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3.17/5 (sur 927 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 14/06/1949
Biographie :

Jean Philippe Rolin est un écrivain et journaliste français. Il a reçu le prix Albert Londres pour le journalisme en 1988 et son roman "L'Organisation" a reçu le prix Médicis en 1996.

Fils d'un médecin militaire, il grandit en Bretagne et au Congo. Étudiant, il s'investit — tout comme son frère Olivier, de deux ans son aîné — dans la tendance maoïste de mai 68, au sein de l'Union des Jeunesses Communistes.

Journaliste, il a surtout effectué des reportages, notamment pour Libération, Le Figaro, L'Événement du Jeudi et Géo. Écrivain, il est l'auteur d'essais, de chroniques, de romans et de nouvelles.

Jean Rolin, écrivain voyageur, est un grand mélancolique, il décrit souvent des mondes, des sociétés et des solidarités qui disparaissent, Terminal Frigo en est sans doute l'exemple le plus beau et le plus flagrant, évoquant les chantiers de Saint-Nazaire où l'auteur milita pour la gauche prolétarienne.

En 2006, il reçoit pour son livre "L'Homme qui a vu l'ours" le prix Ptolémée lors du 17e Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges.

En 2013, il reçoit le prix de la langue française.
"Un chien mort après lui" en 2009 et "Le ravissement de Britney Spears" en 2011 publiés chez POL montre son éclectisme.
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Source : Wikipédia
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Auteur d'une trentaine d'ouvrages publiés entre 1980 et 2022, lauréat de plusieurs prix (notamment Médicis, Albert-Londres et Joseph Kessel), Jean Rolin est un observateur minutieux du réel qu'il transcrit dans une écriture d'une rare précision, à la frontière entre le documentaire et la fiction. le monde qu'il évoque a toujours un cadre spatio-temporel bien déterminé : ses romans, nouvelles, récits de voyage, reportages, chroniques et essais portent un regard acéré et ironique sur des lieux aussi divers que les côtes turkmènes de la mer Caspienne, les transports en commun de la région parisienne ou les cafés-théâtres de la Pologne pendant l'état de guerre. Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

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"A l'exception des commerçants, les gens qui voyagent sont des inquiets qui ne savent pas rester seuls avec eux-mêmes ; ils vont chercher au loin des images neuves qu'ils offrent à leurs yeux, mais leur cœur est vide.

"Car chose étrange , la plus belle chose que l'homme puisse faire, c'est d'essayer et de ne pas réussir".


