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Citations sur Les fantômes de Théodore (14)

Lorsqu’on est en train de se noyer, on ne choisit pas la main qu’on prend, on saisit celle qui se présente.
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Si l’on pouvait de temps à autre tourner le dos aux nuits obscures, aux barbelés, au vacarme du monde, si tout pouvait basculer dans le bleu, juste un instant…
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...les relations entre frères et soeurs sont un mystère; que les liens du sang sont ce qu'il y a de plus fort, de plus étroitement tressés, frères et soeurs étant issus du même ventre, autant de morceaux d'un même corps. Mais ces liens sont aussi bien fragiles.
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La vie est un pas de danse, hésitant, incertain. Tant de choses peuvent basculer à tout moment d'un côté ou de l'autre.
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On écrit notre existence à notre insu, jour après jour on l'éparpille autour de soi. Aux autres de savoir lire, décrypter les messages. Après, qu'en reste-t-il ? Une poignée de riens. En fin de compte on met toute une vie à remplir des armoires qui seront plus tard vidées sans état d'âme par les héritiers; une vie entière remisée dans des caisses et des sacs en plastique.
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Avant de te lancer dans de belles actions qui font du bien à ton petit égo, tu pourrais regarder autour de toi, et il ne faut pas aller loin. Regarde comme ta fille rame, avec ses contrats précaires qui s’enchaînent l’un après l’autre et ne l’amènent nulle part. Tu as vu le bouge dans lequel elle habite ? Tu ne pourrais pas l’aider, elle, plutôt qu’un inconnu ?
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Nous aimons les mêmes choses immatérielles et un peu inutiles, le roucoulement des tourterelles, le vent dans les feuilles, la couleur du ciel avant l’aube. Nous aimons souvent ne rien faire, dans le silence, sans nous ennuyer. Juste le plaisir d’être ensemble. Entre lui et moi, c’est une complicité tendre, tissée d’évidences qui ont la texture de ce qui nous relie aux arbres et à la terre. […] J’ai choisi de lui apporter cette fois un volume sur les Animaux de nos campagnes, déniché dans une bouquinerie située près de chez moi, où j’ai mes habitudes. Il le feuillette une minute, me remercie comme si c’était un présent unique et extraordinaire et le met de côté, l’air ailleurs, songeant déjà à autre chose qu’il ne dit pas. Il est souvent comme ça, mon père, on ne sait pas toujours à quoi il pense. Une lueur se dilue au fond de ses yeux et le voilà parti… ne laissant que la fixité de son regard sur l’invisible. Une marée l’emporte au loin, il faut seulement attendre le ressac.
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L'on n'échappe pas facilement à sa propre histoire ; otage de son passé, on l'emmène partout avec soi quand on voudrait s'en éloigner.
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Une lueur se dilue au fond de ses yeux et le voilà parti... ne laissant que la fixité de son regard sur l'invisible. Une marée l'emporte au loin, il faut attendre le ressac.
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Le soi qu'on habite est si fragile que l'on clôt parfois portes et fenêtres et puis, un jour, on entrouve le bunker...
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