Il faudra vivre le présent et goûter chaque minute de sa renaissance.
Mon sourire, c’est que je voudrais être heureuse. Le cœur, c’est que j’aimerais que le mien s’ouvre à tout, au monde, aux êtres, à la nature. La fleur, c’est pour les enfants que j’aurai, je veux leur apprendre les fleurs, les mousses et les lichens. Et puis les oiseaux, c’est pour la liberté. Je veux être libre de partir, tout le temps, où que je sois dans ma vie.
L’espoir nourrit autant que le pain, mais quand il n’y en a plus, le corps rend l’âme à l’ennemi.
L’âme humaine est une porte qu’il choisit d’ouvrir comme on part en voyage, mais avec tellement de bagages que certaines fois, il doit rester sur le seuil et attendre. Attendre de se défaire des lamentations et des défaites, des traversées à travers des nuits si opaques qu’il lui faut parfois déchirer sa chemise avant d’entrer dans un bain chaud rempli de lavande.
La mer, des fois, a des soifs de tragédie, c’est plus fort qu’elle, elle a besoin de naufrages, de vies remplies de solitude ; la mer, c’est une mangeuse d’âmes…
Elle avait des yeux… des yeux à vous faire retourner votre culotte à l’envers. On aurait dit que le ciel habitait là-dedans, dans ces yeux-là.
La beauté, ce n’est pas juste dans les couchers de soleil et dans les fleurs, la beauté peut être cruelle dans ses vérités.
L’enfance, c’est pur, c’est beau, c’est plein d’amour, de petits gestes qu’il faut protéger, de lieux où il faut retourner quand le monde est trop cruel, pour que ça soit doux et que ça nous fasse sourire.
La douleur, c’est comme du Rachmaninov : quand ça t’étreint, tu ne peux que t’asseoir et attendre, les yeux fermés, que la dernière note te lâche les tripes. La trace que cette femme a laissée est en dehors du temps, elle est plus forte que les chênes et les pierres, que les vents et les migrations
C’est plus sain que d’aimer une vivante avec qui tu ne t’entends pas ! L’amour ne meurt pas avec la mort de l’autre, le chagrin s’enracine et fait partie des jardins de ta mémoire. Tu vis avec le chagrin, l’absence.