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Citations sur Les parfums d'Iris (9)

Former un parfumeur, c’est un peu comme apprendre les gammes et les arpèges à un futur musicien. Mais il y a quelque chose qu’on ne peut pas transmettre : l’âme d’artiste.
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Les Allemands s’étaient laissé berner par Hitler, enlisés dans la crise économique et dans l’humiliation du traité de Versailles. Ils avaient porté un barbare au pouvoir.
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Il faut de la patience et un gros travail pour récupérer sa mémoire. J’y ai été confronté une fois, dans un dispensaire d’Algérie. Le patient s’est réveillé de son opération en ayant oublié son identité, sa vie, tous ses souvenirs, et ayant gardé le langage et les savoir-faire fondamentaux. Il était comme un nouvel homme. Comme s’il naissait, tout en étant adulte. Il lui a fallu un an pour se retrouver.
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La persévérance était la première qualité de l’apprenti nez ; la créativité était la seconde. Il fallait une grande capacité d’écoute et de sensibilité pour percevoir les attentes et les aspirations de l’époque, pour correspondre à son temps.
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Quitter à jamais ce petit port où elle avait tant aimé la mer, les gens, sa vie, était la blessure supplémentaire qui ajoutait encore à sa détresse. Pourtant elle s’acquitta de sa tâche avec courage, donnant au docteur Duras tout ce que les malfaiteurs n’avaient pas cassé, laissant les vêtements à une œuvre de charité.
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 J’aime les fleurs. C’est ma passion, une passion dont j’ai réussi à me sevrer. J’étais créateur de parfums, un nez de renom dont on louait le talent. C’était en tout cas ce que pensait ma famille. J’ai donné naissance à des parfums encore commercialisés aujourd’hui. J’ai fait la gloire des miens, mais aussi leur malheur. Je me suis enfui ici pour tout recommencer de zéro, me faire oublier. Je croyais y être parvenu. Ce n’est pas le cas.
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 Nous sommes les plus grands ! Nous sommes les Dorian ! C’est notre devoir de perpétuer notre savoir-faire ! Mais il y a cette foutue malchance, cette espèce de malédiction de notre sang ! Le talent ne doit pas céder devant le sort. Nos aïeuls nous ont toujours montré comment sauver notre famille.
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Il gagnait bien sa vie malgré les soins gratuits dont il faisait profiter les malheureux du port. Cette humanité l’avait rendu populaire. Et surtout, il venait à bout des maladies de peau ou des désordres intestinaux grâce à des remèdes efficaces. Hippolyte était un cartésien, un scientifique. Il pestait sans cesse contre ceux qu’il appelait des charlatans, rebouteux et herboristes improvisés qui surgissaient parfois dans le port. Sa façon de travailler n’avait rien d’empirique : il connaissait les plantes et les fleurs, leurs vertus ou leurs dangers, appris dans des manuels signés par des érudits. Il s’informait au jour le jour des nouveaux médicaments mis en circulation. Pour lui, son savoir-faire relevait de la science et il le répétait souvent à sa fille : « Vérifie toujours les vertus des plantes ou la composition des produits, ne laisse pas de place au hasard, il peut être dangereux. » Iris avait recopié plusieurs fois cette phrase, en rouge, dans son journal.
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Elle possédait une culture générale dont peu de jeunes filles de son âge pouvaient se targuer. Avec le temps, elle en était venue à admirer certains professeurs qui lui avaient donné le goût du savoir. Elle avait aimé étudier et approfondir ses connaissances. Comme son père, pharmacien et chimiste de formation, elle croyait à l’importance de l’instruction. Et puis l’internat lui avait permis de se lier d’amitié avec Hortense et Marie, originaires de Nialvic, qui, comme elle, souffraient de la séparation d’avec leur famille.
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