Si j'aide telle ou telle personne, c'est pour me sentir bien en tant qu'humaine, pour être aimée , dans un désir de reconnaissance, ce genre de choses. Alors est-ce que tu crois qu'un acte peut être totalement altruiste ?
Regarder la neige, sa présence comme une force inébranlable et tranquille à mes côtés, le parfum et la chaleur de son pull, celle de la tasse entre mes mains. Ça n’avait rien à voir avec ces portions de bonheur que j’avais connu avec mes amis ou ma famille auparavant. J’étais juste enfin en phase. Avec moi-même et avec un autre être humain, pourtant particulièrement peu loquace en ce moment. Et je me découvrais aussi pendue à ses lèvres qu'à ses silences.
Tu es du genre à penser qu'on aime plus l'idée de l'amour que la personne qu'on prétend aimer ?
« - Un incontournable, tout particulièrement quand on veut écrire. Un auteur qui a su décrypter avec une ferveur proche de la virtuosité les mouvements du cœur et de l’âme humaine. « Ah ! Frappe-toi le coeur, c’est là qu’est le génie ! » lança-t-il en accompagnant la phrase d’un sourire et de son poing plaqué contre son torse. - Musset ?
Un silence surpris s’installa. »
Les tempêtes pouvaient bien démolir tout le reste, ils auraient à tout jamais une base sur laquelle tout reconstruire.
Des fois, ce n'est pas vraiment le silence qui m'angoisse, c'est juste le vide en moi. C'est comme une chute libre, sans frein, sans rien autour et l'impact ne vient juste...jamais.
C'est quand il n'y a plus de bruit que notre intériorité jaillit. Tu redoutes ce que tu es dans ces moments où tu es forcée à t'écouter, à te juger. Tu crains les fantômes qui murmurent à ton oreille que tu n'es rien de plus qu'une ombre sur la surface de la Terre, que tu n'existes que par une accumulation de coïncidences et que tu ne laisseras pas le moindre souvenir de ton passage.
Jamais rien ni personne n’avait résonné en moi aussi intensément que lui et ses mots.
Rare étaient les instants où je m’étais sentie aussi bien. Regarder la neige, sa présence comme une force inébranlable et tranquille à mes côtés, le parfum et la chaleur de son pull, celle de la tasse entre mes mains. Ça n’avait rien à voir avec ces portions de bonheur que j’avais connues avec mes amis ou ma famille auparavant. J’étais juste enfin en phase. Avec moi-même et avec un autre être humain, pourtant particulièrement peu loquace en ce moment. Et je me découvrais aussi pendue à ses lèvres qu’à ses silences. C’en était effrayant.
Parce qu'il y a une vie dans la mémoire, dans le passé et les souvenirs. Je ne veux pas qu'un jour mon souvenir s'éteigne après ma mort. Ce serait comme mourir une seconde fois.
Parce que je veux laisser une empreinte, même infime. Tromper la mortalité, tromper l'oubli, me tromper moi-même, peut-être un peu ! Dompter mes peurs ou, du moins, les explorer !