Oh là là là vie en mousse
La mousse qu’on nous propouge
D’avoir des quantités de rousses
Qui donnent envie d’autres bouges
Allez on nous fait croire
Que le bonheur c’est de boire
Des quantités de bière noire
Des tas d’Guinness plein l’tiroir
Car mousse sentimentale
On a soif c’est de la balle
Des roteuses dans les bars, génial
De la 16 plein nos armoires
Mousse sentimentale
- Vous nous avez dit que c'était "vraiment" un ours, insista Bingo. Toutes ces histoires de bras arrachés et ces monceaux de chair frémissante. Vous vous rendez compte que vous nous avez terrorisés?
- Eh bien, dit le magicien en mâchonnant le bout de sa pipe, c'est ce que j'avais entendu dire.
- C'est ce que vous aviez "entendu" dire? Je croyais que vous le connaissiez.
- Oh non, oh non. Jamais vu de ma vie.
Ces quatre Droll's maousses étaient descendues des montagnes dans l'espoir de mener commerce avec le vendeur de chariot du nord-ouest et la population des fermes de classe moyenne. Elles étaient vêtues du costume traditionnel de leur race: sous-vêtements en dentelle, porte-jaretelles, bas( tissés du lacis dont on fait parfois les clôtures, de petites jupes flottantes de soie rouge remontant souvent de façon suggestive au moindre vent, avec un coquin ptit haut, dos-nu discret, Droll'section française, rouge lui aussi.
Ils firent halte à Crémone pour acheter une bête de somme, un âne appelé O'Rexxie -dont le nom était (selon les dires insistants du vendeur, Tony Truand) une référence pleine d’esprit à son physique de bon vivant et à sa santé de fer.