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Critique de lecassin


Pa s de doute, à la lecture de Michel Rio – et particulièrement dans ce roman, « Alizés » – on devine un marin, et même un skipper, doublé ici d'un architecte naval…

Un homme, reçoit en héritage une encyclopédie bilingue qu'il se propose de vendre dans l'océan indien à bord de son voilier. Il est surpris par un typhon qui le projette sur une île, non pas déserte, non, mais protégée par une convention internationale contre « toute agression civilisatrice »…
Robinson Cruzoé ?
Non, pas vraiment. D'abord parce que Vendredi n'apparaît pas un vendredi, ensuite parce que Vendredi est une femme, enfin parce qu'elle ne s'appelle pas Vendredi et qu'elle appartient à une communauté autochtone ayant évolué sans apport extérieur depuis un précédent naufrage, quelque deux cents ans auparavant …

Lecteur et amateur de Michel Rio depuis « Tlacuilo », « Manhattan terminus », « la statue de la liberté » et le cycle arthurien réinterprété, je suis tout de même un peu déçu par ce bouquin. Certes l'épisode du typhon n'a rien à envier à Joseph Conrad, la vie sur Sailaway Island, rien à envier non plus à Daniel Defoe ; certes le style de Michel Rio est toujours le même, addictif, précis … mais ici, précis jusqu'à l'exagération dans le détail technique quand il tente de construire un bateau avec des éléments de récupération ou quand il décrit les habitations ; dans l'inventaire des richesses végétales de l'île, aussi. Un déballage qui sent l'encyclopédie par l'entassement exagéré…

Bon, déçu… Mais je ne doute pas qu'un jour prochain je retrouve le Michel Rio que j'apprécie Tant.
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