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Critique de colimasson


Si j'avais vu que ce texte résultait d'une des chiures extirpées lors des conférences du festival de la Villa Gillet, célèbre lieu de consanguinité littéraire lyonnaise, je me serais torchée avec plutôt que de le lire. le programme de ce festival se résume annuellement à : demander aux participants de se presser leur petit citron sec pour prononcer des discours qui donnent raison aux rapprochements parfois effectués entre barbarisme et culturel. Sans doute n'y aurait-il plus grand-chose à dire sur ce monde qui tourne rond, bel et bien, c'est-à-dire sans logique aucune, mais puisqu'il faut divertir l'homme vivant, on pousse la mauvaise blague jusqu'à ses plus extrêmes retranchements. Et chaque année, le festival de la Villa Gillet sort ses pompons.


Résumons la maigre matière des conférences que donna Jacques Roubaud à une certaine époque :


1) mémoire = poésie. 2) poésie = civilisation. 3) temps modernes = fin de la mémoire. Par l'habile usage du syllogisme, le sophiste aboutit donc à la conclusion C) temps modernes = fin de la poésie = fin de la civilisation. Ouais ben tant mieux, tiens.


A la limite, le seul truc intéressant reste l'hypothèse que l'alphabet grec aurait été inventé par Homère mais bon. N'importe qui peut faire des inventions de ce genre. Il suffit de trouver un truc dont personne ne connaît l'origine, d'avancer un argument d'autorité qui foudroie sur place les quéquettes bandantes, et vous égalez le niveau de Roubaud.


Ne perdez pas votre temps avec cette médiocre littérature, vous en viendriez à la haïr, et personne ne pourrait vous le reprocher.
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