histoire simple, une histoire de famille, sur trois générations. Un pèlerinage sur les lieux de l'enfance, la maison, le jardin, le bord de mer... Et finalement au détour des chemins, le pèlerinage ultime pour un dernier adieu aux grands-parents tant aimés. Les pas de la narratrice retracent la vie de la famille au travers des paysages, des sensations, des souvenirs personnels mais aussi ceux collectifs liés à l'immigration italienne. le tout avec une très jolie écriture.

Je remercie Babelio et les Éditions du Rocher pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          80
Le roman d'un adieu aux lieux de l'enfance.

La maison familiale située Chemin du Péré au bord de la Charente,à quelques encablures de l'océan, où les enfants avaient pour habitude de passer les vacances , est vendue. Aujourd'hui est la dernière occasion de la visiter avant que n'y aménagent les nouveaux acquéreurs.

Lors de cette excursion, la narratrice, sans jamais se nommer, nous raconte les souvenirs heureux des lieux de son enfance.

À ses côtés, nous revisitons tous les recoins du domaine : la bâtisse, le jardin, le poulailler… avec immanquablement une anecdote amusante en réserve.

Arrive ensuite le moment de regarder les albums aux photographies anciennes. À la vue de ces images et de ces portraits, elle se remémore l'histoire de ses grand-parents Valentino et Giacomina arrivés en France depuis l'Italie dans les années quarante. Braves et travailleurs, le Nonno et la Nonna sont le socle de la famille. Ils ont eu quatre enfants et tous ont été naturalisés français.

Enfin nous partons en exploration en direction de l'Avenue de l'Île Madame. Sur place, nous découvrons le fort Lupin et autres lieux historiques d'une lumière différente. À la manière d'une guide, la narratrice nous explique le passé de ces lieux qu'on appelle le mur de l'Atlantique.

En toute aisance et confidence, Olivia Ressenterra nous transporte vers des endroits et des lieux-dits aux noms pittoresques et parfois méconnus. le mur de l'Atlantique raconte le pèlerinage de la narratrice et, entre les lignes, la nostalgie du bonheur simple et rustique. Avec pléthore d'images et détails à foison, ce roman est un tendre hommage à la mémoire de ses grands-parents et à sa famille. Je recommande chaleureusement.
Lien : https://www.aikadeliredelire..
Commenter  J’apprécie          50
La narratrice vient en vacances chez ses parents en Charente Maritime. Ses parents lui annoncent que la maison de sa grand-mère a été vendue. Elle va profiter de son séjour pour y retourner une dernière fois. Avec cette visite, c'est l'occasion de se plonger dans les souvenirs de famille et les vieux albums photos. Elle va nous raconter l'histoire de ses grands parents et son enfance ainsi que l'histoire de sa région...

Cette histoire est entraînante. On a envie de ressortir nos albums photos et plonger dans le passé. Cette balade temporelle est très plaisante, on se plaît à découvrir le passé de cette famille. J'ai aimé les descriptions et les détails fournis par l'auteur

Merci Babelio et les éditions du rocher pour cette aventure
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (42) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3671 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}