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3,71

sur 2726 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est sur les instances d'une amie que je me suis lancé dans cette série et je ne parviens pas à comprendre ce qui a pu faire son succès. On surnomme Anne Robillard la J.K Rowling québécoise ? Seule leur écriture simple est commune à ces deux auteures. Ce qui diffère entre les deux se voit à mon sens concernant les personnages. Eh oui, les chevaliers d'Emeraude ne sont à mes yeux rien d'autre qu'une brochette de freluquets sans envergure et bouffis de complaisance quant à leur petite supériorité. Et je suis d'autant plus impressionné par cette couleuvre que Anne Robillard nous fait avaler de force : un homme peut tomber amoureux à se damner en l'espace de 10 minutes (et d'une femme mariée, qui plus est) ! Ce furieux manque de réalisme et de crédibilité m'a laissé à moitié mort de rire tant il m'a fait penser aux contes de fée du genre "Oh, je viens de te rencontrer ! Oh que tu es belle !! Oh, je t'aime !!! Je veux t'épouser aujourd'hui même !!!!"
Ce simple état de fait a suffi à me dégoûter de ce roman, en plus de l'orgueil démesuré des protagonistes, du monde sans aucune cohérence géographique (ce n'est pas parce que c'est de la fantasy qu'on peut faire n'importe quoi !), du manichéisme remâché et recraché à toutes les sauces...
De plus, l'écriture d'Anne Robillard est tellement synthétique qu'elle donne parfois l'impression de résumer son histoire pour passer rapidement à autre chose pour éviter de s'étendre...
Donc, je n'ai pas pu le terminer. On a eu beau me dire que tout s'améliorait par la suite, rien n'y fait : si je hais les personnages, je hais l'histoire, puisqu'on la suit de leur point de vue.
Peut-être ferais-je un effort, un jour. Mais pour le moment, de bien meilleures lectures m'attendent...
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Alléchée par toute la presse criant au succès mondial, je me suis jetée sur le premier tome de cette saga. Et j'ai été très déçue ! L'écriture est sans relief, sans mystère voire maladroite. Les caractéristiques des personnages sont assénées sans nuances à la fin d'un paragraphe et on s'arrête là dans la psychologie des personnages. L'histoire m'a semblé sans originalité et un peu répétitive, mais je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'à la fin du premier tome...
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Plus jamais jamais JAMAIS les Chevaliers d'Émeraude ! Un scénario d'un classicisme à faire peur, des personnages totalement dépourvus d'intérêt et de goût évoluant dans un univers d'une pauvreté absolue, dont :
-Des elfes peureux et pleurnichards (on n'est pas dans Naheulbeuk !)
-Des dragons dépourvus d'ailes et incapables de cracher du feu, tout ce qui faisait le charme de ces créatures s'est envolé, autant mettre des tigres, ça sera pareil !
-Des royaumes si nombreux qu'on s'y perd, et qu'on traverse en deux ou trois jours de cheval seulement (c'est l'échelle de ma Petite-Bretagne, ça!)
-Un ennemi craint comme la mort mais en vérité à peu près aussi redoutable qu'une mouche anémique (la graaaannnde bataille finale le prouve assez aisément), d'ailleurs l'auteure trouve pour seule excuse au manque flagrant de stratégie des insectes que leur esprit fonctionne différemment
-Et une bande de glorieux héros aux cervelles de courgettes cuites.
Oui, est-ce que c'est la peine de nous montrer le parcours de chacun des chevaliers et leurs dialogues avec les rois, sachant qu'à chaque fois c'est : préparez-vous un méchant ennemi vilain va débarquer il faut creuser des pièges à dragon ! (Note : l'attitude du souverain de Jade à laquelle on croit pas une seule seconde : d'abord il se la joue hautain et sévère la seconde d'après c'est le souverain alarmé et pote des chevaliers qui suit aveuglément chacun de leurs conseils). Quoi d'autre ? Ah oui : celui qui pose problème, c'est Wellan. Il est devenu automatiquement le chef sans que les autres aient eut leur mot à dire, il sait tout, est le plus grand, le plus fort et le plus beau des chevaliers forcééémeeennt, il est méga-pistonné (non t'es mon commandant des chevaliers on à besoin de toi je te jetterai pas au cachot je ferai semblant) de un c'est qu'un gamin alors je vois pas pourquoi il aurait droit à plus de privilèges que les autres de deux ils ont déjà prouvé qu'ils pouvaient très bien se débrouiller sans lui. Et forcément tout le monde l'admire béatement alors que c'est un con. Et puis franchement, faire l'amour avec un fantôme glacé je trouve ça bizarre d'autant que, si j'ai bon souvenir, à aucun moment il n'est précisé qu'il frissonne