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Citations sur Histoire du monde, tome 3 : L'âge des révolutions (4)

Avec le recul, et malgré son caractère brutalement binaire, la guerre froide fait penser aux guerres de religion européennes des XVIe et XVIIe siècles, quand l'idéologie pouvait être source de violence, de passion et parfois entraîner l'adhésion des masses, sans jamais parvenir à embrasser toute la complexité des courants de pensée de l'époque.
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C’est une douche froide plutôt qu’écossaise que Malthus administre à cette vision. A ses yeux, quels que puissent être les effets de la croissance de la population, elle ne peut à terme que provoquer une catastrophe et des souffrances pour sa portion la plus importante – celle des pauvres. Il explique que les ressources terrestres ont des limites, définies par la quantité de terres disponibles pour la culture, ce qui à son tour limite la population. Or, la population a toujours tendance à s’accroître à court terme, rétrécissant d’autant ses marges de subsistance. Quand cette marge est épuisée, la famine s’installe. La population diminue alors, jusqu’à atteindre un chiffre correspondant à la nourriture disponible pour sa subsistance. Ce mécanisme ne peut être enrayé que si les hommes et les femmes s’abstiennent de faire des enfants (la prudence devant également les pousser à se marier tard) ou par des catastrophes comme les épidémies ou les guerres.
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La population s’accroît partout, mais à un rythme différent et à d’autres périodes. Les régions agraires les plus pauvres de l’Europe de l’Est connaissent ainsi leur pic de croissance au cours des années 1920 et 1930. C’est que le mécanisme de base de l’accroissement de la population est celui du recul de la mortalité. Jamais dans l’histoire la chute du taux de mortalité n’est aussi spectaculaire qu’au cours du XXe siècle. Elle débute dans les pays les plus développés d’Europe à la fin du XIXe siècle. Avant 1850, la plupart des nations européennes ont des taux de natalité légèrement supérieurs à leurs taux de mortalité et les deux sont à peu près identiques dans tous les pays. Ces taux démontrent à quel point les déterminants fondamentaux de la vie humaine dans un environnement essentiellement rural ont été peu affectés par le progrès.
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En 1900, la civilisation européenne est de loin la plus avancée de toute l’histoire sur le plan matériel. S’ils sont divisés sur cette question, les Européens ne peuvent contester que leur continent produit des richesses dans des quantités sans précédent, et qu’il exerce, sur le reste du globe, sa puissance et son influence dans des proportions supérieures à toutes les autres civilisations du passé. Les Européens (et leurs descendants) dominent le monde. Leur domination est politique pour l’essentiel, et s’exerce de manière directe. De larges portions de la planète sont peuplées par des Européens. Les nations non européennes encore politiquement et formellement indépendantes de l’Europe doivent, pour la plupart d’entre elles, se plier aux désirs des Européens et accepter les interférences de l’Europe dans leurs affaires internes. Rares sont les peuples indigènes en état de résister et, quand ils y parviennent, c’est le plus souvent au prix d’une défaite culturelle, car toute résistance victorieuse nécessite l’adoption des méthodes européennes et donc d’une forme d’européanisation.
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