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Citations sur Cassandra (38)

Quand je croisai le reflet de mes propres yeux, je vis des spectres apparaître. Un chagrin que je n’avais plus vu depuis bien longtemps.
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Dans le rêve, je mangeais un énorme sandwich italien. Vraiment très gros. De la taille d’une table basse. Puis les poivrons rouges se sont mis à sonner et je me suis réveillé. Même mon inconscient me cassait les couilles.
Ha-ha-ha. J’avais les yeux plus gros que le ventre. Très subtil.
Putain de cerveau.
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Je montai quatre à quatre l’escalier menant au bureau de 4PC Security. Et par bureau, j’entends l’espace voisin du placard à liqueurs, qui inclut une table, une ligne téléphonique et une ampoule pendouillant au-dessus. Le confort comme à la maison, si votre maison est une prison guatémaltèque.
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— Au fond, tout ce que tu peux me dire, c’est de surveiller mon cul quand ce gars est dans les parages.
— Non, je te dis de te barrer. Si Barnes est sur le coup, ne te laisse surtout pas entraîner dans cette affaire. À ta place, je garderais un œil sur Barnes, un œil sur toi, et je me ferais pousser un troisième œil derrière la tête pour être sûr de ne pas me ramasser une balle perdue.
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– Attendez, j’ai une idée : et si c’était non ? Je le rencontre, sinon je ne lève pas le petit doigt. (Barnes fit mine de protester, mais je l’interrompis.) Racontez-lui ce que vous venez de voir. Soit je le rencontre, soit il peut aller se faire voir. Vous savez où me trouver. (Je me levai.) J’ai fini.

Barnes et Kelly m’imitèrent. Barnes ne proposa pas de me serrer la main en partant. Je n’en pris pas ombrage.

– Merci pour la bière, dit doucement Kelly.

Elle suivit Barnes sans un regard en arrière. Pour ma part, je ne détachai pas les yeux de son postérieur jusqu’à ce qu’elle ait disparu. Puis l’ampoule à faible puissance clignota au-dessus de mon crâne.

Eh merde.

En regardant ses fesses se diriger vers la sortie, je compris que je m’étais fait avoir.

En quelque sorte.
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Puis l’enseigne de Sid’s Vids s’éteignit. Je consultai ma montre. Huit heures et quart. Le soleil commençait à descendre à l’horizon, le ciel prenait une couleur de mangue.

Le moment était idéal. Nous profiterions du crépuscule pour nous dissimuler. Malheureusement, il faisait trop chaud pour porter des trench-coats. Ça aurait été cool.

On attendit. Un quart d’heure encore. Les lumières de la boutique s’éteignirent à leur tour.

Encore une demi-heure. Obscurité totale. Pas de Sid en vue.

– Euh… Elle est quand même pas sortie par la porte de derrière ? demanda Junior.

– Merde, je sais pas s’il y en a une.

– On aurait pas dû y penser avant ?

– Sûrement.

– Attends, je vais aller vérifier.

Junior ouvrit sa portière, s’accroupit et partit en zigzaguant d’une voiture à l’autre comme s’il était en reconnaissance dans les rues de Bagdad. Sans se faire remarquer.

Bon Dieu.
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La solitude était un sentiment que je m'étais résolu depuis longtemps à accepter. Mais cette solitude-ci était du genre nouveau pour moi. Comment dire. Elle me blessait. Elle me blessait à des endroits dont j'ignorais qu'ils étaient encore reliés à mon système nerveux.
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On était moins des videurs que des baby-sitters avec nos poids combinés de deux cent quinze kilos (surtout les miens) et nos dix mille dollars de tatouages (surtout ceux de Junior).
Le rêve de tout parents.
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Je troquai mes vêtements sales contre un jean propre et un T-shirt noir. Je puais encore. Junior avait dans son tiroir un flacon d’eau de Cologne à deux balles, et je tâchai de masquer le reste d’odeur en m’en aspergeant copieusement. Au lieu de sentir comme un clochard, je sentirais désormais comme un prostitué grec, mais ça valait quand même mieux.
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Que vous soyez col blanc ou col bleu, à Boston, vous habitez avec ceux qui s’habillent comme vous. La limite séparant les classes sociales tranche dans le vif comme un scalpel et creuse un fossé infranchissable. Les vieilles fortunes, qui remontent à plusieurs générations, vivent sur les hauteurs de Beacon Hill et de North End. Elles passent l’été dans des villes comme Newport ou dans la région des Berkshires.
Aux yeux des riches, les gens comme moi sont des losers, des prolos. À nos yeux, les riches ne sont qu’une bande de chochottes nées avec une cuillére en argent dans la bouche.
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