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Citations sur Sept brèves leçons de physique (10)

Nous appartenons à un genre d'espèces à la vie courte. Nos cousins se sont déjà tous éteints. Et nous causons des dommages.
Nous sommes la seule espèce sur Terre consciente du caractère inéluctable de notre mort individuelle: je crains que bientôt, nous devenions l'espèce qui verra consciemment arriver sa propre fin, ou du moins la fin de sa civilisation.
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Leçon 1
Le Soleil plie l’espace autour de lui et la Terre ne tourne pas parce qu’elle serait attirée par une force mystérieuse, mais parce qu’elle court tout droit dans un espace qui s’incline (p. 16).

Leçon 2
Lorsque personne ne le dérange, l’électron n’est en aucun lieu précis, il est nulle part. C’est comme si Dieu n’avait pas dessiné la réalité d’un trait continu, mais s’était contenté d’un pointillé (p. 25).

Leçon 3
Nous savons aujourd’hui que le cosmos immense, élastique et constellé de galaxies, est en train de grandir depuis une quinzaine de milliards d’années (p. 37)

Leçon 4
Même si nous observons une région vide de l’espace où il n’y a pas d’atomes, nous trouvons tout de même un pullulement subtil de ces minuscules particules. Il n’y a pas de vrai vide (p. 41).

Leçon 5
La prédiction centrale de la théorie des boucles est que l’espace n’est pas continu, il est formé d’ « atomes d’espace ». (…) Chaque « atome d’espace » est relié à d’autres, formant un réseau de relations qui tisse la trame de l’espace comme des anneaux de fer tissent une cotte de maille. (p. 51)

Leçon 6
C’est seulement quand il y a flux de chaleur que passé et futur se différencient, à cause du fait que la chaleur est liée aux probabilités et celles-ci, à leur tour, à ce que nos interactions avec le reste du monde ne distinguent pas les détails de la réalité. (p. 70)

Leçon 7
Nos décisions libres sont librement déterminées par les résultats des innombrables et fugaces interactions entre les milliards de neurones de notre cerveau (p. 84).
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Oui ,vraiment très brèves
Oui ,ma bonne dame ,le malheur d en dire trop ou pas assez
Je reste sur ma faim et cet ouvrage ne m a pas éclairée
Du même auteur j ai commencé "et si le temps n existait pas" qui semble nettement mieux
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Il y a des chefs-d'œuvre absolus qui nous émeuvent profondément, le Requiem de Mozart, l'Odysée, la Chapelle Sixtine, les Misérables... En saisir la splendeur peut réclamer un parcours d'apprentissage. La récompense en est la beauté pure. Mais pas seulement : elle est aussi la révélation d'un nouveau regard sur le monde. La relativité générale, le joyau d'Albert Einstein, est l'un de ces chefs-d'œuvre.
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Je pense que notre espèce ne durera pas longtemps. Elle ne semble pas avoir l’étoffe des tortues, qui ont continué à exister semblables à elles-mêmes pendant des centaines de millions d’années, des centaines de fois plus que nous. Nous appartenons à un genre d’espèces à la vie courte. Nos cousins se sont déjà tous éteints. Et nous causons des dommages. Les changements climatiques et environnementaux que nous avons déclenchés ont été brutaux et ne nous épargneront guère. Pour la Terre, ce sera un petit bip insignifiant, mais je ne pense pas que nous en sortirons indemnes – d’autant que l’opinion publique et les politiques préfèrent ignorer les dangers que nous courons actuellement, et mettre la tête dans le sable.
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Heisenberg suppose que les électrons n'existent pas tout le temps, mais seulement lorsque quelqu'un les regarde ou, mieux, lorsqu'ils interagissent avec quelque chose d'autre. Ils se matérialisent dans un lieu lorsqu'ils heurtent quelque chose.
Les sauts quantiques d'une orbite à une autre sont leur seule façon d'être réels: un électron est l'ensemble des sauts d'une interaction à une autre.
Lorsque personne ne le dérange, l'électron n'est en aucun lieu précis. Il est nulle part.
C'est comme si Dieu n'avait pas dessiné la réalité d'un trait continu, mais s'était contenté d'un pointillé.
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Lorsque nous parlons du Big Bang ou de la structure de l’espace, ce que nous faisons n’est pas la continuation des récits libres et fantastiques que les hommes se sont racontés autour du feu lors de veillées depuis des centaines de milliers d’années. C’est la continuation d’autre chose : du regard de ces mêmes hommes, aux premières lueurs de l’aube, qui cherchent dans la poussière de la savane les traces d’une antilope – scruter les détails de la réalité pour en déduire ce que nous ne voyons pas directement, mais dont nous pouvons suivre les traces. Avec la conscience que nous pouvons toujours nous tromper, et donc prêts a tout instant à changer d’idée si apparaît une nouvelle trace, mais en sachant aussi que si nous sommes bons, nous comprendrons bien et nous trouverons. Voilà ce qu’est la science.

La confusion entre ces deux différentes activités humaines –inventer des récits et suivre des traces pour trouver quelque chose- est à l’origine de l’incompréhension et de la défiance envers la science d’une partie de la culture contemporaine. La séparation est mince : l’antilope chassée à l’aube n’est pas loin du dieu antilope des récits de la veillée. La frontière est fragile. Les mythes se nourrissent de la science et la science se nourrit des mythes. Mais la valeur cognitive du savoir demeure : si nous trouvons l’antilope, nous pouvons manger.
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la relativité est le joyau de la physique
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Ce que Maxwell et Boltzmann ont découvert, c'est qu'une substance chaude n'est pas une substance qui contient un fluide chaud. Une substance chaude est une substance dans laquelle les atomes bougent plus vite.
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L'espace n'est pas plat, mais courbe. La trame de l'Univers, saupoudrée de galaxies, nous devons l'imaginer plissée par des ondes semblables aux vagues de la mer, parfois tellement agitées que cela crée les gouffres que sont les trous noirs.
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