MESA SELIMOVIC
La Forteresse
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A Nanterre-Préfecture, je dus choisir entre deux hôtels, l'Allegro et l'Intermédiaires……
Dans la suite du texte de ce dépliant, ses rédacteurs se vautrent dans le "professionnel", le "modulable", le "personnalisé", le "prestige", les "espaces" et les "événements". Exemple : "des espaces de réunions modulables". Très bien. Parfait. Ils sont, dans cette fange doucereuse, merveilleusement à leur affaire. Qu'ils y restent donc à jouer avec leurs propres mots - élastiques, mollassons, d'autant plus inclassables qu'ils sont pour la plupart hors du sens - et qu'ils laissent tranquilles les mots les plus graves et fragiles. L'Allegro éliminé, rayé de la carte, il me restait l'Intermédiaires. Un rien verbeux, lui aussi, l'Intermédiaires, et pas toujours très heureux dans sa fureur de communiquer. (Pourquoi tout ce que nous avons connu muet, faisant son office en silence, est-il mis en demeure, aujourd'hui de communiquer ? Jusqu'au métro qui se met à parler dans le vide, à vous remercier de "votre visite" et à vous souhaiter "à bientôt", comme s'il s'agissait d'attirer ou de retenir une clientèle hésitante, capricieuse, comme si le fait d'emprunter ce moyen de transport ne relevait pas uniquement de la nécessité).
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La première fois que je vis danser Joséphine, sur la piste du casino de La Rochelle, je découvris qu'elle dansait beaucoup moins comme une noctambule que comme un petit enfant. Plus précisément comme un enfant qui danserait seul, dans une demi-obscurité, pour lui-même et non pour qu'on le voie, un soir de noces, après que les adultes ont déserté la piste. Jamais peut-être je ne l'ai vue aussi belle, aussi déchirante, si légère, et comme embarrassée de cette légèreté - comme si même cette légèreté était encore trop lourde à porter - qu'elle donnait en même temps l'impression d'être près de tomber et de ne tenir à la terre que par un fil.
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La première fois que j'ai vu Rainette, elle m'a fait l'effet d'une petite laitue à peine éclose. Ses oreilles, surtout, plutôt vastes, finement ourlées, si diaphanes qu'on voyait le jour , et jusqu'à certains détails du paysage, au travers, ses oreilles évoquaient les feuilles pâles et suaves du jeune légume qui vient de sortir de terre.
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A l’intérieur même de la rame, je relevai celle-ci [inscription], qui témoignait d’une confiance limitée dans le bon sens de la clientèle hispanique : « Por favor, no descarge su pistola al aire este Año nuevo » (S’il vous plait, ne déchargez pas votre pistolet en l’air à l’occasion du Nouvel An).
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En aval du troisième et dernier pont de chemin de fer, celui qui porte, pour les initiés, le nom de pont des Anglais, et près duquel je situe l'épisode licencieux de la nouvelle de Maupassant plusieurs fois citée, la piste s'interrompait, avalée par le chantier du prolongement vers l'ouest de la ligne E du RER. Infranchissable, déployé sur toute la largeur de l'île, le chantier rendait inaccessible la pointe amont qui formait de celle-ci la part la plus touffue, la plus évocatrice d'une jungle impénétrable, et la seule qui de là où elle prenait fin, réduite à une mince langue de terre surmontée à son extrémité d'une construction mystérieuse en forme de terrine, ménageait depuis le milieu des eaux, comme de la proue d'un bateau occupant la même position, une vue toujours renouvelée sur le pont de Bezons.
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Beaucoup de nos agents sont morts décapités, accidentellement ou non, par des ventilateurs plafonniers.
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Lors de ma retraite, ayant franchi à rebours le pont de l'Yerres dans laquelle le pantalon enchanté ondulait toujours, immobile entre les deux eaux, je déjeunai rapidement à la Baguette d'or, une boulangerie halal de la rue de Paris équipée d'un four à pizza, avant de traverser souterrainement les voies du chemin de fer au niveau de la gare de Villeneuve-Saint-Georges, puis de m'engager sur la berge en direction de Villeneuve-triage.
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Sitôt passé Ouessant, la tempête nous cueillit et ne nous lâcha plus pendant deux jours et deux nuits. Les objets paraissaient avoir échappé aux lois de la pesanteur, tandis que le corps ne s'y soumettait plus qu'à contrecoeur, avec de brusques accès d'ivrognesse fantaisie qui soudainement vous plaquaient au sol ou vous dressaient pieds au mur, l'estomac comprimant les poumons et le sang à la tête.
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De cette route de Mossoul, passé quelques check-points et autant de villages dépeuplés, émane une route plus étroite, qui s'élève en lacets au flanc d'une montagne absolument seule de son espèce au milieu de la plaine de Ninive, culminant à près de 700 mètres et abritant à son somment, ou près de celui-ci, le monastère syrien orthodoxe de Mar Matta. Des alouettes effectuent leur vol ascensionnel, et chantant, au-dessus des champs de céréales, des guêpiers sont alignés sur les fils électriques d'où ils plongent parfois pour intercepter un insecte, des moutons ou des chèvres divaguent, de petites oliveraies alternent avec des étendues incultes et rocailleuses, plantées de loin en loin de chênes verts ou de lauriers-roses.
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