Le domaine de l'héritière

C'est avec un peu d'appréhension que, poussé par la chaude recommandation de ma copine de la gym, j'ai entamé la découverte de Lucinda Riley.

Emilie, jeune héritière du château de la Martinières, arrivera-t-elle à éponger les dettes laissées par sa dispendieuse de mère?
Sebastian, l'antiquaire londonnien, est-il le gentil prince charmant qu'il s'efforce de parraître?
Le tableau pointilliste de la bibliothèque serait-il un vrai Matisse?
Que s'est-il passé pendant la guerre dans la cave du château entre Édouard, le père d'Emilie, et la grand-mère de Sebastian infiltrée par les forces spéciales anglaises?
Emilie saura-t-elle résister au charme du frère paraplégique de Sebastian?
Qui a écrasé la chienne aveugle Frou-frou?

C'est presqu'un scénario avec des dialogues genre 'séries télé' que nous offre Lucinda Riley mais je reconnais qu'elle sait y faire.
Malgré les invraisemblances, ça se laisse lire.

Le domaine de l'héritière

Je découvre enfin un roman de Lucinda Riley avec ce titre, depuis que la copine Céline m'en parle !!

Nous avons Emilie qui va hériter de la fortune de sa mère, à sa mort. Mère très peu présente et aimante pour sa fille comme on s'en doute.. Emilie est un peu simplette et bien naïve au début du livre ce qui m'a fait levé les yeux au ciel à plusieurs reprises. Mais j'ai aimé suivre son évolution.
Constance, elle en revanche, j'ai directement accroché à son caractère et j'ai adoré la suivre, elle se donne les moyens de réussir malgré le contexte historique dans lequel elle a vécu.

Lucinda Riley a cette plume qui m'a donné des angoisses tant ses descriptions sont réalistes lors de l'occupation. Une scène dans le chapitre 22 m'a particulièrement horrifié, j'en ai eu des nausées.
J'ai trouvé le roman assez dur émotionnellement.

On sent dès le début l'entourloupe d'un personnage dont je n'ai pu m'attacher et qui est révulsant au possible durant tous le livre !

La fin est belle et ne m'a pas surprise, elle m'a conquise.
La plume envoutante de l'autrice est vraiment addictive et légère, on ne sent pas passé cette grosse brique et le rythme est entrainant. Je lirai d'autres livres de cette autrice, c'est sur !

Avec Lucinda Riley, je suis sûre de passer de délicieux moments, d'être touchée, de ne pas m'ennuyer un seul instant.

Le récit commence dans le sud de la France en 1998. Émilie vient de perdre sa mère. Elle se retrouve face à un dilemne: alors qu'elle a construit sa vie à Paris, doit elle vendre le château familial ou décider de le conserver?

Émilie manque terriblement de confiance en elle. Sa mère, mondaine coquette et dépensière, posait à peine le regard sur sa fille. Ce château va révéler d'incroyables secrets, l'amener à faire des choix pas toujours des plus judicieux.

Entre la Provence et le Yorkshire, le contemporain et la seconde guerre mondiale, on est vite happé par ce récit à la fois dépaysant, instructif et émouvant. Lucinda Riley a un véritable don de conteuse, une plume sensible qui nous fait passer par tout un tas d'emotions: la peur, la colère, la joie, l'empathie, la tristesse. Une fois encore elle m'a embarquée dans cette intrigue riche en rebondissements. Elle m'a beaucoup appris sur la collaboration franco britannique au sein de la résistance. Un roman que je vous recommande vraiment.

Un roman que ma Mamie avait acheté deux fois, du coup, je l'ai récupéré pour pouvoir le découvrir vu que j'avais lu la Saga Les Sept Soeurs de la même auteure.

L'histoire est celle d'Émilie De La Martinière, qui se retrouve la seule héritière de l'imposant château familial en manque d'entretien. Troublée, par les souvenirs qu'il renferme, elle va se mettre en quête de l'histoire de sa tante Sophia dont la seule mention était interdite dans sa jeunesse. Pourtant, elle va découvrir une histoire tragique se déroulant pendant l'Occupation…

Dès les premières pages, je n'ai eu aucun mal à rentrer dans l'histoire et à découvrir en parallèle celle d'Émilie et de sa vie actuelle, et celle de sa famille durant l'Occupation allemande. J'ai trouvé la construction du roman vraiment entrainante et surtout, on est tenu en haleine du début à la fin. Il faut ne m'en a pas fallu plus pour apprécier ce roman à la fois magnifique et tragique.

