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Bof, bof, bof... Plutôt déçu. le titre est accrocheur mais au final on apprend pas grand chose sur la vie des dames de cour dans la Cité interdite. Ca parle plus de cette ignoble impératrice qu'était Cixi que du fonctionnement interne de tous ses serviteurs. On en sait plus en regardant un drama chinois.

Donc plutôt déçu car c'est décousu, pas super bien écrit, on apprend pas grand chose et donc au final une lecture assez ennuyeuse.
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He Rong Er entre dans la cité interdite à l'âge de treize ans et servira la dernière impératrice douairière de Chine, Cixi. Elle en sortira à l'âge de 25 ans et vivra de ces revenus de femme de ménage jusqu'à la fin de sa vie.

L'auteur a rencontré He Rong Er et recueilli ses propose sur sa vie de dame de cour de la cité interdite. Cité énigmatique entourée de légendes, de rumeurs où très peu de témoignages sont parvenues jusqu'à nous. Ces mémoires permettent de lever le voile sur ce mystère.

On est très loin du faste de la vie de la cour de Versailles. On est à l'opposé de cette image. Les dames de cour de la cité interdite vivaient rigoureusement : interdiction de parler, recevaient des coups (« commencer par frapper, on parlera du problème après était la règle d'or »), éviter de sentir mauvais, d'avoir des gaz, obligation de dormir sur le flanc en repliant les jambes pour se mettre en boule, n'apprenaient pas à lire, etc…

Une grosse partie du récit porte sur l'impératrice et tous les rites, fêtes religieuses qui parfois m'ont un peu ennuyée.

Un ouvrage court qui permet d'en apprendre plus sur la vie de cour en Chine dans un style retranscrivant les propos oraux de He Rong Er.
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J'aime beaucoup les romans sur l'Asie, après l'histoire des geishas, j'ai voulu en savoir plus sur celle qui vivaient de ce lieu si mystérieux.
Une histoire vrai, qui retrace l'histoire de ces femmes du passés.
Très bien écrit.
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Édifiantes par le contenu mais pauvres par la forme, ces mémoires sont en réalité une compilation de récits faits par une ancienne dame de cour chinoise à son voisin. Décousues, incomplètes mais passionnantes, ces anecdotes sont comme sorties d'un autre monde.
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Les dames de cour servaient la famille impériale afin de soulager ses membres du moindre effort et du moindre tracas, chacune d'elles étant dévolue à une tâche précise.
Elles étaient en général choisies à l'adolescence au sein des familles mandchoues, et devaient quitter la Cité Interdite à l'âge de 25 ans.

Entrée au service de l'impératrice douairière Cixi ( ou Tseu-Hi) à l'âge de 13 ans, Rong Er, ainsi qu'elle était appelée, a pour fonction essentielle d'allumer la pipe à tabac et d'en glisser le bec entre les lèvres de l'impératrice. C'est une très grande responsabilité, qui nécessite savoir-faire et sens de l'observation : il faut deviner le léger mouvement de tête, n'être ni envahissante ni maladroite.

Rong Er n'apprendra jamais à lire ni à écrire, mais elle saura décrire dans le détail la vie quotidienne de ces dames de cour entre peur, contrainte et petits bonheurs, les routines particulières de l'impératrice douairière, les différentes fêtes religieuses et traditionnelles qui rythment le passage du temps, et les occupations des uns et des autres. Elle a acquis une grande délicatesse de sentiments doublée d'un discernement qui ne craint pas de souligner au passage quelques travers de ceux dont elle partage l'existence.

Tout est surprenant, dans ce récit : à mille lieues des préoccupations du commun des mortels, le cérémonial qui préside à chaque moment de la journée de l'impératrice, ses exigences fantasques, ses croyances, qui le disputent à son statut quasi divin et à son corollaire de rites.

C'est un document exceptionnel, qui s'attache vraiment au fil des jours, au quotidien. Je me suis laissée porter sans effort ( comme dans un palanquin !) par ces détails, ces anecdotes, de jolies descriptions des lieux, des animaux, du mobilier, des vêtements, les aliments, les plats, les fruits, les fleurs ...
D'après ce que j'ai lu, il n'y aurait pas d'autre témoignage de la vie au sein de la Cité Interdite sous cet angle. Cela peut s'expliquer par le fait que les personnes qui avaient servi la famille impériale risquaient gros à raconter leur expérience après la chute du dernier empereur.