au contact de Fan. Autre chose encore : ces enfants ont été arrachés aux bras de leurs mères, amenés de force à Émeraude et ont passé des épreuves sans avoir leur mot à dire, parce qu'ils avaient des pouvoirs magiques (en plus : amenez tous les enfants qui ont des pouvoirs magiques ! comme quoi c'est si fréquent que ça de naître avec des pouvoirs magiques ? Alors pourquoi y a qu'un seul magicien dans tout le royaume ?) Ils n'ont pas le droit de parler de leur peuple d'origine, ne peuvent pas se marier ni avoir des enfants avant d'avoir achevé de former leurs apprentis et n'ont pas vus leurs parents depuis des années. Leur vie n'est guère enviable : ils mangent dans une salle commune, se baignent ensemble tous les matins dorment avec leurs écuyers dans des chambres communes et s'entraînent à l'épée toute la journée. Ils s'habillent pareil, manient les mêmes armes et ont les mêmes pouvoirs. J'ai lu la BD : ont-ils une seule fois cherché à fuir ? Ont-ils une seule fois regretté d'être des chevaliers d'émeraude ? Noooon, bien sûr ! Ils sont trop contents d'appartenir à cet ordre prestigieux et de défendre les faibles (ou alors c'est juste qu'ils apprécient d'être nourris et logés gratuitement, et alors c'est des feignasses, mais ça j'en doute vu qu'en high fantasy les héros sont en général sérieux). D'ailleurs, est-ce qu'on les a vus une seule fois défendre les faibles et les opprimés, comme le veut le code de la chevalerie classique ? Ben non, ce sont des soldats qui se contentent de défendre le continent contre un ennemi minable, pour la simple et bonne raison que sur ce continent pourri, il y en a pas de faibles ni d'opprimés. Eh oui, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, les paysans sont bien traités et ne crèvent pas de faim, il n'y a pas de voleurs ni de roi tyrannique ni d'ennemi intérieur, ce qui rend les voyages paisibles et sans fait notable. le seul problème, c'est... l'Empereur Noir. La tronche du problème, même pas foutu d'élaborer une stratégie correcte. Et d'ailleurs, comment se fait-ce que Wellan n'ait jamais entendu parler de l'empereur noir alors que soi-disant c'est un puits de sciences et que c'est quand même l'empereur noire qui a provoqué la grande guerre précédente ?
Dernière question demeurant en suspens : comment Anne Robillard peut-elle elle-même prendre plaisir à écrire cette daube où il ne se passe rien ? Parce que oui, pour en écrire douze tomes, il faut vraiment y prendre du plaisir !
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Horriblement deçue, personnages plats, ce n'est pas des chevaliers mais des "biomans" medievaux... peu interressant, histoire banale, je me suis forcée à le finir. Ce livre ne m'a pas du tout fait rêver, n'a pas du tout fait travailler mon imagination
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Evidemment, comme tout bouquin de fantasie, on commence par la carte des territoires. Puis, je m'interroge en voyant un tableau (court) composé de la liste de 9 chevaliers et de leur écuyer respectif (merci, je sais retenir 9 noms). Et enfin je m'inquiète quand je vois dessiner la façade du château d'Emeraude, qui ressemble à... n'importe quel château bas-de-gamme d'héroic fantasy. Je commence néanmoins la lecture. le style est...comment dire... Ben disons que si vous aimez le genre "sujet-verbe-complément", vous apprécierez. L'histoire est ultra-convenue, on sait 40 pages avant ce qui va se passer. Et surtout, surtout, le monde d'Endikiev n'est pas cohérent pour deux sous, ce qui est le plus emmerdant dans un monde d'Héroïc fantasy. On sent là un gloubi-boulga de tous les romans du genre, mais aussi de toutes les grandes régions du monde (le peuple du désert a évidemment la peau foncé, vit dans des palais des Milles et une nuit, tandis que le peuple aux yeux bridés vit dans des...pagodes, bien sûr!). Sauf que bon, faudra m'expliquer comment on peut passer des glaces éternelles du royaume de Shola au désert le plus étouffant en chevauchant pendant seulement 3 jours... Bref, j'ai pas aimé le livre. Et puis le pire, c'est qu'habituellement, dans les séries, l'auteur essaie un minimum de proposer une histoire cohérente dès le premier tome. Certes, on finit généralement en cliffangher, mais l'écrivain est censé se décarcasser pour proposer un semblant d'histoire. Bah là, non. On finit le bouquin et on a l'impression d'être toujours dans la Comté, en gros. Bref, une série que je ne continuerai pas. Dommage, je ne saurai jamais ce qui arrivera à Kira et aux chevaliers. En même temps, je m'en fous un peu...
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J.K. Rowling vit probablement mal cette comparaison.

