Citations sur JE DIRAI AU DESTIN QUE JE T'AIME (16)
Les Destinées sont des Lignes rares, très rares, qui marquent l’Histoire. Des Vies que je trace sur mesure, au fur et à mesure. Je dessine ces rares Existences, en fonction de divers paramètres, notamment ce qui est et ce qui sera…Pour des milliards de Lignes tracées d’avance, j’en dessine une sur mesure. Ces Lignes sont celles d’humains exceptionnels qui font changer votre monde, vous font rêver, ou espérer. Vous avez besoin de cela. Sans ces repères, l’Histoire de l’humain est plate, et il ne s’invente pas d’avenir. L’Humain a besoin de rêver.
Chapeau ! C’est la cerise sur le gâteau aux cerises !
Vous êtes plus de sept milliards d’humains à vivre comme des…humains. Alors, si vous y parvenez, c’est que c’est possible. Et, puisque vous dites que la plus belle chance, parfois, c’est simplement une rencontre, alors…
Vous le savez bien, ce n’est pas Sort le grand Designer. C’est Destin. C’est lui qui trace la Ligne sur laquelle chacun de vous chemine. Quoi que décide Sort avec les cartes, il ne fait que respecter la Ligne tracée par Destin…Sort ne crée rien. Il exécute…Moi-même, lorsque je pose une carte, je ne fais qu’exécuter, sans le savoir, ce que Destin a déjà décidé. Pareil pour Blern... Rien n’est inventé. Tout est tracé, écrit, dès le commencement, par Destin. Et ce, jusqu’à la Fin.
Dans le noir, les larmes ne noient pas plus le chagrin qu’en pleine lumière mais elles restent une confidence, un chuchotement entre soi et soi. Ces fins filets de sentiments salés transportent la tristesse plus silencieusement, peut-être, mais ils brûlent autant les yeux.
Destin resta silencieux un instant, semblant réfléchir. Puis il reprit : « Les Lignes…Vos vies. Oui, je les écris d’avance ».
Jean, tremblait, attendant la suite dont dépendait la vie de son aimée.
Destin continua : « Les Lignes ordinaires sont tracées d’avance, et ce, du Commencement jusqu’à la Fin… ».
Ces mots furent un coup de poignard dans le cœur de Jean.
Destin ajouta, imperturbable : « Nul ne peut changer ce que j’ai écrit. Même Moi».
Le dernier espoir, la dernière possibilité, la dernière chance venait de s’écraser sur les mots durs de Destin.
.Il est vrai que l’on court tous après...après quelque chose que l’on réinvente sans cesse pour se donner une raison de courir. Alors, on peut avoir l’impression que rien ne va comme on le voudrait. Mais, vous savez, ce qui m’est arrivé de plus beau, c’est d’avoir croisé le chemin de Linda...Puis notre vie, notre enfant…Pour moi, le bonheur était parfait, je n’avais besoin de rien d’autre, je n’avais aucune raison de courir.
C’était incroyable, du coup du sort le plus violent, il était passé à une chance dépassant l’entendement. Tout ce qu’il touchait se transformait littéralement en or. Il lui arrivait de se demander, parfois, furtivement, ce qu’il avait bien pu faire au Ciel pour bénéficier ainsi de ses largesses, après un tel coup de poignard dans le dos.
Parfois, la chance était venue frapper à sa porte, l’enfoncer presque, pour lui offrir plus encore. On a beau dire que l’argent attire l’argent, que le pouvoir donne plus de pouvoir encore, Jean, lui, avait explosé toutes les statistiques du lucky-boy, dans les affaires.
En deux mois, il avait vieilli de cent ans. Il avait dû apprendre à devenir quelqu’un d’autre puisqu’il n’était plus lui-même. Sa vie était en apnée, il attendait le réveil de Linda.
Qui est-on, sans l’être aimé ?