Jean Rolin est écrivain de marine. J'ai sélectionné son roman dans le magazine de la Marine nationale, Cols bleus. Nul n'est mieux servi par ceux qui nous supportent. Cela sent ressent, car ce livre est loin de m'avoir enjoué.
Ormuz est le détroit qui sépare le golfe arabo-persique de l'océan Indien. C'est donc un verrou sur la route maritime du pétrole entre producteurs et utilisateurs. La zone est stratégique pour les Américains, Chinois et autres Japonais, alors qu'elle se situe au centre d'une région à très forte tension, proche d'Israël, opposition chiites et sunnites, pro et anti-occidentaux. C'est le passage d'une artère essentielle de l'économie mondiale.
Jean Rolin emploie deux personnages dans son roman. L'un est insignifiant, Wax, qui se pique de vouloir traverser ce détroit à la nage. L'autre, sans nom, semble être l'auteur lui-même. Ce dernier est un journaliste chargé de couvrir la tentative de Wax. Comme Wax est furtif, nous suivons les pérégrinations du journaliste dans les Emirats, à Oman et en Iran. Il est le rapporteur de la confusion qui sévit dans cette région. Rencontres de barbouzes ou de représentants de l'Internationale islamiste, jeu du chat et de la souris entre Iraniens et Américains.
L'auteur est parti en voyage sur les deux rives d'
Ormuz mais m'a perdu. Là où il voulait apporter un éclairage sur la zone, il s'est raté.
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