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Critique de anniefrance


critique recommencée, disparue sans doute faute d'être validée.
Merci à Masse Critique et à Serge Safran éditeur d'Eliane Serdan pour la Ville Haute à qui nous avons décerné le prix international des Racines et des mots.

Ce livre, lu en deux heures, me laisse perplexe. C'est assez glauque mais interpelle sur l'inhumanité des gens. Ana est hébétée: son chat de dix ans vient de mourir et elle veut l'enterrer terrorisée à l'idée qu'il se mette à puer et pourrir; elle l'emmène dans sa boite de voyage et se heurte à la concierge: un pseudo dialogue se déroule entre Ana qui parle de son problème et la concierge absorbée par son paillasson; cette dernière chasse la jeune femme qui erre à la recherche d'un endroit adéquat, elle croit l'avoir enfin trouvé quand un fermier, propriétaire du terrain l'arrête mais il la réconforte, la nourrit et l'héberge (il a tout de même un étrange comportement :voir citation). La jeune fille originaire des pays de l'Est, sa bonne, est d'une jalousie féroce et chasse Ana qui a récupéré sa boite in extremis. Pas d'empathie non plus de la part des cyclistes dont elle partage le pique-nique mais il lui indique un cimetière pour animaux; là, elle est houspillée par une dame qui veut se recueillir en silence sur la tombe de son animal; le gardien lui parle surtout du coût des funérailles et ne prête pas attention au récit des derniers instants qu'Ana évoque. La suite est rocambolesque et violente. Seul un renard aura le mot de la fin...
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