Les femmes formidables, tome 2 : Quand l'imprévu s'en mêle

Mike m’avait envoyé plusieurs SMS. On échangea quelques messages et, en me glissant dans mon lit, je trouvai un petit mot qu’il m’avait laissé avant de partir. J’étais à la fois surprise et ravie. Ces attentions atténuaient mes peurs et mes doutes. J’étais sous son charme. Je m’endormis le sourire aux lèvres. Il était plutôt sympa ce retour à la vraie vie…

Elle repensa aux mois passés avec lui, à tout ce qu’ils avaient partagé, à sa douloureuse décision de le quitter. Après cette semaine de vacances, elle pensait avoir franchi un cap, et voilà qu’elle replongeait. De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête : l’aimait-elle encore ? Sa peur de souffrir ne déformait-elle pas sa perception ? Avait-elle vraiment fait le deuil de cette relation ?

Je ne pouvais m'empêcher de les envier. Il y avait si peu de couples vraiment heureux ensemble, sans faux-semblants, dont l'amour était le véritable ciment.

Peu importe ce que je lui trouve. Ce qui compte c’est que tu acceptes qu’un homme puisse entrer dans ma vie, dans nos vies. Tu ne l’aimes pas, c’est noté, mais tu lui dois respect en tant qu’adulte. Alors, tu vas faire un effort.

Lâche du lest. Tu as le droit de ne pas toujours être une
épouse et une mère parfaite. Mais tu ne feras pas de Paul un homme tendre et attentionné. Ça, je n’y crois pas une seule seconde. Il a le mérite d’être travailleur, généreux, fidèle, je pense, mais c’est exactement le même que son père ! Il est passé des bras de sa mère aux tiens. Il a reproduit son schéma familial et tu n’as rien fait pour l’en sortir. Il est un peu tard maintenant.

C’est un sacré changement de vie et je n’ai pas le droit à l’erreur. Mais j’y crois. Et puis on ne se lance pas totalement dans l’inconnu. Ton concept est bon, on se connaît par cœur, on est complémentaires et je sais que chacune de nous donnera le meilleur pour faire de ce projet un succès. Le risque zéro n’existe pas, mais là je le trouve assez minime.

Ce n’est pas horrible, c’est juste la réalité. Regarde autour de toi, les couples épanouis ne courent pas les rues.

Je sors d’une relation avec un homme marié, qui n’a bien entendu jamais quitté sa femme. Il m’a plantée un week-end et ça a été la goutte qui a fait déborder le vase. J’étais bien décidée à ne plus le voir et l’effacer de ma vie jusqu’à ce que je le trouve à l’aéroport à mon retour de Grèce. Mais bon, tant que je n’ai pas décidé ce dont j’avais envie, je le garde à distance.

Encore sous l'émotion de ce comité d'accueil surprise, nous nous dirigions vers le parking de l'aéroport. Andréa rayonnait d'avoir retrouvé Vincent, son homme, celui qu'elle avait décidé de demander en mariage. Chloé, encore sous le choc et en pleine confusion sentimentale, avait le visage fermé. (...) Quant à Alice, j'aurais adoré être une petite souris pour l'observer durant le trajet du retour avec Paul.