Il est heureux que He Rong Er ait trouvé en Jin Yi, jeune étudiant en histoire, un interlocuteur attentif et passionné, qui a noté scrupuleusement chacun des récits de sa vieille amie.

Un petit regret, cependant, mais qui ne tient qu'à moi, le manque de repères biographiques concernant les différents personnages évoqués. Je pense en particulier aux eunuques cités, qui pouvaient avoir beaucoup de pouvoir à la cour impériale.
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livre très bien ecrit et partagé en chapitre qui nous aide a bien avancé dans la biographie de rong er, dame de cour de la fin du 18ème qui raconta sa vie a un jeune chinois au temps de la guerre.
une biographie inédite sur ce qu'il se passait dans la cité interdite avec les dames de cour et l'impératrice cixi, on y découvre les moeurs et coutume d'un autre siècle, qui nous montre la dure réalité qu'il se passait a l'intérieur comme de surprenante chose.
on y découvre les superstitions nombreuses des mandchoues et leur rites, les services dû aux impériaux, et notamment a la douairière.
l'auteur nous parle aussi de l'histoire des mandchoues, des eunuques, ce qui nous permet de vraiment comprendre le fonctionnement de cette cité.
des photos sont au centre pour nous permettre de mieux visualisé les évènements.
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Plus que des Mémoires, c'est un petit documentaire sur la vie dans la Cité interdite, entre discipline et poésie, que nous offre He Rong Er. Cette ancienne dame de cour, plus précisément chargée de servir à fumer à l'impératrice douairière, relate une vie quotidienne extrêmement codifiée, y compris dans ses aspects les plus anodins, comme l'obligation de manger peu pour éviter d'avoir des gaz en présence de l'impératrice, ou la position à prendre pour dormir afin de ne pas tenter les dieux...

Très factuel, le livre est aussi très riche, car il évoque à la fois l'architecture de la Cité Interdite et des Palais d'été, aux noms si exotiques et si doux, le rôle des dames de cour et des eunuques, les croyances et les rituels des Chinois et des Mandchous, les devoirs et les quelques loisirs, la nourriture, l'organisation hiérarchique des serviteurs mais aussi des épouses... sans oublier quelques anecdotes amusantes ou intéressantes sur le papier hygiénique, le Bouvier et la Tisserande ou encore le contrôle régulier de la castration des eunuques...

Pour autant, l'émotion n'est pas absente, car la personnalité raffinée et triste de He Rong Et transparaît constamment dans son récit. On sent sa douleur de ne pas avoir eu de vie normale avec un mari et des enfants, sa joie parfois devant la nature ou un jeu harmonieux, sa compassion pour les eunuques, sa tendresse et sa confiance pour Jin Yi, le jeune étudiant en histoire qui a recueilli son témoignage.

Challenge Petits Plaisirs, 6/xx
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Intéressants descriptifs de la vie très codée dans la cité interdite. Style d'écriture sans intérêt particulier. Livre témoignage qui plonge bien dans cet univers très particulier. J'ai peint un portrait lors de sa lecture de Wanrong (photo de couv). J'étais bien dans l'ambiance.
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Voilà un témoignage comme je les aime, sincère et vrai, né de la rencontre d'une vieille dame et d'un jeune homme qui a su écouter cette dernière quand le besoin de livrer des épisodes de sa vie se faisait présent pour « décharger » un peu son coeur !
Peu nombreux (ses) ils ont été, les serviteurs des empereurs de Chine, à révéler les secrets de la cité interdite, ses codes très durs, voire inhumains auxquels ils étaient soumis. Déplaire à l'impératrice pouvait se payer de sa vie et même de celle de sa famille ! le protocole était impitoyable et les servantes et les eunuques devaient se soumettre. Splendeur et misère à la cité interdite, à lire juste pour se faire une idée du paradoxe chinois.
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J'ai bien aimé cette lecture somme toute très rapide, malgré que ce soit un peu déconstruit.
He Rong Er devait effectivement être une Mandchoue extrêmement secrète pour en délivrer aussi peu à l'auteur en plus de dix ans d'amitié.
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