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Citations sur Manderley for ever (133)

Enfin ! Succomber au sortilège d'un roman qui s'impose, y penser jour et nuit, prendre des notes à n'importe quel moment, dans sont bain, les doigts mouillés, le papier trempé, tant pis, quelques mots griffonnés dans l'urgence importants, essentiels, car comme le Petit Poucet, il constituent le chemin secret qui mène au livre. S'enfermer dans sa hutte, retrouver sa concentration, ça y est, Daphné tient son histoire, et le reste, comme d'habitude, n'a aucune importance.
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Le mal en nous remonte toujours à la surface. Si nous ne le reconnaissons pas à temps, si nous ne l'acceptons pas, si nous ne le comprenons pas, nous serons tous annihilés, comme mes personnages dans "Les Oiseaux".
[Daphné Du Maurier]
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"Les trucs romantiques sont sans doute plus agréables à écrire et à lire, mais la faute peut-être à mon foutu sang français, je cherche toujours à gratter la surface pour découvrir la vermine qui se cache dessous et à éliminer tout sentimentalisme".
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Selon elle, un romancier doit être libre, ne doit pas écrire pour les autres, et doit apprendre à ne pas craindre les réactions d'autrui.
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Elle se doute que ce livre là, moderne, impertinent, audacieux, risque de choquer. Tant pis. Elle préfère heurter les consciences que de laisser indifférent.
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L'alcool aidant, Gerald se laisse aller à des confidences qui n'ont plus rien de paternel, et qui fascinent ses filles impatientes de savoir qui est la dernière "pouliche"...
Petit à petit, Daphné comprend que son père courtise ses jeunes partenaires, qu'il se passe entre eux plus que de simples embrassades...
Pourquoi se marier alors? Quelle comédie, le mariage, écrit-elle à Tod.


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Daphné fait partie de ces écrivains qui préfèrent regarder en arrière, pas de l'avant, qui sont capables de noircir des pages entières sur ce qui fut, un lieu, une trace, mettre des mots sur la fugacité de l'instant, la fragilité du souvenir qu'il faut embouteiller comme un parfum.
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(...) oui, les écrivains sont des menteurs, des emberlificoteurs, qui réinventent sans cesse la vie des autres, qui jettent de la poudre aux yeux de leurs lecteurs, se cachent sous des apparences lisses, gentilles et généreuses pour mieux se nourrir du mensonge dont ils sont les artisans suprêmes, car leur univers, comme celui des acteurs, c'est la mystification, l'illusion, le paraître, c'est ainsi, et seulement ainsi, que naissent les romans.
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Ces visages anonymes, ces yeux qui la détaillent, que peuvent-ils comprendre du processus d'écriture, eux qui n'ont jamais écrit de roman de leur vie ? Que savent-ils des doutes qui envahissent les écrivains ? Croient-ils, ces inconnus qui l'écoutent à présent dans le silence de cette pièce austère de la Cour fédérale de Foley Square, qu'un livre s'écrit d'un trait, qu'un roman se bâtit à partir d'une seule idée, que l'auteur n'a qu'à suivre cette idée comme un mouton placide, tirer un fil et le retranscrire ? Ils ne pourront jamais entrevoir à quel point la pensée d'un romancier est nébuleuse, complexe, tissée de contradictions et de non-dits, ni se douter comme c'est dégradant d'être debout, là, face à eux, à devoir décortiquer l'inspiration comme si c'était une vulgaire recette de cuisine, à démonter les rouages alambiqués de cette alchimie intime, le mécanisme à l'oeuvre dans les replis de son cerveau.
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Je sais bien que nous sommes des enfants gâtées et que je ne devrais pas me plaindre, je devrais être heureuse d'être en famille, en vacances, mais il y a ce vide profond en moi et je ne sais comment le combler. Cette sensation reste en permanence, pourquoi ? Je ne puis rien dire aux autres, ils ne me comprennent pas, ils me trouvent d'une humeur changeante, fatigante, trop amère pour mon jeune âge. C'est quand même terrible d'être déjà lassée par la vie, non ?
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