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Citations sur Dictionnaire anthologique des classiques de la poésie f.. (13)

Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ;
Ou c'est d'un esprit sot ou c'est d'une âme basse.
Surtout ne dites point : elle est malheur sans fin ;
C'est d'un mauvais courage et qui trop tôt se lasse.

Riez comme au printemps s'agitent les rameaux,
Pleurez comme la bise ou le flot sur la grève,
Goutez tous les plaisir et souffrez tous les maux ;
Et dites : c'est beaucoup et c'est l'ombre d'un rêve.
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Au printemps, l'oiseau nait et chante ;
N'avez-vous pas ouï sa voix ?
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l'oiseau - dans les bois !
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La lune blanche
Luit dans les bois ;
Part une voix
Sous la ramée...
Ô bien-aimée.

L'étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...

Rêvons, c'est l'heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l'astre irise...

C'est l'heure exquise.
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En vain, pour satisfaire à nos lâches envies,
Nous passons près des rois tout le temps de nos vies,
À souffrir des mépris et ployer le genou ;
Ce qu'ils peuvent n'est rien : ils sont comme nous sommes,
Véritablement hommes,
Et meurent comme nous.
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Ne me dites pas : la vie est un joyeux festin ;
Ou c'est d'un esprit sot ou c'est d'une âme basse.
Surtout ne dites point : elle est malheur sans fin ;
C'st d'un mauvais courage et qui trop tôt se lasse.

Riez comme au printemps s'agite les rameaux,
Pleurez comme la bise ou le flot sur la grève,
Goutez tous les plaisirs et souffrez tous les maux ;
Et dites : c'est beau et c'est l'ombre d'un rêve.
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Le jour passé de ta douce présence
Fut un sereine hiver ténébreux,
Qui fait prouver la nuit de ton absence
À l'œil de l'âme être un temps plus ombreux
Que n'est au Corps ce mien vivre encombreux...
Qui maintenant me fait de soi refus,
Car dès le point, que partie tu fus,
Comme le lièvre accroupi en son gite,
Je tends l'oreille, oyant un bruit confus,
Tout éperdu aux ténèbres d'Egypte.
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Àmelette ronsardelette,
Mignonelette, doucelette,
Très chère hôtesse de mon corps
Tu descends là-bas faiblelette,
Pale, maigrelette, seulette,
Dans le froid royaume des morts.
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j'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité?
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégouté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passé d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
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LA GRAND' MÈRE

Voici trois ans qu'est morte ma grand mère,
- La bonne femme ! - et, quand on l'enterrera,
Parents, amis, tout le monde pleura
D'une douleur bien vraie et bien amère.

Moi seul j'errais dans la maison, surpris
Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche
De son cercueil, - quelqu'un me fit reproche
De voir cela sans larmes et sans cris.

Douleur bruyante et bien vite passée :
Depuis trois ans, d'autres émotions,
Des biens, des maux, - des révolutions, -
Ont dans les cœurs sa mémoire effacée.

Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ;
Depuis trois ans, par le temps prenant force
Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce,
Son souvenir se creuse plus avant !
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L'AUBEPINE ET L'ÉGLANTIN...

L'aubépine et l'églantin,
Et le thym,
L'œillet le lys et les roses,
En cette belle saison,
À foison
Montrent leurs robes écloses.

Le gentil rossignolet,
Doucelet,
Découpe, dessous l'ombrage,
Mille fredons babillards,
Frétillards,
Aux doux sons de son ramage.
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