Pour dire là vérité,j'aime ce pouvoir que j'ai sur elle alors qu'elle me soumet elle-même à son désir. Pour ça,nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau mais elle n'a pas besoin de le savoir.
La culpabilité lui fait monter les larmes aux yeux. De vrais larmes,il pleure. C'est la première fois que je vois Matt Garett pleurer.
- Tu n'es pas libre, Alex, et je ne le suis pas plus que toi. Ce qui se passe entre nous nous dépasse,l'un comme l'autre...
Ses yeux brillent de désespoir,mais je suis trop épuisée,trop à bout pour raisonner.
Les vagues ne se brisent pas entre elles.
Seuls les écueils les brisent.
Et la vie est pleine d'écueils.
- Sexy. Quand tu as tracé mon portable pour me retrouver,j'ai trouvé ça sexy et un peu Guerrier aussi. Peut-être parce que c'est toi...
- « Je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Si tu m'apprivoises,nous aurons besoin l'un de l'autre. »
Utopique,non?
Quelque chose dans le ton me dit qu'il aimerait bien y croire. Qu'il me demande de l'aide pour y parvenir,je peux aussi me tromper.
- Un homme qui fabrique du sang artificiel devrait croire à l'utopie.
Impossible de savoir ce qu'il pense.
- Tu tiens vraiment à m'apprivoiser?fait-il en m'attirant dans ses bras.
Ses iris saphir plongent dans les miens. Mon cœur grimpe au plafond,un plafond tellement haut que je me demande si le septième ciel n'est pas juste là,au-dessus de moi.
- Avez-vous déjà désiré si fort un homme que vous ressentiez le besoin d'avoir sa chair dans votre bouche pour vous sentir repue?
Peut-être a-t-il raison quand il parle d’effet de vague.
J’ai tellement appris sur lui qu’il m’est devenu familier. Ce qu’il a vécu me touche plus que tout le reste. Moi aussi, j’ai raison en parlant de vaguelette. Dans ma tête, les pièces du puzzle se mettent en place doucement. Ma vague à moi monte en pente douce. Mais elle monte.
S’en rend-il compte ?
- Regarde ce que je te fais. Dès que je te touche,c'est magique! Sens ce que ton corps te dit,m'assene-t-il à juste titre alors que je me cambre sous lui telle une liane dévergondée. Nos corps se connaissent,eux. N'est-ce pas suffissant? Ils ne sont pas dérangés par mon passé.
Je ne sais comment je fais pour ne pas le griffer tellement c'est frustrant. Je lui en veux. Mais le désir,la soif,la faim dé son corps d'Apollon,tout m'emporte ailleurs. Il est la son pouvoir.
Elle est à moi,connard. C'est MA peau qu'elle touche,MOI qu'elle désape quand elle se transforme en braise,pas TOI. Et ça n'a aucune raison de changer. De mauvaise grâce,je serre la main qu'il me tend.