Des livres, même en édition de poche, ont des vies courtes (les traductions des romans de
Steven Saylor par exemple) et d'autres comme
Les copains de
Jules Romains ont une longue vie.
Jules Romains tourne en dérision trois institutions : l'armée, le clergé , les représentants de la vie politique. N'ayant aucun rapport avec ces institutions, je n'ai pas pu apprécier à leur juste valeur, les farces qu'il proposait.
La longue vie de l'édition cette étude de moeurs m'étonne, car le livre est politiquement incorrecte :
Les copains se sentent heureux que lorsqu'ils ont bu plus de raison,
les copains sont des parisiens qui jugent la province avec beaucoup de morgue.
Jules Romains qui s'est bien moqué des travers de la société, et il s'est fait élire à l'académie française, haut lieu de la société dont il s'est moqué. «
Les copains » est sans doute une oeuvre de jeunesse.
Il y a eu deux éditions « des copains », une avant et après la première guerre mondiale, malgré cette guerre, le texte reste intemporelle, seule l'amour de la bicyclette permet de situer l'époque du roman.
L'édition de poche n'a pas de préface pour présenter le texte, c'est dommage car peut être que j'aurais pu être plus sensible à l'ambiance des "Copains".