Ce n'est pas un problème de style à proprement parler. On peut ne pas apprécier le style d'un auteur et toutefois reconnaître ses compétences. Non, ici il est question d'erreurs que vos professeurs de français ont surement pointées du doigt dès le collège.

Prenons un exemple, celui du cliché où le personnage se fixe dans la glace, ce qui permet à l'auteur de le décrire. C'est un énorme cliché, mais au moins, la description qui en découle est écrire du point de vue du personnage qui se contemple. Pour une description du point de vue omniscient, mettre un miroir n'est pas nécessaire.
Maintenant, que se passe-t-il dans ce bouquin ? L'un des personnages se met à penser à ses compagnons d'aventure, et cela fournit à l'auteur l'occasion de les décrire... Deux problèmes: la description est omnisciente, ce qui n'a aucun sens. Et elle est quasiment entièrement basée sur le physique, ce qui n'a aucun intérêt.

Autre exemple, même si celui-là revient aussi à une erreur de scénario: l'exposition.
Dans une scène, afin de nous fournir des informations, un chevalier pose une question à un autre, qui lui répond autour d'un bon feu. En soi, la technique est efficace. le dialogue est une manière comme une autre de donner des informations au lecteur sans le fatiguer. le problèm ici, c'est que ça ne tient pas la route: les chevaliers en question partagent la même éducation depuis leur plus tendre enfance. Il n'y a aucune raison que celui qui répond en sache plus que les autres, rien ne permet de le suggérer.

Ca n'a l'air de rien comme ça, mais retrouver ce genre de maladresses à chaque chapitre est particulièrement usant. L'avantage, c'est que ça ne gâche pas le plaisir du scénario, puisque celui-ci est inexistant.

