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Critique de Phoenicia


C'est avec beaucoup d'impatience que j'ai attendu d'avoir ce titre entre les mains. C'est donc avec beaucoup d'attendus que je me suis plongée dans cette lecture. Et c'est avec beaucoup de frustration que j'ai avancé lentement, non pas parce que le récit était en cause mais seulement parce que mon emploi du temps ne me permettait pas de grosses pauses lectures.

Je l'ai donc lu en une semaine et j'en sors positivement ravie. Dès les premiers chapitres, je sentais que ce récit allait me plaire. Je trouve que Margaret Rogerson apporte toujours beaucoup d'originalité dans la trame de ces récits. Ici, elle axe la magie sur des esprits qui ne reposeraient pas en paix. Elle nous emmène donc dans une univers avec une certaine spiritualité, un clergé au pouvoir et les intrigues qui peuvent aller avec. On découvre son univers, sa mythologie au fur et à mesure des pages. Précieux atout : la page récapitulative des esprits en fin de partie. Une petite carte du monde aurait cependant été un plus.
Pour l'intrigue en elle-même, j'ai retrouvé certaines similitudes avec Sorcery of thorns mais sans que cela soit gênant dans le fond. le rythme est bien dosé, nous offrant des chapitres qui se lisent de manière fluide sans longueurs. Encore une fois, la scène de fin m'a semblé un peu trop courte. Je l'avais déjà trouvé dans ses autres récits : Margaret Rogerson ne doit pas aimer les batailles épiques qui traînent en longueur.
Le gros plus de ce récit sont nos deux protagonistes principaux. Artémisia est une protagoniste attachante, avec ses failles, marquée par son passé, ayant des problèmes à avoir des relations avec ses pairs. Dans cette solitude, elle va croiser le revenant, deuxième protagoniste principal. Sa bienveillance et son code moral lui permettent de faire les choix nécessaires, bravant certains interdits tout en composant avec la nature du revenant. Ce dernier est mystérieux. Là encore, j'ai trouvé des parallèles possibles avec le démon de Sorcery of thorns. Il n'y a pas de manichéisme. Sans être d'une grande bonté, c'est un protagoniste qu'on apprend à apprécier. Plus, leurs interactions entraînent aussi des moments d'humour, ce dernier ne manquant pas de répartie.

Je comprends que certains voient dans cette fin une suite possible. Il me semble que l'autrice n'a pas complètement fermé la porte à cette possibilité. S'il y a, je la lirai avec plaisir mais je ne serai pas non plus déçue qu'il n'y en ait pas. La conclusion apportée ici me suffit amplement.
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