Et bien évidemment, la fin est plutôt attendue, mais la façon dont elle est amenée est vraiment magique. J'en ai même versé ma petite larme…

Du côté des personnages, si je trouve que l'on ne connaît pas bien Émilie De La Martinière en fermant ce roman. Il y a deux personnages qui m'ont vraiment touché.

D'une part, on a Sophia, la tante d'Émilie et de ce fait la soeur de son père. On découvre une jeune fille quasiment aveugle, qui a besoin d'une domestique pour l'aider au quotidien. En temps de guerre, elle aura une belle vie, du moins les premières années. Elle fera même la rencontre d'un Allemand, chef nazi, qui deviendra son seul amour. Pourtant, elle n'aura jamais pu vivre cet amour au grand jour. Même si Sophia est un personnage assez naïf, je n'ai pas eu de mal à m'attacher à elle. Et je l'ai trouvé très touchante.

D'autre part, on découvre Connie, une femme vivant en Angleterre, qui a été envoyée par son pays pour aider la résistance à s'organiser et à mener à bien ses opérations. En partant pour la guerre, elle ne pensait pas tomber dans une famille aristocrate où elle devient un peu la femme à tout faire, même si elle continue à servir son pays de manière indirecte. J'avoue que son courage et sa bravoure m'ont vraiment plus. Tu l'auras compris, elle m'a énormément marqué.

S'agissant de la plume de l'auteure, je l'apprécie encore plus dans ce roman. Ces descriptions ont l'air fidèles comme si l'on y était. Et elle arrive à nous entraîner dans son roman sans que l'on est l'envi de le lâcher. J'en lirais d'autres, sans hésitation.

Un roman racontant à la fois l'histoire tragique de Sophia et à la fois les questionnements de sa famille, par l'intermédiaire d'Emilie, actuels.
Lien : https://www.fifty-shades-dar..

J'ai lu ce livre car on l'avait offert à ma femme... Je ne l'aurais pas acheté et pourtant...
Au début, j'ai trouvé que c'était un peu longuet et fastidieux mais une fois passé les 100 premières pages, le livre est devenu de plus en plus intéressant et passionnant.
Au final, c'est un roman intelligent, même si j'ai tout de suite eu des doutes sur le personnage de Sebastian.
Le roman nous entraîne sous la résistance et l'occupation allemande en partant d'une histoire actuelle qui se déroule entre le sud de la France et le Royaume-Uni. On découvre peu à peu, avec Émilie, l'histoire du domaine de l'héritière...

De la Provence au Yorkshire, de 1998 aux heures sombres de l'Occupation, Lucinda Riley nous offre avec le domaine de l'héritière une émouvante fresque multigénérationnelle à travers les destinées entremêlées de personnages pris dans les tourments de la guerre.

L'autrice, comme à son habitude, alterne présent et passé, pour nous raconter deux histoires, celle d'Emilie de nos jours, une jeune femme très ingénue et mal dans sa peau, on se doute dès le début qu'elle se fera avoir par le bellâtre Sébastian, qui semble trop gentil pour être honnête.

J'ai eu envie de la secouer pendant une bonne partie du roman pour qu'elle ouvre enfin les yeux sur les véritables motivations de Sebastian. Heureusement, notre héroïne prend au fil des pages de l'assurance et montre enfin sa force de caractère.

Mais aussi celles de Venetia, de Constance, la grand-mère de Sebastian et Alex, d'Edouard, le père d'Emilie, et de Sophia, la jeune soeur d'Edouard pendant la seconde guerre mondiale.

Si j'ai apprécié la partie au présent, j'ai préféré, comme souvent, celle au passé que j'ai trouvé réellement passionnante et riche en émotions. J'ai tremblé pour les personnages, émue par le sort de certains d'entre eux qui auraient mérité de survivre à cette guerre et qui ont succombé sous la torture et les balles nazies.

L'histoire de Constance, venue d'Angleterre, et racontée par Jacques à Emilie de nos jours, permettra à la jeune femme de découvrir son histoire familiale et porter un regard différent sur ses ancêtres et ce magnifique château d'enfance qui se trouve au coeur de l'histoire et dont elle est désormais l'héritière.

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Lire un nouveau roman de Lucinda Riley me provoque deux émotions différentes à chaque fois : de la joie de retrouver sa plume et de la tristesse de se dire qu'on n'en aura plus de nouveaux suite à sa disparition.

