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Critique de LoupAlunettes
"Arlequin, Charlot, Guignol et cie...", un répertoire qui peut s'avérer intéressant pour qui est curieux de tout et souhaite par ailleurs en savoir plus sur cette belle profession du rire.
Son axe pris est celui de l'expression courante et il est amusant de voir que les clowns y occupent une bonne place.
Le saviez-vous ,"Clown" est un terme emprunté à l'anglais pour désigner un paysan, un personnage rustre avant le XVIème siècle?
Nous sommes à une autre époque d'éducation, vous l'aurez compris jeunes lecteurs, certains ruraux, n'ayant pas d'instruction, pouvaient se trouver juger un peu balourds et sans manières face à certains railleurs plus avantagés dans l'accès au savoir.
L'expression fut donc agréablement détourné, heureusement, pour en tirer parti dans le secteur du divertissement.
"Au xvie siècle..." Clown "... est passé dans le vocabulaire du théâtre pour désigner un « bouffon campagnard ».", nous dit WIKI. WIKI ajoute même "...Même s'il tire sa filiation de personnages grotesques anciens, notamment ceux de la Commedia dell'arte, le clown proprement dit est une création relativement récente. Il apparaît pour la première fois en Angleterre au xviiie siècle, dans les cirques équestres.
Les directeurs de ces établissements, afin d'étoffer leurs programmes, engagèrent des garçons de ferme qui ne savaient pas monter à cheval pour entrecouper les performances des véritables cavaliers. Installés dans un rôle de serviteur benêt, ils faisaient rire autant par leurs costumes de paysans, aux côtés des habits de lumière des autres artistes, que par les postures comiques qu'ils adoptaient, parfois à leurs dépens..."
C'est intéressant de le savoir.
La commedia dell'arte était un théâtre italien qui mettait en scène une multitude de "clowns" aux caractères divers: Pierrot, Arlequin, Polichinelle et ses deux bosses...Le clown devint acteur de théâtre.
Le clown est devenu emblématique du rire, souvent au service des enfants, mais nombre de comédiens s'en inspireront finalement pour le cinéma et pour un plus large public, en déployant un arsenal de comique de situations et d'attitude.
Le clown pourra se passer de son maquillage au nez rouge et au teint blafard, nous avons en tête Pierre Richard ou Louis de Funès dans la catégorie française, Jerry Lewis dans celle américaine.
Le documentaire revient sur les plus fabuleux personnages du genre et ils sont étonnant de diversité.
Un Arlequin est, selon le livre, un personnage inconstant qui change vite d'avis, les Branquignols, eux, ont ne peut jamais compter sur eux (c'est d'ailleurs passé das le langage familier), le Cabotin en fait des tonnes pour attirer l'attention sur lui, le clown Chocolat ne comprend rien et se fait toujours avoir avec le sourire (c'est aussi passer dans les expressions usuelles, "se trouver chocolat"), Double-patte et Patachon sont pauvres mais bien assortis dans l'amitié.
Parmi ce défilé de clowns de profession se glissent d'autres personnages, qui auront également marqué les expressions, autres personnages de théâtre et de drôles de numéros de la comédie humaine.
Bénédicte Rivière intercalera cette nouvelle donne avec les clowns, ainsi nous y verrons la Chimène du "Cid" de Pierre Corneille, grande actrice du "je t'aime je te hais", nous verrons également le Don Juan, grand maître facétieux de la séduction, et aussi l'Arlésienne, celle dont on parle mais qui n'apparaît jamais.
C'est un petit théâtre très riche qui nous est ouvert, Gogo, Paparazzo, Riquiqui, Matamore, Sosie, Pimbêche, Harpagon, Pantalon, on n'y reconnaîtra aussi évidement le clochard le plus célèbre du cinéma muet, Charlot, vrai clown moderne qui gardera des clins d'oeil évidents à une profession passée aujourd'hui un peu dans les bons souvenirs avec le développement du cinéma, mais qui résiste tant qu'on la réclame.
L'album arborera un classement alphabétique, pratique, ce qui permet de le manipuler à loisir selon son désir. Les jeunes lecteurs pourront profiter du talent esthétiquement rétro et délicat de Claude Dubois qui se prête bien à la publication.
