Citations sur L'Appartement Témoin (15)
La vie est mal faite, vous ne trouvez pas, quand on perd ainsi le contact avec les gens qu’on aime?
Les 50 dernières pages sont d'un ennui inimaginable ..........et c'est peu dire .
Très bon démarrage pour ce livre, mais finalement sans aucun intérêt au final .
Très très décevant, dommage.
Il remarqua que les Londoniens ne se regardaient pas dans la rue. A Paris, pensa-t-il, on est sans cesse observé, reluqué, jugé, que l'on soit homme ou femme, beau ou laid, riche ou pauvre ; on n'est jamais à l'abri de ce regard qui dissèque, analyse, déshabille des yeux, comprend en un éclair d'où viennent ces chaussures, cette montre, ce manteau, qui a coiffé ces cheveux, combien mesure ce tour de taille.
"Les New-Yorkais se toisent avec sympathie, les Parisiens se scrutent sans pitié et les Anglais s'ignorent", se dit-il, amusé.
Camille ne parlait pas la même langue que ces New-Yorkais pressés. Ils parlaient du nez, elle de la bouche et de la langue comme les Anglais. Elle détesta d'emblée cet accent nasillard et perçant.
J'observais avec intérêt le remarquable contraste entre sa stiff upper lip oxfordienne et ces syllabes enrhumées et traînantes, ponctuées d'un chuintement de chewing-gum ......
Je ne connais ni l'odeur, ni la saveur, ni la texture de l'amour. On ne tombe plus amoureux à cinquante-cinq ans.
L'amour est synonyme de jeunesse, de beauté fraîche et juvénile. Voir deux vieillards s'embrasser est une vision d'horreur. Il est trop tard pour moi. Et pourtant, Dieu sait que j'ai rêvé de l'amour, de la femme, de cette Femme qui me captiverait d'un regard, d'un coup d’œil, d'un battement de cils, d'un battement de cœur...
J'avais fait la paix avec la vision; décidé de ne plus en avoir peur, je m'étais laissé envoûter par elle dans le seul but de comprendre pourquoi elle m'apparaissait et qui étaient cette femme et cette petite fille .
Pourquoi se manifestaient-elles à moi ? Je n'en savais rien, mais je commençais à comprendre qu'à cause d'elles, ma vie se modifiait imperceptiblement. Autour de moi, se tissait un essaim invisible et magique, un sillon secret dont il me fallait sonder l'origine
Il semblait fait sur mesure pour ceux qui vivent seuls, par choix, par nécessité ou destinée, et qui ne comptent qu’une brosse à dents au-dessus du lavabo.
Les murs blancs demeurent imperturbables et insondables. Peu, à peu la nuit s'installe, j'allume alors la lampe qui se trouve à côté du canapé, et je me vois dans une des grandes baies vitrées, triste personnage rencogné, solitaire et gris, au physique si banal qu'un regard ne s'y accrocherait jamais......
....... La nuit s'impose ; le silence aussi, qui commence à peser, il se fait si lourd qu'il me fait mal aux oreilles!!!!
La vision de cette cantatrice avec l'enfant au piano dans un appartement neuf serait peu crédible si l'ancien immeuble n'avait pas excité
A partie de là, un homme d'une cinquantaine d'année, commence à vivre, hors de sa routine.
Une course pour découvrir, qui était cette apparition.
De Paris à New-York, New-York-Londre - la campagne Anglaise et Londre-Venise
Avec sa fille, il va découvrir ce que c'est qu' "Aimer",
Que va t-il en rapporter ?
J'ai ouvert ce livre le soir à Pau et atterri vers 3 Heures du matin au même endroit, mais épuisé.
Beaucoup aimé ce voyage Belle écriture
Et je ne possédais pas la trés convoitée Green Card, permis de travail, sésame de tous les étrangers friands de l' American Dream, petite carte verte difficilement procurable où on lisait ces deux mots terribles : RESIDENT ALIEN. A croire que l'Amérique désirait oublier que son fameux melting pot n'était composé que d'aliens venus du monde entier, les premiers par le Mayflower, en 1620.