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EAN : 9782818014110
224 pages
P.O.L. (22/08/2013)
3.09/5   64 notes
Résumé :
C'est par le détroit d'Ormuz que transite de 20 à 30 % du pétrole et du gaz irriguant l'économie mondiale ; ce qui en fait, naturellement, un enjeu stratégique de premier ordre, particulièrement, depuis quelques années, dans le climat de tension croissante engendré par le programme nucléaire de l'Iran.

À intervalles réguliers, des escadres de navires américains s'y font voir, surveillées de près par des navires iraniens d'une puissance infiniment moi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un roman de l'attente. le narrateur raconte les préparatifs et les repérages d'une tentative insensée, ubuesque, celle de la traversée du détroit d'Ormuz à la nage par un personnage mystérieux jusqu'au bout. Nagera-t-il, nagera-t-il pas, parviendra-t-il, sombrera-t-il ? En filigrane, il y a la guerre, partout, dans ce qui est la poudrière maritime de la planète, ce détroit contrôlé par l'Iran qui permet au pétrole de s'évacuer à coup de tankers géants vers le monde. Traverser cela à la nage, affronter les courants, les patrouilleurs, les destroyers, les Pasdaran, les ayatollahs, tout ça à la nage ? Insensé. Alors, le narrateur joue au narrateur: il est là pour planter le décor, pour faire vivre l'attente du dénouement. Par une écriture pointilleuse et méticuleuse, Jean Rolin narre l'impossible, l'irréel en le plantant dans le cadre de cette actualité poignante, celle du Golfe Persique. Il y a quelque chose du Rivage des Syrtes de Julien Gracq (peut-être le meilleur roman du XXème siècle, soit dit en passant) dans cette description lancinante et dans l'exaltation decette sensation d'attente. A lire pour qui aime la littérature. A déconseiller pour ceux qui aiment les histoires.
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Ormuz

Entre le golfe persique et la mer d'Arabie le détroit d'Ormuz est le lieu d'un incessant trafic de navires de guerre et de pétroliers. Y transite un grand pourcentage de la production mondiale de l'or noir : Iran, Irak, Koweït, Qatar, Bahreïn, Arabie Saoudite, Oman, Emirats, ont tous des bases et des ports sur cette bombe au bord de l'explosion hystérique.

Wax un aventurier improbable, décide pour des raisons aussi improbables que lui-même de traverser le détroit à la nage. le narrateur est chargé du repérage pour cette performance en doutant même de sa finalité et de la volonté de Wax d'effectuer réellement cette traversée.

Avec des phrases magnifiques, très longues et très construites (et qui impose un rythme de lecture plus lent qu'à l'habitude) Jean Rolin avec le flegme et le souci de la précision géographique de l'auteur de chemins d'eau nous entraîne avec lui dans ce parcours très instructif et nous fait comprendre qu'on peut rester paisible même sur un volcan au bord de l'éruption.

Il délie habilement les fils emmêlés des enjeux géopolitiques qui forment le noeud gordien de cette région du monde, et nous invite dans des lieux insolites, des bars et des hôtels douteux, des parcs d'attraction criards et vulgaires qui tournent, dans tous les sens, le dos à la mer et aux trafics dont elle est le théâtre.

Les pieds souillés par le pétrole, les yeux étonnés dans la contemplation des amas de pétunias, il nous fait découvrir Ormuz d'une façon magistrale.

Prenez votre temps. Ça en vaut la peine.


