Etre vraiment soi, aimer pleinement l'autre !

p.29 « N’accède à ma demande que de ton plein gré. Surtout, ne fais jamais rien pour moi qui te coûte, qui soit motivé par la moindre crainte, la culpabilité, la honte, la rancune ou la résignation. Car si tu agissais de la sorte, nous en souffririons tous les deux. Je te demande de n’honorer ma demande que si tu en as l’élan profond et que, ce faisant, tu te fasses un cadeau à toi-même. »

p.10 « Ce que nous apprend la Communication NonViolente, c‘est à vivre avec nos proches des relations plus intimes et plus profondes, à échanger dans une joie sans cesse renouvelée, à ne pas laisser devoir, obligation, culpabilité, honte ou toute autre motivation destructrice guider nos relations. »

p.128 « En langage CNV, on ne fait jamais de louanges dans le but d’obtenir quelque chose. Nous applaudissons pour célébrer, pour faire sentir à l’autre combien son action nous transporte. Pour exprimer sa gratitude, il y a trois choses à communiquer :
• Ce que la personne a fait et que nous apprécions, en étant très spécifiques ;
• Ce que nous ressentons ;
• Nos besoins qui ont été satisfaits. »

p.53 « Quand nous nous sentons mal, la présence d’une personne en contact avec notre souffrance n’a pas de prix. Il est d’ailleurs étonnant de constater l’effet qu’elle produit sur nous. Cela ne résoudra pas notre problème, mais, ce type de lien rend plus doux notre cheminement vers une solution. »

En dehors de la CNV, dès qu'on est en présence de quelqu'un qui souffre, on s'imagine être la cause de ce malheur et on veut y remédier.

L’amour ne se limite pas à une émotion, mais que c’est quelque chose que nous exprimons, que nous faisons, que nous possédons. Et l’amour, c’est aussi quelque chose qui se donne : nous nous donnons de manière spécifique. C’est un cadeau que de se mettre à nu, de se révéler en toute sincérité, quelle que soit l’occasion, avec la seule intention de dévoiler ce qui est vivant en soi. Non pas dans l’intention de faire des reproches, d’émettre des critiques ni d’infliger une punition. C’est dire simplement : "J’existe et voici ce que je voudrais. En cet instant, je t’offre ma vulnérabilité." À mon sens, s’offrir de la sorte est un acte d’amour.
La manière dont nous recevons les messages des autres reflète un autre aspect de ce don de soi. C’est faire un cadeau que d’écouter avec empathie, de se mettre en lien avec ce qui fait vibrer la personne qui nous parle, sans porter le moindre jugement de valeur sur ses propos. C’est faire un cadeau que d’entendre la vie qui palpite en elle et les souhaits qu’elle formule. Dans ma conception, la Communication NonViolente est une forme d’amour. En ce sens, elle se rapproche des concepts judéo-chrétiens tels que "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" et "Ne jugez pas pour n’être pas jugé."
Etre relié ainsi aux autres est une expérience extraordinaire. Cette beauté, cette énergie, nous met en rapport avec ce que j’ai choisi d’appeler Mon Énergie Divine Bien Aimée ‒ un des nombreux noms que l’on donne à Dieu. Par conséquent, la Communication NonViolente m’aide à nourrir la merveilleuse Énergie Divine qui m’habite et à la déceler chez les autres. Pour moi, c’est l’expérience qui se rapproche le plus de l’amour.

p.31 « La CNV nous apprend à passer outre : nous n’entendons jamais une critique, seulement les besoins restés en friche. »

Il faut différencier l'esclavage affectif, l'abjection et la libération. On parle d'esclavage affectif quand une personne pense qu'elle doit toujours agir en fonction de ce que les autres estiment approprié, juste ou normal. Cette attitude se situe aux antipodes de la CNV.

Le fait de passer en "mode CNV" ne garantit pas la clairvoyance. Je croyais qu'ils étaient agacés alors qu'ils ne l'étaient pas.

Toute interaction entre deux êtres humains peut être réduite, j'en suis convaincu, à "s'il vous plaît" et "merci" avec une plus grande clarté, de manière à ne pas entraver cet échange de coeur à coeur.