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EAN : 9782351781579
Gallmeister (02/03/2017)
3.7/5   108 notes
Résumé :
Boo et Junior sont amis depuis l’orphelinat et videurs dans un club depuis que leurs muscles et tatouages en imposent assez. Ils cultivent depuis toujours leur talent pour se mettre dans les pires situations et s’en sortir avec des méthodes inédites. Quand une de leurs collègues leur demande d’avoir une conversation avec un petit-ami trop violent, nos deux compères sont trop heureux de jouer les chevaliers servants. Lorsque le type en question est retrouvé mort, Boo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Inséparables depuis l'orphelinat de Saint-Gabriel, Boo et Junior sont aujourd'hui videurs au Cellar, le plus grand bar à voyous de Boston où les bagarres sont monnaie courante. Mais, avec leurs muscles et leur imposante carrure, les deux amis réussissent à maîtriser un tant soit peu leur clientèle. Mais les emmerdes ne sont jamais bien loin d'autant que leurs concurrents de l'IronClad Security, Marcus Beauchamp à sa tête, et un certain Summerfield, le prétendu plus gros revendeur de médicaments fantaisie, les cherchent d'un peu trop près. Humilié lors d'une bagarre, la faute à un genou défaillant depuis qu'il s'est pris une balle, Boo a le sang chaud. Surtout depuis qu'il a vu son ex-petite amie, Kelly, au bras de ce mafieux. Lorsque la serveuse du Cellar, Ginny, demande aux deux videurs de protéger son colocataire harcelé par un ex, Boo et Junior ne se font pas prier. Malheureusement, ils ne savent pas encore dans quelles emmerdes ils se sont empêtrés...

L'on retrouve avec plaisir Boo et Junior, deux personnages fantasques et inoubliables. Cette fois-ci, les deux amis vont se retrouver dans une sombre histoire de meurtre que, visiblement, l'on est prêt à leur attribuer la paternité. Ni une ni deux, Boo et Junior vont, coûte que coûte, défendre leur honneur, quitte à cogner et bousculer un peu ceux qui, malheureusement, se trouveront sur leur passage. Ça bastonne, ça flingue et ça claque à tout va dans ce roman tempétueux, explosif et jouissif. Un roman qui ne manque nullement de rythme et encore moins d'action. Les répliques et les dialogues sont cinglants et drôles. Comme pour le précédent opus, "Cassandra", ce n'est pas l'intrigue en elle-même qui importe mais bien les scènes rocambolesques et les personnages hauts en couleur. Todd Robinson ne manque tout de même pas de traiter de sujets plus sérieux tels que l'homophobie ou l'amitié. Une plongée dans les bas-fonds de Boston ardente et truculente !
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Ça commence par une baston.
Au milieu , ça bastonne.
A la fin , baston de" catégorie DVD " et sur les bords , ça rebastonne, alors oui, je suppose que l'on peut dire que c'est Une Affaire d'hommes .
Ou sont les femmes ? Et bien , excepté celle du milieu , qui est la même que celle de la fin et si on soustrait celles qui n'en sont pas vraiment mais qui en ont l'air , alors oui, c'est vraiment et "sans contrefaçon " : Une Affaire d'hommes .
De tous les hommes: les hétéros," les pédés "(je cite ...), et puis les petits garçons de huit ans , les orphelins, les potes à la vie , à la mort etc...

Si vous n'avez pas lu le 1° tome," Cassandra" , je vous invite sérieusement à le lire avant d'attaquer "Une affaire d'hommes" , sinon, vous passeriez à coté d'un grand moment de pure marade , et de renseignements sur les personnages principaux .
Boo et Junior sont amis depuis l'orphelinat où éviter quelques problèmes de catégorie 10 sur l' échelle des emmerdements , ont fait d'eux des" poteaux" à vie . Devenus , grâce à leur physique imposant (110 kilos de muscles et de tatouages ) , des videurs , ils ont un chic fou pour se retrouver dans les bastons, emmerdes, meurtres et autres joyeusetés .
Voulant persuader un ex petit-ami de leur barman préférée , de rembourser ses dettes , ils ont un peu trop usé de leurs charmes ( rapport aux muscles /kilos, et flingue )... et le brave musicien est retrouvé mort .
Eeeet ... la police s'approche un peu trop prés , mais c'est pas eux ...
Amitié, baston, homophobie ,coming-out, rythme trépident , "recousage " de plaie par balles, amitié , ( baston ), amour, ( baston) , répliques savoureuses,( baston ), sexe, alcool, jazz, tueurs, ton déjanté, amitié virile, (baston) ," planquage" de cadavres , humour , séquence émotion, (baston ) .