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Ormuz c'est ce détroit qui relie le golfe persique au golfe d'Oman. Une zone à embrouilles ! Wikipédia vous indiquera que 2400 pétroliers y transitent chaque année autant dire que c'est un lieu sous tension, surveillé par une flopée de pays arabes (Iran, Emirats Arabes Unis, Quatar, Sultanat d'Oman, Irak), les Etats Unis sans doute aussi l'Europe… Dans cette zone dangereuse, désertique, surchauffé par le soleil, un homme, Wax, veut effectuer une traversée à la nage. Dès le début, on comprend que cette traversée fut un échec car le narrateur - qui est celui qui doit négocier les autorisations avec les autorités revêches du coin - débute le récit en explorant la chambre du nageur. Tout est dit, et pourtant le roman va faire 217 pages ! Une sorte de roman géographique épuisant avec un souci du détail qui confine à la lecture d'une carte Michelin : les villes, les îles, leurs distances, les falaises, les routes, les noms de lieux… Pour exprimer la complexité de la zone, Jean Rolin nous fournit des descriptions si détaillées qu'elles nous perdent et finalement nous ennuient : qui surveille qui, les bateaux, leurs noms, leur appartenance à telle ou telle flotte, leur commandement, les escarmouches de la zone, des plages brûlées de soleil et salies de mazout, des stations balnéaires à la limite de l'abandon rouillées par le sel, le repas de la veille, la rencontre de tel militaire, le refus de tel autre… J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de terminer ce livre qui a pourtant reçu des critiques élogieuses. Je me suis accrochée pour ne pas passer à côté et de loin en loin j'ai croisé des passages plus convaincants, avec une pointe d'humour. J'aurais aimé savoir ce qui motivait Wax - qui entreprends la traversée malgré ses limites physiques et les interdictions - mais je n'ai rien trouvé qui m'éclaire, je n'ai pas compris son défi, ni ce que voulait dire Jean Rolin. le livre dans son entier m'a paru plombé par le soleil incendiaire d'un midi de la péninsule arabe… Pas d'ombre, tout est blanchi et desséché par la lumière et le sel.
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Le narrateur est chargé d'écrire les exploits de Wax, un personnage énigmatique, plus très jeune, qui a le projet de traverser le détroit d'Ormuz à la nage. Ce détroit, c'est le point le plus "chaud" du globe, en effet c'est par lui que transite trente pour cent du pétrole mondial et c'est lui qui assure l'accès du golfe persique à la mer d'Arabie puis à l'océan indien à l'Irak, aux Emirats arabes unis, au Koweit, Qatar, Bahrein, Oman et à une partie de l'Iran. Autant dire que sa surveillance est toujours au maximum car son blocage aurait des conséquences dramatiques sur le plan mondial. Donc notre Wax va et vient dans ces contrées inhospitalières, nouant des contacts discrets, s'intéressant aux oiseaux, peaufinant son projet. Le narrateur, lui, part sur ses traces après sa disparition (c'est la première phrase du livre...) et explore ces lieux qui lui inspirent d'incessantes réflexions...


Je dois d'abord dire que j'étais sûre d'avoir déjà lu des livres de Jean Rolin (avant mon blog), Port-Soudan, L'invention du monde, tous tournant autour du récit de voyage sans vraiment en être. Mais le style d'Ormuz m'a mis la puce à l'oreille, je ne me souvenais pas de ce style très particulier... Renseignements pris, en fait ce sont les livres d'Olivier Rolin que j'avais lus. Et re-renseignement re-pris, ils sont frères ! Avouez que j'avais des excuses pour les associer !


Donc je reprends mes commentaires sur le style particulier de Jean Rolin, fait de descriptions méticuleuses, de digressions innombrables, d'apostrophes au lecteur et surtout d'un humour subtil qui allège le tout. Un peu interloquée au début, j'ai été aimantée par ces phrases à la longueur toute proustiennes et par ces divagations poétiques mais néanmoins très précises sur les lieux, les gens, les pétroliers,... Tout est prétexte au déploiement d'une écriture riche et originale et je pense que je poursuivrai la lecture de cet auteur et de son style jubilatoire où l'on prend plaisir à se perdre !
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Le livre de Jean Rolin sorti en 2013, Ormuz, fait parler de lui. Non qu'il soit réédité ou prolongé par un autre livre sur l'énigmatique Wax, mais plus simplement à cause des tensions géopolitiques entre l'Iran et quelques puissances occidentales. L'épisode le plus récent étant la décision d'une sécurisation des navires, notamment britannique, annoncée par Jeremy Hunt, ministre des Affaires étrangères, suite à l'arraisonnement d'un tanker. de son côté, le Pat Hibulaire Mike Pompeo, secrétaire d'Etat américain semble souhaiter la guerre avec l'Iran, en imputant tous les maux du moment à ce pays magnifique. Dans ce contexte, le roman permet ce que l'actualité refuse: une réelle prise de recul, permise par les informations glanées au fil des pages ainsi qu'au talent de Jean Rolin dans ses entrevues avec Wax, véritable héros mystérieux de l'histoire.

Un roman portuaire

Le roman est portuaire en cela qu'il sent l'iode, s'égare à quai et se confond parfois avec les navires toujours plus gros qui passent à Ormuz. Wax veut traverser à la nage le détroit d'Ormuz, mais évidemment il a toutes les chances de mourir vu l'activité et les tensions à cet endroit. On perd parfois de vue cet objectif, à tel point que l'idée d'un MacGuffin (utilisée abondamment dans le cinéma, par exemple dans Frantic de Polanski) ne semble pas si farfelue, c'est-à-dire d'une carotte tendue, rappelée en fil rouge mais en réalité prétexte à tout le reste, si ce n'est qu'il ne s'agit pas d'un objet matériel mais d'un humain: la nage de Wax est un prétexte au développement portuaire. Elle est motivée par si peu d'éléments rationnels qu'elle se perd et ne semble plus avoir d'importance à la fin.

