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Citations sur Lire les morts (13)

« Mademoiselle Stanislaus, je veux que vous écoutiez ce que j’ai à dire. C’est important. D’un point de vue légal, la vérité, c’est ce qui est soutenu par les faits. La vérité, c’est les preuves, vous comprenez ? En politique, la vérité, c’est tout ce que les gens comme le ministre de la Justice décident de faire croire aux autres, et parfois, pour y parvenir, y doivent mentir. Y doivent cacher les faits. Et pour le moment, y s’agit de politique.
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« Pourquoi tu veux descendre le type ? »

Malan a marmonné quelque chose à propos de ces foutus étrangers.

« Donc t’estimes que seul un homme de Camaho a le droit de maltraiter une femme de Camaho, c’est ça ? Ma fille aînée te dirait que c’est de notre faute. Le Blanc arrive ici, y voit comment certains d’entre vous se comportent avec les femmes, alors y se dit que c’est normal. Vous lui donnez l’autorisation.
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« L’Anglais, y battait tout le temps sa femme. Ça leur semblait pas bizarre paské c’est ce que font les gars ici. En plus, la femme pouvait pas quitter la maison quand elle voulait paské ce type a dressé son chien à la déchiqueter si elle met un pied dehors, à moins que ce soit lui qui veuille qu’elle sorte. Y était dresseur de chiens dans je sais pas quelle prison d’Angleterre.

« Le voisin mentionne aussi au passage – vous entendez ça ? au passage – que le mari a une tite amie qui vit dans une des maisons d’à côté, et ça fait un bout de temps que ça dure. La fille a dix-sept ans, elle est encore au lycée. »
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Et pendant que la population sera toujours sous le choc, tu vas trouver des preuves concrètes. Tu les trouves vite, Digson, paské les gens de Camaho sont pas stupides. On peut laisser ces abrutis d’étrangers le croire, mais nous qui vivons ici, on peut pas se permettre de commettre cette erreur.
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Quand je suis reparti, j’ai songé que la peur - ainsi que toutes les manières qu’avaient les hommes de posséder ou de contrôler une femme - pouvait peut-être la pousser à rester, mais ne pouvait pas lui faire aimer l’homme.
Je dirais peut-être ça à Mlle Stanislaus plus tard - pour l'impressionner, vous savez. Même si, à bien y réfléchir, elle me l’a déjà dit dans son style fais-gaffe-à-ton-cul me-raconte-pas-de-conneries. Depuis longtemps !
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Je dis pas qu’on est parfaits. Y a pas une police au monde qu’a pas ses casseroles. On est pas une église. Parfois ce qu’y font pour empêcher un crime est pire que le crime lui-même. Autrefois y recrutaient jamais les types intelligents – des gars avec des mains douces et des longs doigts fins comme les tiens. Y z-ont trop de repartie et y posent des questions compliquées, donc y répondaient pas aux critères paské y z-étaient trop qualifiés, si tu vois ce que je veux dire. Nan – en ce temps-là, ce qu’on avait, c’était le genre de policier qu’avait juste assez de vocabulaire pour obéir aux ordres.
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J’aurais pu mettre les paroles de Chilman sur le compte de son ivresse, mais la boisson ne lui avait jamais embrumé l’esprit. Nous l’avions tous appris à nos dépens. J’avais remarqué autre chose dans l’intonation du vieil homme. C’était comme s’il exprimait un grief personnel. Et il ne s’agissait pas simplement du fait que son affaire lui avait été retirée par le ministre de la Justice quand cette femme blanche avait disparu.
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Les victimes – quand ce n’étaient pas des femmes – résultaient de bagarres de bar, l’occasionnel coup de couteau pendant une fête, ou un frère faisant la guerre à un autre pour une histoire de terre. L’arme de choix était presque toujours une machette.
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Le commissaire Chilman me faisait penser aux vieux schnocks que je voyais assis sur des tabourets devant les bars à rhum au bord de la route, adossés au mur délabré. Mais ici, tout le monde avait recours à lui.
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Je dis pas qu’on est parfaits. Y a pas une police au monde qu’a pas ses casseroles. On est pas une église. Parfois ce qu’y font pour empêcher un crime est pire que le crime lui-même. Autrefois y recrutaient jamais les types intelligents – des gars avec des mains douces et des longs doigts fins comme les tiens. Y z-ont trop de repartie et y posent des questions compliquées, donc y répondaient pas aux critères paské y z-étaient trop qualifiés, si tu vois ce que je veux dire. Nan – en ce temps-là, ce qu’on avait, c’était le genre de policier qu’avait juste assez de vocabulaire pour obéir aux ordres.
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