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Citations sur Prête-moi ta plume (41)

Ta mère était ce qu’elle était, c’est un fait, nous ne pouvons pas revenir dessus. Mais je pense qu’elle a surtout été très malheureuse, de son état mental dont elle était consciente, et du mal qu’elle a fait autour d’elle. À toi principalement. Elle a choisi de s’éloigner de nous, pour nous préserver de je ne sais quoi, ou pour se préserver elle-même, je n’en sais rien. On ne le saura jamais. Dans son esprit malade, les choses étaient changeantes et rarement claires. Mais ce dont je suis sûre, c’est qu’elle t’a aimée, à sa manière et maladroitement, mais elle t’a aimée.
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Thomas est toujours fasciné par ces passionnés de lecture, capable de s’isoler de ce qui les entoure, totalement absorbés par un monde imaginaire, duquel il se sent exclu. Il aimerait apprécier la littérature, mais après les nombreuses tentatives de Lucie pour l’initier, il y a renoncé. Il doit avouer qu’il trouve excitant de vivre auprès d’une femme brillante. Même si Lucie est plus instruite que lui, sa virilité n’en a pas souffert.
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Depuis son enfance, elle a fait en sorte d’être aimée des autres, comme si c’était pour elle la seule façon d’être heureuse. Elle en a oublié de s’aimer elle-même. Thomas lui a ouvert les yeux, lui a fait toucher du bout des doigts d’autres possibilités. Pour la première fois de sa vie, elle a osé quelque chose d’audacieux, bien que terriblement banal, se rend-elle compte avec le recul. Elle a choisi de prendre un chemin de traverse, au lieu de celui qui semblait déjà tout tracé devant elle.
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Ton bonheur est juste là, en toi, sous tes yeux et dans tes mains. Toi seule sais ce qu’il te faut faire maintenant, et quel chemin tu dois prendre. Il n’y a pas de bons ou de mauvais chemins, seulement une route qui est tracée juste pour toi, et qui t’attend. C’est à toi de saisir la plume avec laquelle écrire ton histoire.
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J’ai choisi la liberté, j’ai choisi la vie. Je n’ai jamais pu oublier Georges même si j’ai connu de nombreux hommes après lui, dont certains, je dois l’avouer, étaient mieux que lui à bien des égards. Et libres de surcroît. Mais comme on dit, le cœur a ses raisons…
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C’était il y a plus de quarante ans. J’étais un joli brin de femme à l’époque. Les hommes me courtisaient, mais je tenais à ma liberté. J’avais une amie, Louise. Nous étions inséparables, elle était ce que j’avais de plus précieux, je l’aimais comme une sœur. Un jour, Louise a rencontré un homme. Ils allaient se marier. Mon amie me l’a appris dans une lettre où elle m’annonçait la date qu’ils avaient fixée pour célébrer leur union, deux mois plus tard.
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Chaque jour, Thomas lui téléphone, elle rejette chacun de ses appels sans décrocher. Il lui envoie également de nombreux messages, qu’elle efface sans même prendre la peine de les lire. Elle sait que le plus efficace serait de le bloquer purement et simplement, afin qu’il ne puisse plus du tout entrer en contact avec elle. Mais à cette perspective, les mains de Justine se mettent à trembler ; elle n’est pas prête à le faire. Un clic suffirait, mais ses doigts refusent de lui obéir. Alors, elle rejette et efface à la chaîne, espérant qu’il se lassera vite. Voir le numéro de son amant s’afficher sur son écran de portable dix fois par jour lui est un supplice.
Heureusement pour elle, Anna et Rachel rivalisent d’ingéniosité pour la distraire, lui lisant la presse people, imitant certains membres du personnel soignant, l’infirmière revêche et l’interne bègue en tête. Tout est bon pour changer les idées de la jeune femme et tenter de la faire rire. Même quand le rire sonne faux.
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Elle a caché ses désillusions, son désir d’être aimée, son désir d’être désirée, son désir qui s’effritait à son tour. Finalement, parmi tous les mensonges sur lesquels son couple s’est bâti, Thomas est certainement le moindre. Voilà pourquoi Justine, de son lit d’hôpital, meurtrie dans son corps et le cœur mutilé, ressent plus de colère que de culpabilité.
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Elle pourrait l’aider, dire les premiers mots, lui poser des questions même pour l’inciter à parler. Mais qu’il se débrouille à la fin ! Elle n’a aucune envie de lui venir en aide, elle peut attendre, elle a tout son temps. Ce n’est pas ce qui lui manque ici. Justine pourrait se sentir coupable, mais il n’en est rien.
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Justine est soulagée d’avoir quitté les soins intensifs pour un service moins bruyant. Elle ne pouvait plus supporter le bip incessant des machines de contrôles, le va-et-vient permanent des soignants et les lumières qui jamais ne s’éteignent. Au bout de huit jours, elle avait cru devenir folle et avait accueilli avec soulagement la nouvelle de son transfert.
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