Ainsi, le brouillard maritime rappelle bien dans quel brouillard narratif nous nous trouvons. Au mieux, Wax est le Rick Blaine du film Casablanca et l'histoire ne se déroule pas sur fond de Seconde Guerre mondiale, mais sur ses tensions politiques indépassables entre gens de mer.

Jean Rolin, naufrage avec spectateur?

D'ailleurs l'auteur ici ne fait pas romancier mais bien plus journaliste, et même journaliste ayant la climatisation et ses préjugés dans son altérité différenciée. Jean Rolin est loin d'être le shâhbandar, maître du port. Il semble impuissant, qu'il soit en train de discuter avec les locaux ou en faisant ses longueurs dans la piscine de l'hôtel. C'est le spectateur et le commentateur tout au long du roman. Toujours à quai, il n'embarque jamais avec, contrairement à l'aventurier Thesigner, cité à plusieurs reprises et connu pour ses périples en Asie et en Afrique. Bien plus étonnante est son rapport aux femmes, assez primaire et souvent inutile. le coup de foudre pour la militaire en début de roman passe encore, mais cette constante évocation racoleuse des femmes laisse songeur. Par exemple, à la page 121, il dit ceci:

Enfin, le jour même où je quittai l'hôtel Ras al-Khaimah - avec d'autant plus de regrets que venaient de s'y établir deux jeunes Chinoises, vêtues de t-shirts et de shorts fluo très sexy, et telles qu'elles auraient vraisemblablement tenu les trois barbus éloignés de la piscine [...]

Outre l'inutilité de la remarque concernant ces deux Chinoises, on aperçoit également le commentaire sur les personnes portant une barbe. Juste avant dans le récit, il était en effet importuné car ces trois personnes, qui ressemblaient à des salafistes selon lui, faisaient du bruit et faisaient tomber des poils dans la piscine. Quelle terrible spectacle pour ce journaliste en voyage adepte du confort. Une honte. Enfin, la citation montre également la capacité de l'auteur à rallonger ses phrases pour ne rien dire ni n'apporter aucun effet. Ces phrases se multiplient.

Sur le radeau?

Ce n'est donc ni pour le style ni pour la posture de l'auteur dans ce roman qu'il faut retenir Ormuz. Alors, pourquoi le retenir? Sans aucun doute pour les quelques informations glanées (guerre des Malouines, l'HMS Sheffield coulé en 1982 par un missile Exocet, l'USS Vincennes qui a abattu le 3 juillet 1988 un appareil d'Iran Air, tuant 274 passagers et 16 membres d'équipages) et Wax, nous mettant dans le brouillard et nous faisant reculer avec cette question: qui est l'ennemi?
Lien : https://les-sirenes-de-jugur..
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critiques presse (10)
LaPresse
04 novembre 2013
Le journaliste-écrivain est un maître ès langue de Molière, et Ormuz, son 23e roman, se savoure à la manière d'un chocolat haut de gamme: on ne s'en empiffre pas, on le déguste lentement pour mieux en goûter les alliages inusités et le travail raffiné.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lhumanite
07 octobre 2013
Jean Rolin a tellement injecté de réel dans son roman qu’il rivalise avec les plus fantastiques des contes.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LaLibreBelgique
24 septembre 2013
Jean Rolin enchante en racontant la poésie des lieux perdus. Et en laissant traîner son regard dans les interstices de notre société.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
20 septembre 2013
Un récit au charme délicat et enivrant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lhumanite
02 septembre 2013
Un roman allègre sur un fond de gravité, où Jean Rolin officie une fois de plus dans l’union libre de la fiction et de la réalité, avec son talent coutumier.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Liberation
02 septembre 2013
Le regard est minutieux, ironique et panoramique, les paysages et les hommes deviennent des farces ou des visions. Il est vrai qu’on est dans une région où un paradis minéral et maritime semble rappeler à l’homme, par l’absurde, l’enfer qu’il a rejoint.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
28 août 2013
N’hésitez pas à monter à bord de ce roman réjouissant et caustique.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
28 août 2013
Magnifié par le style souverain de l'écrivain, le décor sans grâce du célèbre détroit devient l'écrin de ses obsessions : la mer, l'Histoire, la guerre..
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
26 août 2013
Si [...] vous cherchez un petit bijou de marqueterie, où l'humour à la Vialatte le dispute à l'élégance, visez Ormuz.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
24 juillet 2013
C'est un livre inquiétant, l'histoire d'un pari fou, pris par un homme fou, dans une région du globe qui rend le monde fou.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
(A cheval sur les pages 179 et 180)