Avec "le domaine de l'héritière" (comme avec tous les romans avec une part d'historique) j'avais cette crainte de ne pas accrocher. Et pourtant, dès les premières pages, j'ai su que j'allais adorer. J'ai adoré le présent comme le passé, même si j'ai pris beaucoup plus de plaisir avec le passé.

Je me suis attachée à beaucoup de personnages, en ai détesté d'autres, mais c'est ce qui fait le charme de chaque histoire : chaque personnage a sa personnalité, son vécu et son caractère. Ici, l'autrice nous dépeint autant de personnages que de personnalités. Ils sont tous différents, mais quand on les additionne, ça donne un résultat parfait.

Si j'ai adoré suivre Émilie dans la rénovation du château dont elle a hérité, j'ai aussi beaucoup aimé découvrir son ancêtre, Constance, au plus fort de la guerre. Nous avons deux femmes combattantes, dans deux situations totalement différentes. J'ai eu les larmes aux yeux, j'ai souri, j'ai été émue. Et surtout, j'ai été embarquée. C'est tout le talent de l'autrice que de créer des personnages plus vrais que nature.

Il n'y a aucun temps mort et le lecteur de retrouve propulsé dans une histoire qui tient en haleine, pleine de suspense, d'angoisse concernant l'époque de la guerre et de tendresse, de questionnements dans l'époque actuelle. Un condensé d'émotions pour un attachement de plus en plus fort envers les personnages.

Je le dis d'emblée : ce ne sera pas mon roman préféré de Lucinda Riley.

Je n'ai pas réussi à "accrocher" avec Émilie, peut-être parce que ce qui va lui arriver se devine trop facilement, sa naïveté ne m'a pas touchée.
La même chose avec Constance, que je n'ai pas trouvé si extraordinaire, à part dans sa volonté de faire quelque chose.
Sophia m'a beaucoup plus émue !

Le schéma narratif est malgré tout très bien tissé, les alternances présent/passé sont très bien dosées.
Un excellent moment tout de même donc.

Le domaine de l'héritière de Lucinda Riley est un roman plutôt pas mal dans l'ensemble.
J'ai beaucoup aimé les retours dans le passé des ancêtres d'Émilie de la martinières pendant la seconde guerre mondiale. Par contre l'histoire de cette dernière qui tombe dans les bras d'un opportuniste après le décès de sa mère ne m'a pas convaincu dès les premières lignes !
C'est une belle saga familiale pour le passé mais peu crédible dans les faits actuels.

Printemps 1998. Emilie vient de perdre son dernier parent, sa mère, dont elle n'était pas très proche. Désormais, elle est la seule héritière d'une immense fortune et d'un somptueux château familial dans le Sud de la France. Quittant Paris, elle trouve refuge dans les murs de son enfance, se rappelant avec nostalgie les moments passés ici avec son père, Edouard. Seule, déboussolée et dépassée par la situation, elle tombe rapidement sous le charme d'un jeune anglais Sébastian, qui a tout du prince charmant. Et cerise sur le gâteau, la grand-mère de Sébastian, Constance, aurait même vécu ici quelques temps, pendant la 2ème guerre mondiale et aurait connu son père !
Au gré du temps et par curiosité, Emilie va essayer d'en savoir d'avantage, sur Constance, sur son père, dont elle connait finalement peu de chose. Et c'est auprès de Jacques, vieil homme qui s'est occupé naguère des vignes du château, qu'elle va découvrir leurs histoires. Avec au départ une certaine envie de tout lui raconter, Jacques aura au fil du temps, une certaine réticence à répondre à certaines interrogations de la jeune femme. Car bien sûr, certains secrets doivent être cachés, au risque de perturber quelques existences.
Comme souvent, Lucinda RILEY alterne présent et passé, pour nous raconter deux histoires, celle de l'actuelle Emilie, jeune femme un peu ingénue (on sait dès le début qu'elle se fera avoir par le bellâtre Sébastian), mais qui prend de l'assurance et montre sa force de caractère au fil des pages. Mais aussi celles de Constance, d'Edouard, et de Sophia, la jeune soeur d'Edouard. Au temps de l'occupation allemande, entre amours, trahisons, espionnage, c'est une très belle fresque historique qui nous est proposé, qui nous plonge au coeur des activités de la Résistance française, avec le soutien des espions anglais.
C'est dense, passionnant, avec des personnages féminins forts et attachants. C'est à peine qu'on sent les 608 pages passer.