Et enfin, enfin ... L'auteur, une femme, a fait le choix de placer un personnage féminin dans un groupe d'hommes, ce qui est louable. le souci ? Elle est décrite à plusieurs reprises comme "le principe féminin du groupe". le personnage lui-même se perçoit de cette manière.
Donc dans la troupe, nous avons l'intello, le petit rigolo, et puis ... La fille. On se croirait dans un blockbuster américain.
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Le monde compte bon nombre de mystères : Quels sont ces étranges signes que l'on voit dans le ciel ? À quoi pense l'empereur démoniaque ? Et surtout, comment un tel bouquin a-t-il pu avoir ce succès ? Premier tome de la première dodécalogie d'un ensemble de séries qui me semble pour l'instant légèrement parti en sucette, "Le feu dans le ciel" m'avait semblé être un choix judicieux car apprécié de tous. Mais tout va de traviole dans ce roman que j'ai trouvé tellement plat, dualiste et niais. Les autres tomes, je ne dis pas, étant arrêté là, mais c'est un premier tome bien, bien en-dessous de ce que j'espérais. Même à l'époque.
Tout d'abord le premier chapitre : on veut se donner l'apparence d'une conteuse de talent, ce qui ne fonctionne pas. Et ainsi on nous présente la situation politico-historique générale avant les personnages principaux, excepté le noble, le courageux, le valeureux chevalier Wellan. Les autres personnalités ? Bim, à la trappe, on ne les sortira que plus tard quand on expliquera un tantinet leur passé. Cela dit, il n'y a pas grand-chose à voir.
Le reste se traîne avec lenteur et parlotte dans une interminable logorrhée diplomatique, tout ça pour une bataille finale pas spécialement des plus recherchées. Au passage, on se demandera inlassablement si Kira de Shola est un bébé maléfique, quand bien même tout semble indiquer le contraire. Moi, je me demanderais plutôt s'il est bien réaliste qu'il ne reste STRICTEMENT aucun survivant du royaume de Shola. Les dialogues vont de la subtilité lambda ("Depuis quand suis-je devenue grand-mère ?") à la bourrinerie mais sans saveur ("Tu as fait l'amour avec un fantôme ?") ; le magicbuilding en est à son point mort. Les elfes quant à eux sont de gentils bisounours.
En tout honnêteté, on ne va pas cracher non plus sur la soupe, fût-elle de la bouillabaisse d'Intermarché... Les bons éléments étaient là : cet enfant est maudit, doit-on le tuer ou pas ? Les gentils sont-ils aussi gentils qu'on le pense ? Comment convaincre les gens que nous sommes sur le point d'être envahis par les ténèbres ? le monde connu a aussi ses "portes de sortie" : un désert, une forêt interdite, l'est est mal connu, on nous parle d'autres continents lointains... de plus, j'ai toujours été partant en ce qui concerne une confrérie de héros unis face à un ennemi immense : on peut éprouver leurs sentiments et voir s'ils sont si fiables, développer des interactions entre eux allant de la rivalité amicale à la romance passionnée, créer un réseau arachnéen de sous-intrigues... Étant donné que le cycle d'Anne Robillard comporte 12 volumes, je lui conseille (un peu trop tardivement, bien sûr) d'écrire les 11 autres dans cette trempe. Sinon, la jeunesse amateure de bons livres devra se tourner vers des choses plus recherchées, à défaut d'être excellentes : La Guerre des Clans, pour ne citer que mes goûts.
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J'ai ouvert ce livre par curiosité, pour voir pourquoi il avait tant de succès. Je n'ai pas trouvé. Enormément de personnages présentés les uns à la suite des autres de manière lourde. Une écriture pas extraordinaire. Une histoire qui n'a vraiment pas su m'accrocher. Des personnages que j'ai trouvé assez caricaturaux, un guerrier niais qui tombe amoureux au premier regard et est prêt à tout pour protéger l'amour de sa vie (avec qui il n'a échangé qu'un regard à peine) et un roi insecte dans le rôle du méchant. J'ai avalé difficilement les cent premières pages et ai très vite rendu le bouquin. Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre.
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Un méchant empereur va tenter de conquérir un continent morcelé en différents royaumes. Heureusement le roi visionnaire d'un de ces royaumes a commencé à créer une confrérie, les chevaliers d'Emeraude, qui grâce à leur maîtrise des armes et de la magie vont pouvoir se mettre sur son chemin en unissant toutes les forces du continent.

Une histoire qui tient sur un timbre poste, des personnages très manichéens, une écriture des plus simplifiées, ayant passé mes 13 ans depuis fort longtemps, je ne suis certainement pas la cible de ce livre clairement destiné aux enfants. Je l'ai donc lu rapidement, et je vais probablement l'oublier tout aussi rapidement !
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