La beauté, ce n’est pas juste dans les couchers de soleil et dans les fleurs, la beauté peut être cruelle dans ses vérités.
Le désir est un temple et il faut s’y rendre à genoux, enveloppés d’absolu et d’amour.
Mon sourire, c’est que je voudrais être heureuse. Le cœur, c’est que j’aimerais que le mien s’ouvre à tout, au monde, aux êtres, à la nature. La fleur, c’est pour les enfants que j’aurai, je veux leur apprendre les fleurs, les mousses et les lichens. Et puis les oiseaux, c’est pour la liberté. Je veux être libre de partir, tout le temps, où que je sois dans ma vie.
Si tu veux faire quelque chose pour l’humanité, arrête de chialer sur ton sort, arrête de courir un million de peines à la fois.
Pour apprendre à vivre, il faut d’abord apprendre à pleurer.
La seule façon de survivre, c’est de toujours chercher la bonté et la beauté, chaque jour, chaque minute, mais sans oublier notre part de responsabilité dans les atrocités de notre monde.
Être amoureux, c’est vivre en amants, en amis, être frère et sœur d’une humanité à la fois dérisoire et belle, en pleurer et en souffrir, en rire et traverser des forêts où chaque arbre nous apprend la terrible respiration du monde ; c’est lier nos bras, nos pas autour de la maison, nos silences et nos blessures, des petites phrases et des trop-pleins...
Il faudra vivre le présent et goûter chaque minute de sa renaissance.
L’espoir nourrit autant que le pain, mais quand il n’y en a plus, le corps rend l’âme à l’ennemi.
L’âme humaine est une porte qu’il choisit d’ouvrir comme on part en voyage, mais avec tellement de bagages que certaines fois, il doit rester sur le seuil et attendre. Attendre de se défaire des lamentations et des défaites, des traversées à travers des nuits si opaques qu’il lui faut parfois déchirer sa chemise avant d’entrer dans un bain chaud rempli de lavande.