Quant à l’épave, plus nous nous en rapprochions et plus je lui trouvais l’allure d’un navire de guerre en activité - d’autant qu’à quelque distance, bien visible sur l’horizon évoluait solitairement (ou peut être de concert avec un sous-marin en plongée) un patrouilleur de type Houdong comme si j’étais condamné, quoique je fasse, à me retrouver toujours, et sans l’avoir cherché, à proximité de l’un d’entre eux -,et pendant quelques instants je soupçonnai le nakhoda, en dépit de la bienveillance qu’il n’avait cessé de me manifester (faisant même un large détour pour se porter à la hauteur d’un boutre de pêche en train de relever un filet rempli à ras bord de chinchards), de m’avoir attiré dans un piège, comme pouvait le supposer la présence de ce patrouilleur, quant à lui incontestablement bien vivant, dans le voisinage de l’épave, ou de la pseudo-épave, vers laquelle nous nous dirigions maintenant à vive allure.
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De cet aumônier, je m'étais formé sans le connaître une opinion défavorable, pour avoir lu(...) un texte dans lequel il expliquait comme un bon père catholique - ou un père bon catholique -, s'il se trouvait, pendant une tempête, à bord d'un navire en train de couler, en compagnie de son fils, lui-même catholique, et d'un ami athée de celui-ci, devait en priorité (...) se porter au secours de l'ami athée, abandonnant son fils à la noyade, dans la mesure où ce dernier, puisqu'il était croyant, était déjà sauvé, tandis que l'athée risquait non seulement de périr mais d'être damné : une fable - qui se concluait naturellement par la noyade du fils et la conversion au catholicisme de son ami athée, lequel finissait même par devenir prêtre - qu'il prétendait lui avoir été inspirée par des fait réels, et qui témoignait en tout état de cause d'une conception assez frustre de la religion que professait l'aumônier.
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Après sa disparition, je me suis introduit dans la chambre de Wax à l’hôtel Atilar afin d’y inventorier ses affaires. C’était assez peu de chose : quelques vêtements légers, dont ceux, mis à sécher sur des cintres, qu’il avait pris soin de laver, la veille de sa tentative, comme il le faisait chaque soir, bien que l’hôtel disposât d’un service de blanchisserie, avec une ponctualité exaspérante à la longue. Une trousse de toilette dont je ne détaillerai pas le contenu, par discrétion, mais dont il me semble important, pour la compréhension de ce qui va suivre, de noter qu’elle renfermait, à côté de ce que l’on s’attend à rencontrer dans un accessoire de ce genre, tout un assortiment de fétiches ou de porte-bonheur, tels que des petits cailloux, des plumes, des perles de verre, ou d’autres menus objets témoignant de la survivance, chez Wax, d’un mode de pensée qui généralement se résorbe à l’âge adulte. Sur un carnet à spirale, des notes éparses, sans queue ni tête, qu’il me destinait afin que je les mette en forme dans ce grand récit de son exploit qu’il me payait pour écrire .
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Quelques jours auparavant, depuis le bord extrême d’une petite falaise – je dis « petite », mais elle doit bien faire tout de même trois ou quatre mètres de haut -, Wax, pensif, contemple le détroit. Autant dire qu’il contemple une étendue d’eau apparemment sans limite, dont la coloration varie depuis le blanc laiteux, là où la mer se brise, au pied de la falaise, jusqu’au vif-argent là où elle disparaît, dans une brume scintillante due à l’évaporation, aux particules de sable en suspension dans l’air ou à Dieu sait quoi d’autre. Entre-temps, elle est passée par différents tons de bleu – dont la turquoise est le plus agréable à l’œil, et celui qu’elle revêt aussitôt dégagée du ressac et de son blanc laiteux -, au fur à mesure qu’elle prenait de la profondeur, ce qu’elle fait rapidement, car le rivage, sur la côté sud de l’île d’Hengam, est accore. Mais ce qui le frappe surtout, Wax, dans cette étendue d’eau, compte tenu du projet qu’il a formé de la traverser à la nage, c’est son immensité, bien plus que les nuances de sa coloration
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Et la Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde –et l’une de celles dont le chantier fut le plus coûteux en vies humaines-, est-ce qu’elle ne sort pas de l’ordinaire ? La Burj Khalifa ? Si, bien sûr, elle n’est pas non plus sans attraits… Surtout la nuit, quand au tournant de chaque heure elle ruisselle de lumières scintillantes, tandis que sa pointe effilée se perd dans les nuages, s’ils sont bas.
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