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Critique de evergreen13


Maison à vendre
A vendre, une superbe maison d'architecte de 400 mètres carrés habitables, située dans un beau quartier cossu d'une ville du Sud des Etats-Unis, voisinage agréable et discret. le prix ? Désolée, je n'ai pas cette information… Et pourquoi est-elle en vente ? Il est vrai qu'elle est récente… Eh bien, adressez vous aux voisins, les Kennedy, Walter et Colquitt, ils vont vous expliquer.
Ce sont les Harralson qui ont acheté le terrain et fait construire la maison, Buddy un jeune avocat prometteur et son épouse Pie qui attend leur premier enfant, le tout financé par le père de Pie. Les plans ont été dessinés par un architecte avant-gardiste, Kim Dougherty et il faut avouer que c'est une réussite ! Enfin, dommage que Buddy et Pie n'aient pu en profiter longtemps… elle a fait une mauvaise chute dans l'escalier menant au sous-sol et a perdu le bébé… et après il y a eu ce scandale…
Heureusement, la maison n'est pas restée longtemps sur le marché : vient d'y emménager un couple charmant, les Sheehan, Anita et Buck, qui arrivent du Nord et qui y ont vécu un drame affreux… D'ailleurs Anita reste fragile… très fragile… Jusqu'au jour où…
Exit les Sheehan. Maintenant ce sont les Greene qui s'installent dans la maison. Une petite famille bien sous tous rapports. Lui est professeur d'université, elle ne travaille pas voyons, elle s'occupe de leur fillette, Melissa. Norman Greene semble bien un peu rigide et son épouse Susan un peu trop soumise peut-être mais ce sont leurs affaires après tout… Evidemment, après ce drame, la maison est à nouveau vide…
Voilà, vous savez tout, ou presque… Une maison hantée ? Mais non, ce sont les vieilles bicoques qui sont hantées, ou des châteaux en Ecosse ou Dieu sait où … mais une maison neuve ? le fait est que les différents propriétaires n'ont pas eu de chance, ça arrive, hélas…
J'aime beaucoup Anne Rivers Siddons, ses romans profondément ancrés dans le Sud des Etats-Unis (Georgie, les Carolines, Alabama etc) ont un souffle romanesque incomparable qui m'a toujours séduite (alors que je ne suis pas une grande lectrice de ces romans dits « féminins »). Ce roman beaucoup plus sombre (je l'ai dans l'édition Pocket Terreur) n'y déroge pas et à travers l'histoire de la Maison d'à Côté on retrouve une peinture souvent critique d'une certaine « bonne » société américaine.
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