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Critique de InesRicordel


Impossible de situer ce récit à une époque ou dans un lieu précis. Quelques indications désignent les gens comme « les Femmes et les Hommes du Vent » ou « sa Principauté du voyage », ce qui donne à cette histoire une impression d'intemporalité et d'ailleurs. D'autant plus que le personnage principal Gio prend des trains pour fuir, pour avancer, pour recommencer ailleurs, avec d'autres. On pense à certains romans de Sandrine Collette comme « On était des loups » ou de Franck Bouysse comme « Buveurs de vent », où le récit se place du côté du western, de l'atemporel ou d'un nulle-part qui permet à Dimitri Rouchon-Borie une langue riche, atypique et unique.
Le bagou de tous les protagonistes fait que l'écriture de l'auteur est unique et singulière : « Si on faisait la guerre avec du vulgaire, tu serais général. Mais comme on fait des affaires, il est parfois prudent de brosser sa langue dans le sens de la politesse. » (Micek, p.120).
La temporalité et les ellipses du récit sont également intéressants car le temps s'accélère quand le(s) personnage(s) sont en fuite, en mouvement dans les trains et ralenti lorsqu'ils arrivent dans un nouveau lieu pour leur laisser le temps de s'installer, de renouer avec de nouvelles personnes qui posent un regard particulier sur Gio, Dolores et Papillon : la convoitise, l'incompréhension, la peur, la méchanceté… Jusqu'à la fin ces trois personnages seront liés par l'amour, la fraternité pour échapper à autant de cruauté… jusqu'aux étoiles.
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