Un bel objet.
Son axe pris est celui de l'expression courante et il est amusant de voir que les clowns y occupent une bonne place.
Le saviez-vous ,"Clown" est un terme emprunté à l'anglais pour désigner un paysan, un personnage rustre avant le XVIème siècle?
Nous sommes à une autre époque d'éducation, vous l'aurez compris jeunes lecteurs, certains ruraux, n'ayant pas d'instruction, pouvaient se trouver juger un peu balourds et sans manières face à certains railleurs plus avantagés dans l'accès au savoir.
L'expression fut donc agréablement détourné, heureusement, pour en tirer parti dans le secteur du divertissement.
"Au xvie siècle..." Clown "... est passé dans le vocabulaire du théâtre pour désigner un « bouffon campagnard ».", nous dit WIKI. WIKI ajoute même "...Même s'il tire sa filiation de personnages grotesques anciens, notamment ceux de la Commedia dell'arte, le clown proprement dit est une création relativement récente. Il apparaît pour la première fois en Angleterre au xviiie siècle, dans les cirques équestres.
Les directeurs de ces établissements, afin d'étoffer leurs programmes, engagèrent des garçons de ferme qui ne savaient pas monter à cheval pour entrecouper les performances des véritables cavaliers. Installés dans un rôle de serviteur benêt, ils faisaient rire autant par leurs costumes de paysans, aux côtés des habits de lumière des autres artistes, que par les postures comiques qu'ils adoptaient, parfois à leurs dépens..."
C'est intéressant de le savoir.
La commedia dell'arte était un théâtre italien qui mettait en scène une multitude de "clowns" aux caractères divers: Pierrot, Arlequin, Polichinelle et ses deux bosses...Le clown devint acteur de théâtre.
Le clown est devenu emblématique du rire, souvent au service des enfants, mais nombre de comédiens s'en inspireront finalement pour le cinéma et pour un plus large public, en déployant un arsenal de comique de situations et d'attitude.
Le clown pourra se passer de son maquillage au nez rouge et au teint blafard, nous avons en tête Pierre Richard ou Louis de Funès dans la catégorie française, Jerry Lewis dans celle américaine.
Le documentaire revient sur les plus fabuleux personnages du genre et ils sont étonnant de diversité.
Un Arlequin est, selon le livre, un personnage inconstant qui change vite d'avis, les Branquignols, eux, ont ne peut jamais compter sur eux (c'est d'ailleurs passé das le langage familier), le Cabotin en fait des tonnes pour attirer l'attention sur lui, le clown Chocolat ne comprend rien et se fait toujours avoir avec le sourire (c'est aussi passer dans les expressions usuelles, "se trouver chocolat"), Double-patte et Patachon sont pauvres mais bien assortis dans l'amitié.
Parmi ce défilé de clowns de profession se glissent d'autres personnages, qui auront également marqué les expressions, autres personnages de théâtre et de drôles de numéros de la comédie humaine.
Bénédicte Rivière intercalera cette nouvelle donne avec les clowns, ainsi nous y verrons la Chimène du "Cid" de Pierre Corneille, grande actrice du "je t'aime je te hais", nous verrons également le Don Juan, grand maître facétieux de la séduction, et aussi l'Arlésienne, celle dont on parle mais qui n'apparaît jamais.
C'est un petit théâtre très riche qui nous est ouvert, Gogo, Paparazzo, Riquiqui, Matamore, Sosie, Pimbêche, Harpagon, Pantalon, on n'y reconnaîtra aussi évidement le clochard le plus célèbre du cinéma muet, Charlot, vrai clown moderne qui gardera des clins d'oeil évidents à une profession passée aujourd'hui un peu dans les bons souvenirs avec le développement du cinéma, mais qui résiste tant qu'on la réclame.
L'album arborera un classement alphabétique, pratique, ce qui permet de le manipuler à loisir selon son désir. Les jeunes lecteurs pourront profiter du talent esthétiquement rétro et délicat de Claude Dubois qui se prête bien à la publication.
Un bel objet.
