AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de helhiv


Au cours d'un repas arrosé, sept amis, avec chacun leur personnalité et leurs caractéristiques, se prennent d'aversion pour deux sous-préfectures du Puy-de-Dôme, Ambert et Issoire et échafaudent des plans pour y semer la confusion.
On se demande s'il était vraiment possible de monter de tels canulars au début du vingtième siècle. Si c'est un roman de potaches (un peu sur le retour quand même vu leur âge), la langue de Jules Romains est impeccable et fait de la lecture de ce petit livre un agréable moment.
J'ai cependant eu une drôle d'impression à plusieurs reprises, celle que le livre avait été raccourci de manière très brutale. Par exemple, après le rendez-vous devant la mairie d'Ambert, ou à la fin de chaque canular dont on ne sait pas comment ils se terminent. Celui dans l'église, j'imagine que c'est pas pudeur ... Il s'agit en tout cas du plus hilarant des trois canulars et le faux-sermon licencieux est une petite merveille de détournement du langage religieux.
Le récit est forcément très daté, très masculin, très éthylophile mais surtout écrit avec toutes les finesses de la langue française, un ton très Troisième République, et des moments de poésie qui annoncent déjà, je trouve, Boris Vian.
On m'a dit que la chanson de Georges Brassens, Les copains d'abord, était inspirée de ce petit roman. Est-ce vrai ?
Commenter  J’apprécie          81



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}