Tout ceci sent bon la testostérone et ne serait rien sans le talent de Todd Robinson pour des dialogues à 100 à l'heure, bourrés d'humour et déjantés .
Vivement le tome 3 : je veux revoir Kelly et tout savoir sur Emily ...
"Où sont les femmeeeees ? "
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Après Cassandra, on retrouve avec plaisir Boo et Junior, les deux héros videurs-cogneurs-sauveurs. Ils travaillent toujours au Cellar et se serrent les coudes plus que jamais.
Ce n'est pas une suite mais une nouvelle aventure qui reprend cependant les mêmes thèmes .
Je pense que malgré tout , mieux vaut avoir lu Cassandra d'abord même si l'auteur rappelle l'origine des liens unissant les deux phénomènes et leurs amis.

La seule évocation de leur nom vous détend les zygomatiques et on n'attend pas longtemps avant les premières répliques fumantes et drolatiques à souhait !
Et puis, il faut se frayer un chemin entre les bastons, les règlements de compte, les fuites pour tenter de ne pas perdre de vue nos héros tout cabossés et trempés d'hémoglobine.
Déjanté , sans prétention, ces héros véhiculent souvent l'émotion .
Ici, le thème de fond est la lutte contre l'homophobie que l'on découvre progressivement bien enrobé dans un univers de gros durs et de mafieux.
Pas de morale mais juste quelques bons coups de griffes aux préjugés et toujours avec intelligence et humour si possible.
Donc, on ne s'ennuie pas. Un bon moment de détente mais j'ai préféré Cassandra , j'ai l'impression que l'auteur a pris la même recette en forçant trop sur les ingrédients : le premier était plus digeste .
Malgré tout, on en redemande.
Aussi dingue mais moins sanglant si possible .
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Barré, déjanté, déglingué, barjo... mais aussi drôle, touchant et donnant, by the way, matière à réfléchir : voici quelques qualificatifs qui résument assez bien ce nouvel opus des aventures de Boo, Junior, Twitch et Ollie, les mousquetaires-Avengers de Boston.

Dans ce polar noir à l'intrigue classique - qui voit Boo se retrouver par hasard avec un bien appartenant à des gangsters prêts à tout pour le récupérer sur fond d'implication dans un meurtre qu'il n'a pas commis - l'essentiel est moins dans l'histoire (même si elle est parfaitement maîtrisée), que dans l'incroyable panel de personnages déployés par Todd Robinson et dans la justesse de son écriture.

On savoure ainsi chaque réplique, chaque dialogue échangés par ces 4 amis d'enfance devenus grands un peu trop vite : c'est percutant, c'est - très - drôle, c'est un univers coloré de caractères tellement soudés qu'ils peuvent tout se dire, ou presque... Ils nous embarquent dans leur délire touchant à l'irrationnel et à la 4e dimension, nous entraînent dans leurs bastons de super-héros (même pas mal...) déclenchées par leur insouciance (on fonce d'abord, on réfléchit ensuite), leur sens de l'amitié indéfectible et des valeurs dont l'ordre n'a de sens que pour eux seuls.

Mais la force d'Une affaire d'hommes et de son auteur est d'arriver dans un même livre et sans se perdre, à jongler entre les codes du noir et l'ajout à petites doses d'éléments touchants et émouvants. Sur la jeunesse des quatre Avengers et leurs aventures en pension qui conditionnèrent une part de leur avenir ; sur les amours naïvement tourmentées de Boo ; sur ce dialogue interne avec le petit garçon qu'il était et qui continue à lui tenir la main... Et enfin également, sur le thème de l'homosexualité et de l'homophobie, abordés ici par l'angle direct, drôle et graveleux pour mieux en faire apparaître les subtiles et délicates nuances des blessures engendrées.

Une lecture noire, drôle, déjantée et touchante, parfaitement emmenée : bravo Mr Robinson ! Vite, vite, la suite !
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Un des grands auteurs de la collection Néo Noir de Gallmeister qu'on retrouve vec ses deux héros bas-de-plafond. déjà héros de Cassandra, Boo et JuniorBoo et Junior, videurs du Cellar, boîte miteuse de Boston, reviennent dans cette "Une affaire d'hommes " aussi musclée et déjantée que la première aventure du duo.

Robinson prend peu ou prou les mêmes ingrédients que dans le premier volume : dialogues amusants situations rocambolesques adrénaline à gogo et bourre pifs en veux tu en voila.
Dans cette version littéraire des "buddy movie" chères au cinéma des 80's on castagne et dézingue pas mal..

UN polar bien efficace, bien rythmé, pas toujours très finaud mais qui remplit bien son office . Des punchlines souvent réussies, pas de temps mort, de l'action !

