Citations sur L'Appartement Témoin (15)
Il semblait fait sur mesure pour ceux qui vivent seuls, par choix, par nécessité ou destinée, et qui ne comptent qu’une brosse à dents au-dessus du lavabo.
Cela aurait été le moment parfait pour se lever et marcher vers elle, pour se présenter, baiser le bout de ses doigts et s'asseoir devant elle, sous l'œil ravi de Carlo qui se dirait que l'amour triomphait toujours.
Camille ne parlait pas la même langue que ces New-Yorkais pressés. Ils parlaient du nez, elle de la bouche et de la langue comme les Anglais. Elle détesta d'emblée cet accent nasillard et perçant.
J'observais avec intérêt le remarquable contraste entre sa stiff upper lip oxfordienne et ces syllabes enrhumées et traînantes, ponctuées d'un chuintement de chewing-gum ......
Les murs blancs demeurent imperturbables et insondables. Peu, à peu la nuit s'installe, j'allume alors la lampe qui se trouve à côté du canapé, et je me vois dans une des grandes baies vitrées, triste personnage rencogné, solitaire et gris, au physique si banal qu'un regard ne s'y accrocherait jamais......
....... La nuit s'impose ; le silence aussi, qui commence à peser, il se fait si lourd qu'il me fait mal aux oreilles!!!!
La vision de cette cantatrice avec l'enfant au piano dans un appartement neuf serait peu crédible si l'ancien immeuble n'avait pas excité
A partie de là, un homme d'une cinquantaine d'année, commence à vivre, hors de sa routine.
Une course pour découvrir, qui était cette apparition.
De Paris à New-York, New-York-Londre - la campagne Anglaise et Londre-Venise
Avec sa fille, il va découvrir ce que c'est qu' "Aimer",
Que va t-il en rapporter ?
J'ai ouvert ce livre le soir à Pau et atterri vers 3 Heures du matin au même endroit, mais épuisé.
Beaucoup aimé ce voyage Belle écriture
Je ne connais ni l'odeur, ni la saveur, ni la texture de l'amour. On ne tombe plus amoureux à cinquante-cinq ans.
L'amour est synonyme de jeunesse, de beauté fraîche et juvénile. Voir deux vieillards s'embrasser est une vision d'horreur. Il est trop tard pour moi. Et pourtant, Dieu sait que j'ai rêvé de l'amour, de la femme, de cette Femme qui me captiverait d'un regard, d'un coup d’œil, d'un battement de cils, d'un battement de cœur...
J'avais fait la paix avec la vision; décidé de ne plus en avoir peur, je m'étais laissé envoûter par elle dans le seul but de comprendre pourquoi elle m'apparaissait et qui étaient cette femme et cette petite fille .
Pourquoi se manifestaient-elles à moi ? Je n'en savais rien, mais je commençais à comprendre qu'à cause d'elles, ma vie se modifiait imperceptiblement. Autour de moi, se tissait un essaim invisible et magique, un sillon secret dont il me fallait sonder l'origine
La vie est mal faite, vous ne trouvez pas, quand on perd ainsi le contact avec les gens qu’on aime?
Et je ne possédais pas la trés convoitée Green Card, permis de travail, sésame de tous les étrangers friands de l' American Dream, petite carte verte difficilement procurable où on lisait ces deux mots terribles : RESIDENT ALIEN. A croire que l'Amérique désirait oublier que son fameux melting pot n'était composé que d'aliens venus du monde entier, les premiers par le Mayflower, en 1620.
Sommes-nous tous dépendants de l'humeur de nos parents durant l'acte sexuel qui nous a fabriqué? Les saillies fougueuses font-elles des enfants optimistes? Les copulations neurasthéniques donnent-elles naissance à des rabat-joie? Un bégé issu d'une fornication céleste sera-t-il plus heureux qu'un braillard dont la mère n'a pas joui et dont le père n'a fait que son strict devoir de géniteur?