J'ai bien aimé ce roman, davantage que le précédent,
le Collectionneur. Cette fois, l'enquête n'occupe pas autant de place dans l'histoire et je pense que c'est ce qui fait la différence.
L'histoire d'amour n'a beaucoup plu, même si j'ai eu une forte impression de déjà-vu au début. Heureusement que la première partie du roman parle de la jeunesse de l'héroïne, lorsqu'elle a découvert les horreurs commises par son père, sinon je me serais vraiment demandé si je n'avais pas déjà lu ce livre. En effet, l'histoire d'amour est typique de
Nora Roberts : ancrée dans les petits faits du quotidien, avec un héros direct mais romantique à sa façon, une relation "fluide" malgré des doutes ou des hésitations parfois, etc.
J'ai aussi aimé que la rénovation de la maison serve de cadre à l'intrigue. Tout se déroule peut-être un peu trop facilement, mais cela donne une atmosphère chaleureuse qui laisse l'intrigue "policière" loin en arrière-plan. D'ailleurs plutôt qu'une véritable enquête policière, je pense que l'auteur voulait parler de ce qui arrive aux proches d'un meurtrier en série après son arrestation, de la manière dont ces victimes indirectes doivent apprendre à vivre avec l'incompréhension et la culpabilité de n'avoir rien vu, avec la curiosité malsaine du public, etc. Un véritable traumatisme à surmonter et un aspect du crime rarement évoqué, tout du moins dans mes lectures.
Un bon
Nora Roberts que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
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