UNe affaire d'hommes fonctionne avant tout à l'énergie et fait passer un bon moment au lecteur qui en aura pour son argent en rebondissement et rythme frénétique..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (2)
LesEchos
25 août 2017
Ancien videur à Boston, Todd Robinson restitue à merveille l'ambiance interlope du monde de la nuit. Le vocabulaire est cru, les coups font mal, mais l'humour est toujours présent dans ce roman noir.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeJournalDuDimanche
03 avril 2017
Savourons le côté Pulp, le côté "gonzo noir" du roman. Avec des dialogues qui en rappellent d'autres. Tarantino bien sûr, qui aux yeux de l'auteur est la référence absolue en la matière.
Lire la critique sur le site : LeJournalDuDimanche
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Chacun de nous sans exception est la somme de ses blessures. On survit à certaines. D'autres vous rendent boiteux . D'autres encore vous laissent une douleur qui vous réveille tous les jours. Mais si cette douleur n'est pas la votre, vous ne remarquerez peut-être jamais combien elle fait souffrir l'être qui est en face de vous.
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C'était une règle tacite : un homme doit savoir se démerder. Bien sûr, il y avait des exceptions, comme toute règle. Mais quand on avait des problèmes de filles, on se démerdait. Comme dans toutes les batailles qu'un homme doit mener, on se prend des coups, sur la tronche ou sur le cœur, et on passe à autre chose. Et quand on en est capable, on rend des coups aussi.

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ON s’emmerdait comme des rats morts.
Je peux vous dire un truc au sujet de la monotonie et de l’été dans un foyer pour orphelins. C’est un cocktail dangereux. Surchauffez une bande d’ados dont les couilles sont prêtes à éclater et proposez-leur que dalle pour occuper leurs journées.
Vous voyez où je veux en venir ?
— Oh putain, on a encore perdu la boule blanche.
Ollie avait enfoncé son bras squelettique jusqu’au coude dans un des trous du billard de la salle de jeu à Saint-Gab. Il espérait y trouver la boule coincée à l’intérieur.
— On l’a perdue, Ollie.
En une semaine et demie, depuis que quelqu’un avait offert ce vieux billard au foyer de garçons Saint-Gabriel, six boules étaient déjà parties se balader sans jamais revenir. Et que dire des deux queues qui avaient disparu…
J’avais du mal à comprendre comment les assistantes sociales avaient pu s’imaginer que le billard serait une activité enrichissante pour une centaine de gamins enfermés. Ça nous procurait simplement un moyen supplémentaire de nous faire mal. Et la direction se contentait de remplacer ces putains de boules.
— Tu peux pas nous bidouiller un truc ?
Junior planta son aiguille dans le tube d’un Bic noir, puis injecta l’encre dans la peau de son avant-bras. Il pensait devenir tatoueur quand il quitterait l’orphelinat. Il était en train de s’infliger sa première œuvre, son premier tatouage.
Ollie gratta le duvet clairsemé, couleur pêche, qu’il tentait de cultiver sur sa lèvre supérieure.
— J’sais pas. Faudrait que j’aie de la résine.
Junior leva les yeux au ciel.
— Oh, putain !
— Quoi ? demanda Ollie, en remontant sur son nez ses grosses lunettes offertes par l’État.
— Je rigole.
Ollie haussa les épaules.
— Pas moi.
Ollie était le genre de môme qui occupe ses loisirs à écrire aux producteurs de MacGyver afin de leur signaler les inexactitudes techniques qu’il a repérées lors des rediffusions. La plupart du temps, les sarcasmes et leur subtilité lui passaient au-dessus de la tête.
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Nous avions toujours vécu de rien. À Saint-Gab, nous ne possédions pas le moindre objet, nous n'avions rien qui soit à nous en propre. Miss Kitty était la première chose importante ou durable qui ait appartenu à Junior, signe que nous nous étions affranchis d'un système qui avait fait de son mieux - de son pire ? - pour nous nous enterrer comme les victimes numérotées d'une guerre des classes dont personne ne savait même qu'elle avait été déclarée. Ou dont tout le monde se contrefichait.

Page 197.
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Je m'installai sur le canapé et faillis poser mes pieds sur le cadavre roulé dans le tapis. Au lieu de quoi je dérapai maladroitement sur mon postérieur, en équilibre sur une fesse, puis je me rappelai que j'avais un revolver coincé dans ma ceinture. Juste avant de me l'enfoncer dans l'anus, je changeai de position avec toute l'élégance que me permettaient mes précédents mouvements .
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Vidéo de Todd Robinson
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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