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Citations sur Les chroniques des vampires, tome 8 : Le sang et l'or (21)

Écoutez donc les vieux mortels, à qui il ne reste que leurs souvenirs d’enfance. Ils prennent ceux qui les entourent pour des gens morts depuis longtemps, mais personne ne les écoute. Il m’est arrivé bien souvent de les espionner dans leur malheur. De m’interroger sur les longues conversations qu’ils tiennent avec des fantômes dans des pièces par ailleurs désertes
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Tu ne devrais pas ériger en religion la raison et la logique, me dit-elle, car il se peut qu’une nuit elles te trahissent, te poussant à chercher refuge dans la folie.
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Tu apportes le mal car tu es le mal. Dans ton beau palais, les mensonges circulent de bouche en bouche, la vie est mensonge et le mensonge risque de te trahir.
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Cet esclave par moi secouru avait en outre été peintre ! Il connaissait la magie de l’œuf et des pigments, de la couleur répandue sur le panneau de bois. Il se souviendrait ; il se rappellerait d'une époque où rien d'autre n'avait compté pour lui. Certes, ç'avait été dans la lointaine Russie, où les artistes œuvraient au fond des monastères, cantonnés au style byzantin que j'avais depuis longtemps rejeté en me détournant de l'Empire grec pour venir m'installer parmi l'agitation occidentale. Mais vois ce qui s'était produit ; l'Occident avait eu sa part de guerre, oh oui ; les barbares l'avaient semblait-il conquis tout entier. Pourtant, Rome s'était relevée grâce aux grands peintres et penseurs des années 1400 ! Je le constatais dans les œuvres de Botticelli, de Bellini, de Filippo Lippi et de cent autres.
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Il s’appelait Thorne. Dans la langue des runes, depuis longtemps oubliée, son nom avait été plus long – Thornevald – mais en devenant buveur de sang, il était aussi devenu Thorne, et Thorne il restait, des siècles plus tard, rêvant au creux de sa caverne.

Une fois au pays des glaces, il avait espéré dormir à jamais, mais la soif l’éveillait de temps à autre. Il se servait alors du don céleste pour s’élever dans les airs et partir à la recherche du peuple des neiges.
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Tandis que je le serrais contre mon cœur, dans la gondole, je le savais condamné sans mon intervention – je l’avais arraché au tout dernier moment à une mort indifférente.

Bien que la fermeté de mon étreinte le réconfortât, son pouls suffisait tout juste à charrier les images que je recevais de lui, alangui contre ma poitrine.
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J’emportai Amadeo au bain, où je le nettoyai moi-même en le couvrant de baisers. Il me fut facile d’obtenir avec lui l’intimité qu’il avait refusée à ses bourreaux, égaré, confondu qu’il était par ma simple gentillesse et les mots que je chuchotais à ses adorables oreilles.

Très vite, je le conduisis à des plaisirs que jamais il ne s’était accordés. Il demeurait silencieux, hébété, mais il ne priait plus Dieu de le délivrer.

Pourtant, même là, dans la sécurité de mes appartements, dans les bras de celui qu’il voyait comme son Sauveur, pas une bribe de souvenir ne passait des tréfonds de son esprit dans le sanctuaire de la raison.
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Le beau garçon à la chevelure auburn me fixait d’un air calme durant ce discours. « Maître », murmura-t-il une fois de plus dans la douce langue russe, sans que ses compagnons entendissent.

C’est toi mon maître.

Tels furent la réponse que je lui adressai, à lui seul, les mots tendres que je lui dis en russe grâce au don de l’esprit.

Rappelle-toi. Qui étais-tu avant d’arriver ici ? Avant qu’on ne te fasse du mal ? Retourne en arrière. À l’icône. Au visage du Christ, s’il le faut.
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À peine atteignis-je ma chambre qu’Amadeo vint se jeter dans mes bras.

Je couvris de baisers sa tête, puis sa bouche brûlante, aspirant son souffle et lui donnant le Sang, par la grâce de la morsure la plus légère.
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Je le lâchai. Il contemplait la peinture. Une fois encore, je l’obligeai à presser les lèvres contre ma gorge.

« Bois. »

Le conseil était inutile Amadeo se cramponnait à moi. Il connaissait le sang aussi bien que je le connaissais, lui.

Combien de fois nous livrâmes-nous à l’échange ? Je ne sais. Je sais juste que, ne l’ayant jamais pratiqué aussi complètement depuis la nuit lointaine du bosquet druidique, je me méfiais de tout et fis de mon protégé le novice le plus fort possible.
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